samedi 8 septembre 2012

Des rêves.

J'ai bien peur que la magnifique chanson ci-dessous ne soit qu'une blague qui la gâche. En fait, ce n'est pas ça. Ça, c'est la prendre par le mauvais bout, la mauvaise ouverture, celle du lyrisme franc et massif, pompeux. Pour l'apprécier pleinement, il faut être de bonne humeur, rigolarde, détendue et là, son lyrisme bien réel devient primesautier, joyeux, candide. Il ne s'agit pas de second degré, encore moins de cynisme mais de légèreté et d'humour onirique, justement. La chanson pourrait être un hymne triste, non, c'est une ritournelle qui met toute sa qualité à servir une fraicheur qui fait du bien. Il n'y a là nulle mélancolie, et pas de méchanceté non plus. " Only in my dreams" ? Ben oui, un bon rêve, qui distille une joie chantante le matin au réveil sans qu'on sache trop pourquoi. Il ne fait pas bon trop en demander, parfois, et c'est seulement là, " Seulement dans mes rêves..." A la fin, Molly Bloom dit  : 'Oui".
A noter,  quelques détails croustillants : Le T-shirt siglé "@" de notre héros (impossible de faire plus ringard), la mèche parfaitement revêche d'un musicien pendant le concert, un gay transi d'amour au look d'Inrockuptible dans le public et autres photos en forme de cœur...

Quant à ce qui suit, c'est l'inverse. Un cauchemar mortifère a saisi la nuit et déteint sur la veille. Rien à faire, tout est pourri, même pas à refaire, défait, "ad libidum". Il faudrait que ça cesse et on ne cesse d'y penser. A quoi ? A la Vie où il n'y a rien, pas toi, pas les autres, plus d'amour, juste des traces de mon esprit qui sombre.

Et moi, je rêve de toi constamment. Des fois, c'est bien, d'autres non. Mais toujours je continue à rêver de toi. "..et je ne sais même pas si je vais au Paradis ou en Enfer." Définitif.

Aucun commentaire: