Mon portable sonne, il y a marqué "Inconnu". "Tiens, tiens !" me dis-je. Paf ! C'est mon père.
vendredi 28 septembre 2012
jeudi 27 septembre 2012
Raie-publique des Lettres.
Tout n'est pas rose à l'Académie Française. Jean d'Ormesson, qui raconte désormais des blagues scatologiques sur RTL, ressemble de plus en plus à un anus fripé hors d'âge. Moi, un trou du cul vieille France qui me fait de l’œil, ça me fait pas envie ; mais d'Ormesson a au moins le mérite d'être maintenant au niveau de son œuvre.
Chez les Goncourt, ce n'est pas tellement mieux. Bernard Pivot semble muter en serpillière usagée équipée d'un dentier ramasse-miettes. Aie, aie, aie ! Qu'est ce qu'il vont encore trouver comme vieille lune à distinguer début novembre ?
Chez les Goncourt, ce n'est pas tellement mieux. Bernard Pivot semble muter en serpillière usagée équipée d'un dentier ramasse-miettes. Aie, aie, aie ! Qu'est ce qu'il vont encore trouver comme vieille lune à distinguer début novembre ?
Ca commence à tomber en septembre.
C'est septembre, il pleut. Il est temps d'écouter "September in the rain" par Dinah Washinton et " Automn in New York" par Sarah Vaughan.
Bonus track : il parait qu'on entend ce morceau d'Earth, Wind & Fire dans "Intouchables", le film aux 27 millions d'entrées. Je ne sais pas, je ne l'ai pas vu. Ce film me semble néanmoins remettre les pendules à leurs places pour pas mal de français de souche à propos de l'image qu'ils ont d'eux-mêmes et des immigrants. Les français sont bons et riches, les immigrants pauvres et gentils et tout va pour le mieux dans la meilleure des France possible. D'ailleurs, tout va tellement bien qu'il m'est presque impossible de trouver sur YouTube une version studio à intégrer sur mon blog, sauf à mettre ce genre de saloperie mal foutue. Droits d'auteurs, droit du sol, droit du sang ? Intouchables ?
Bonus Track : Earth, Wind & Fire. Enfin, presque...
Bonus track : il parait qu'on entend ce morceau d'Earth, Wind & Fire dans "Intouchables", le film aux 27 millions d'entrées. Je ne sais pas, je ne l'ai pas vu. Ce film me semble néanmoins remettre les pendules à leurs places pour pas mal de français de souche à propos de l'image qu'ils ont d'eux-mêmes et des immigrants. Les français sont bons et riches, les immigrants pauvres et gentils et tout va pour le mieux dans la meilleure des France possible. D'ailleurs, tout va tellement bien qu'il m'est presque impossible de trouver sur YouTube une version studio à intégrer sur mon blog, sauf à mettre ce genre de saloperie mal foutue. Droits d'auteurs, droit du sol, droit du sang ? Intouchables ?
Bonus Track : Earth, Wind & Fire. Enfin, presque...
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mercredi 26 septembre 2012
Menphis, Texas.
Mais qu'on t-ils donc eu, ces groupes texans, pour reprendre à tout va des standards de chez STAX , la maison de disque noire et blanche de Menphis, Tennessee ? Je ne sais pas. En tout cas, voici deux très bonnes reprises de morceaux signés Porter/Hayes, auteurs-compositeurs chez STAX, par de fulminants bouseux à l'énergie chaloupée idoine à ce genre de soulerie dorées sur ébène.
Chacun ses arguments. La section rythmique groovy et le style épuré de Jimmy Vaughan pour les Fabulous Thunderbirds (plus une "figuration intelligente" de jeunes et jolies demoiselles). Billy Gibbons pour ZZ Top, dont il faut bien admette qu'il est un des tout grands guitaristes de ce coté-là du Rio Grande.
Chacun ses arguments. La section rythmique groovy et le style épuré de Jimmy Vaughan pour les Fabulous Thunderbirds (plus une "figuration intelligente" de jeunes et jolies demoiselles). Billy Gibbons pour ZZ Top, dont il faut bien admette qu'il est un des tout grands guitaristes de ce coté-là du Rio Grande.
lundi 24 septembre 2012
Libres, enfin !
Pascal Quignard parle de "Libération" plutôt que de "Liberté". Voici une magnifique tentative de libération, apportée par Barbara Dane et les Chambers Brothers. On écoute ça, on éteint l'ordi, on s'occupe d'autre chose que de bêtises infantilisantes et ça va mieux, ça va bien. Au besoin on ré-écoute ça toute la journée, c'est amplement suffisant.
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jeudi 20 septembre 2012
Musique au coin du bois.
Les solos de saxophone dans les morceaux pop sont généralement pénibles. Sauf que Steely Dan n'est pas un groupe pop comme les autres et Phil Woods un des tout meilleurs sax alto. L'ambition de Steely Dan c'est de faire une musique aussi sophistiquée et belle que celle d'Ellington et ils y réussissent avec toute l'excellence que cela suppose. Leurs albums sont tous bons, leur songwriting est unique, mélange d'ironie acerbe et de classe hautaine dont ils ont les moyens. Contrairement à ce qui est souvent dit, ce n'est pas froid, le feeling est simplement tenu, soutenu, sans l'ombre d'un pathos, sans l'ombre non plus d'une facilité. Quant à leur son, il est la quintessence de ce qu'on pouvait tirer d'un studio analogique dans les années 70. Et ça n'a rien à voir avec la musique West Coast des Eagles, de Jackson Browne et consort comme le prétend ce vieux singe (si peu) savant de Georges Lang dans son émission quotidienne sur RTL ("Les Nocturnes"), littéralement statufié dans le gras du vynile depuis qu'il s'est auto-proclamé légende vivante.
Bon, revenons à nos moutons. Voici un extrait de "Katy lied", album de 1975 de Steely Dan où Phil Woods, modeste, prend un très bon solo. Ensuite, du même Woods, une reprise du "The summer knows", composé pour la B.O. du film "Un été 42" par son ami de toujours, Michel Legrand. Certains prétendent que Woods est le meilleur altiste de tous les temps. C'est fort possible. En tout cas, ce ne sont pas les preuves qui manquent. En voici deux enthousiasmantes, surtout la deuxième, qui n'est pas loin d'être un chef d'oeuvre.
samedi 15 septembre 2012
Camus forever.
Michel Onfray vient de faire une découverte. C'est intéressant, il ne va tarder à pouvoir aligner deux phrases sans dire une connerie. Il dit dans Le Monde du jour, je cite, " Qu'en France l'atmosphère intellectuelle est toujours de guerre civile." Ben oui, mon pauvre bonhomme, tu croyais quoi ? Il n'y a pas de "Paix intellectuelle", quelle est cette idée saugrenue et puérile ? Penser, créer, c'est faire la guerre, depuis toujours, partout, jusqu'à ce que mort s'en suive. Et tant que des "penseurs" de ton acabit l'ouvriront, et ça ne s’arrêtera donc jamais, il fera toujours bon l'ouvrir en retour, créer et s'opposer à la funeste bouillie que tu sers à d'heureux crétins qui gobent ta contre-Histoire de la Philosophie comme on s'injecte du "Voici". Camus n'aurait pas dit telle ou telle chose, on ne sait pas. Ce dont je suis sur, c'est qu'il aurait lutté. Tu peux toujours penser que ça aurait été avec toi. Moi, je ne le crois pas, et d'ailleurs, Camus, ce n'est pas toujours aussi bon qu'on le dit, surtout quand c'est toi qui le dit. Allez, bonne bourre, Michel !
lundi 10 septembre 2012
Fête d'adieu
" when it comes to an end
I get up again and I stand again
till' another showdown
you'll countdown
now you're waving me goodbye
it just can't cry
this time it can't rise
see how I just die....."
I get up again and I stand again
till' another showdown
you'll countdown
now you're waving me goodbye
it just can't cry
this time it can't rise
see how I just die....."
samedi 8 septembre 2012
Des rêves.
J'ai bien peur que la magnifique chanson ci-dessous ne soit qu'une blague qui la gâche. En fait, ce n'est pas ça. Ça, c'est la prendre par le mauvais bout, la mauvaise ouverture, celle du lyrisme franc et massif, pompeux. Pour l'apprécier pleinement, il faut être de bonne humeur, rigolarde, détendue et là, son lyrisme bien réel devient primesautier, joyeux, candide. Il ne s'agit pas de second degré, encore moins de cynisme mais de légèreté et d'humour onirique, justement. La chanson pourrait être un hymne triste, non, c'est une ritournelle qui met toute sa qualité à servir une fraicheur qui fait du bien. Il n'y a là nulle mélancolie, et pas de méchanceté non plus. " Only in my dreams" ? Ben oui, un bon rêve, qui distille une joie chantante le matin au réveil sans qu'on sache trop pourquoi. Il ne fait pas bon trop en demander, parfois, et c'est seulement là, " Seulement dans mes rêves..." A la fin, Molly Bloom dit : 'Oui".
A noter, quelques détails croustillants : Le T-shirt siglé "@" de notre héros (impossible de faire plus ringard), la mèche parfaitement revêche d'un musicien pendant le concert, un gay transi d'amour au look d'Inrockuptible dans le public et autres photos en forme de cœur...
Quant à ce qui suit, c'est l'inverse. Un cauchemar mortifère a saisi la nuit et déteint sur la veille. Rien à faire, tout est pourri, même pas à refaire, défait, "ad libidum". Il faudrait que ça cesse et on ne cesse d'y penser. A quoi ? A la Vie où il n'y a rien, pas toi, pas les autres, plus d'amour, juste des traces de mon esprit qui sombre.
Et moi, je rêve de toi constamment. Des fois, c'est bien, d'autres non. Mais toujours je continue à rêver de toi. "..et je ne sais même pas si je vais au Paradis ou en Enfer." Définitif.
A noter, quelques détails croustillants : Le T-shirt siglé "@" de notre héros (impossible de faire plus ringard), la mèche parfaitement revêche d'un musicien pendant le concert, un gay transi d'amour au look d'Inrockuptible dans le public et autres photos en forme de cœur...
Quant à ce qui suit, c'est l'inverse. Un cauchemar mortifère a saisi la nuit et déteint sur la veille. Rien à faire, tout est pourri, même pas à refaire, défait, "ad libidum". Il faudrait que ça cesse et on ne cesse d'y penser. A quoi ? A la Vie où il n'y a rien, pas toi, pas les autres, plus d'amour, juste des traces de mon esprit qui sombre.
Et moi, je rêve de toi constamment. Des fois, c'est bien, d'autres non. Mais toujours je continue à rêver de toi. "..et je ne sais même pas si je vais au Paradis ou en Enfer." Définitif.
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jeudi 6 septembre 2012
La Chair-mére
Peindre la chair. Au XVIIième, j'étais jeune, je croyais que la chair en peinture c'était Rubens. C'était vrai.
Au XVIIIème, j'avais pris un peu de bouteille, et Fragonard rendait si bien la chair que ça en devenait émoustillant.
Au XIX ième, j'étais un homme fait et Degas m'a remontré la chose, avec autorité et douceur. Je l'avais presque sous la main.
Au XXième siècle, je n'étais pas blasé et j'ai encore eu des surprises. Bonnard, par exemple.
Et puis j'ai cru trouver la maître absolu de la chair, celui qui en dit plus long que les autres. Lucian Freud.
C'était faux, bien sur, c'était juste "juste", mais pas plus "juste" que Rubens, Fragonard, Degas, Bonnard. Quelque chose m'a frappé, j'ai découvert un nu que je connaissais pas, un très beau nu de femme qui ne semble pas chercher à atteindre cette couleur "chair" si impondérable par les moyens habituels. Ça date de 1910, avant Freud, donc, et même avant Bonnard.. Et je crois que le peintre emploie presque toutes les couleurs possibles pour faire naître cette fameuse teinte, cette texture de la chair, sauf celles auxquels on s'attendrait, et pourtant elle y est bien. C'est d'Anton Faistauer. C'est très beau et puissamment érotique. L'érotisme s'arrange bien des couleurs, il y est lié.
Et ça continue, je suis sans âge, mort, enterré ou presque, pas l'envie de s'attaquer à la chair. Danielle Delgrange, jeune peintre remarquable d'un vingtaine d'années.
Au XVIIIème, j'avais pris un peu de bouteille, et Fragonard rendait si bien la chair que ça en devenait émoustillant.
Au XIX ième, j'étais un homme fait et Degas m'a remontré la chose, avec autorité et douceur. Je l'avais presque sous la main.
Au XXième siècle, je n'étais pas blasé et j'ai encore eu des surprises. Bonnard, par exemple.
Et puis j'ai cru trouver la maître absolu de la chair, celui qui en dit plus long que les autres. Lucian Freud.
C'était faux, bien sur, c'était juste "juste", mais pas plus "juste" que Rubens, Fragonard, Degas, Bonnard. Quelque chose m'a frappé, j'ai découvert un nu que je connaissais pas, un très beau nu de femme qui ne semble pas chercher à atteindre cette couleur "chair" si impondérable par les moyens habituels. Ça date de 1910, avant Freud, donc, et même avant Bonnard.. Et je crois que le peintre emploie presque toutes les couleurs possibles pour faire naître cette fameuse teinte, cette texture de la chair, sauf celles auxquels on s'attendrait, et pourtant elle y est bien. C'est d'Anton Faistauer. C'est très beau et puissamment érotique. L'érotisme s'arrange bien des couleurs, il y est lié.
Et ça continue, je suis sans âge, mort, enterré ou presque, pas l'envie de s'attaquer à la chair. Danielle Delgrange, jeune peintre remarquable d'un vingtaine d'années.
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mercredi 5 septembre 2012
L'amour qui tache.
J'ai ré-écouter Zappa cet an-ci. Et j'ai retrouvé cette petite perle salace : "Dirty love". 'Donne moi ton amour sale..."
- Papa, c'est quoi "l'amour sale" ?
- Oh rien. Juste quelques taches, mon chéri. Généralement, ça part en machine à 90°.
- Papa, c'est quoi "l'amour sale" ?
- Oh rien. Juste quelques taches, mon chéri. Généralement, ça part en machine à 90°.
samedi 1 septembre 2012
Ouh, those country girls !
"And the southern girls with the way they talk
They knock me out when Im down there..." Brian Wilson.
Linda.
(C'est quand même pas compliqué de faire une bonne vidéo ! Faut faire comme John Ford, cadrer et laisser les gens bouger dans le champ.)
Emmylou.
Bonnie.
K.D.
June (and her Ma' Mae Belle. Oh Lord she can play the guitar !)
They knock me out when Im down there..." Brian Wilson.
Linda.
(C'est quand même pas compliqué de faire une bonne vidéo ! Faut faire comme John Ford, cadrer et laisser les gens bouger dans le champ.)
Emmylou.
Bonnie.
K.D.
June (and her Ma' Mae Belle. Oh Lord she can play the guitar !)
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