Glen Campbell est atteint de la maladie d'Alzheimer et propose un dernier album en même temps qu'il fait une tournée d'adieu avant de sombrer dans son propre oubli. Le truc qui fait mal, et fait du bien en même temps, c'est que l'album du créateur de "Whichita Lineman" est tout bonnement génial. Comment de tels destins peuvent-ils se nouer ? D'où vient la force qui illumine Glen Campbell juste avant de s'écrouler sur lui-même ? Comment cette force nous est-elle transmise par lui, par d'autres, qui sont pourtant au bord de précipices insondables ? Ce n'est pas anodin d'être fort, c'est une qualité qui ne s'embarrasse pas de bavardages, ni de démonstrations ; elle est taiseuse et intérieure, elle s'exprime dans la durée et la patience. Elle est l'opposée de la peur, dont elle est aussi la fille aînée. Ici, elle est chantée, louée, par et pour l'Amour. Et toujours, on en gardera la mémoire, tant qu'il y aura des hommes et des femmes pour s'aimer et se souvenir. Toujours ? Oui, tant qu'il y aura des hommes et des femmes pour dire "Toujours".
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