mercredi 22 août 2012

Un Tour = une Revolution

Monsieur Mélenchon est allé se ressourcer au Venezuela pour se remettre des campagnes électorales (et de la claque que Mme Le Pen lui a mise). Le Venezuela est une semi-dictature, basée sur la richesse pétrolière, le clientélisme, le népotisme et une corruption généralisée. Il a l'air d'avoir trouvé ça très bien et il appelle ça "la réalité", telle qu'il voudrait qu'elle s'applique par chez nous. Et il apostrophe, il vaticine, il interpelle Monsieur Hollande à la deuxième personne du singulier " Hé François...", genre "Camarade égaré...". Nous sortons de cinq ans de bouffées de délire très pures, très angoissantes. Serait-il possible à Monsieur Mélenchon de cesser de délirer à son tour, d'employer un ton moins boursoufflé, des formules moins outrancières, et finalement, de cesser de nous imposer son trip néo-Stalinien à la mode Chavez ? Les cons, ça osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnait, on le sait depuis Audiard. A gauche, Mélanchon a l'air décidé à ne laisser à personne d'autre que lui le privilège de porter au plus haut l'étendard de la connerie. Jean-Luc (je vais me gêner), baisse d'un ton, il y a suffisamment de porte-drapeaux avec un "C" majuscule qui s'époumonent à droite ; et mieux encore : tais-toi. " I drive a Rolls Royce cos' it's good for my voice... But you won't fool the children of the révolution.."

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