dimanche 30 octobre 2011

ET SI C'EST CA, ALORS CE SERA CA ! (Mais avec Etta James, sinon rien ! )

Got to get off, got to get off...

Out on the street
The summer heat
Boys playing games
Changing their names
Pulling tricks
Getting their kicks
All the way down
Let it ride

Meetin the stars
In funky bars
Shiny new cars
And back door lies
Trying to hike
Or any other type of ride
All the way down
Let it ride

Trying everythang now
Gotta check it out
Trying everythang now
Gotta check it out
Hey girl!
You want a blow?
Why not?
I got no where to go.

Benny the Albino
Says don't be a whino
Try these here flakes
They got what it takes
To make you a star
And change who you are
All the way down
Let it ride

Tell me were you satisfied?
Did you mix it?
Did you like it?
Oooh! Tell me was it good to you.
I wanna know did you make enough money?
Did you make enough money to go down in style?
Or did you find yourself just dying, dying, dying, dying, after a while?

Got to get off!
Got to get off!
I got to, got to, got to, got to, got to get off!
Please help me, help me!
To git off now, now!
Before I freeze, and before I can come up off my knees
And lose my key to freedom.
And I go, All the way down, All the way down.

"Je suis accro à l'Amour et je ne veux pas guérir !!!"

" Irrémédiable ", ça veut dire quoi, Monsieur ? Ca veut dire qui ne peut pas être remis en question, qui ne peut pas être altéré ou détruit. Dans mon cas, comme dans celui de Diana Ross, cela s'applique à l'Amour. Got it ? Yep Sir !

Produced and arranged by Hal Davis ( Motown producer).
HEY, DOC ! I DON'T NEED A CURE !

"I get up and nothing gets me down." ( David Lee Roth, bienfaiteur de l'humanité. Hum, hum !)

Je viens de m'imposer un traitement un peu rude, celui qui soumet les esprits et les corps de pas mal de gens en ce monde ; voilà le programme : vidéos de Rihanna, Beyonce, Lady Gaga... Je voulais voir un peu. Je ne suis pas déçu, ça fout les jetons et en même temps je sais de quoi il en retourne pour certains, et, du coup, ça booste à s'opposer, à offrir autre chose, à proposer d'autres voix pour échapper aux précipices qui nous tentent et nous avalent. Des chemins escarpés, vieux comme le monde, le long de la montagne qui peut s'écrouler ; des sentiers de pirates le long de la côte, que les phares et les douaniers n'arrivent jamais à baliser complètement. La lutte est incessante et durera tant que le monde durera. De toute façon, moi, j'en suis là....

PARCE QUE....

Everybody, gather 'round me
I got somethin' I wanna tell you

Listen, when you're on the bottom like I am today
Those around you are losing faith in what you're tryin' to do
There is only one thing a man can say
'You can't keep a good man down'

There've been mistakes and I've made a few
But oh, what a price I had to pay
Yet still they try to push me around
But they can't keep a good man down

There may be times when I'm feelin' low
I lose sight of the dream
But that's alright 'cause soon I know
I'll be back on top again, runnin' things, hey, hey

Treat a man like dirt, give him no respect for who he is
Expect something dirty in return
Oh, they're flyin' high up there, they've got a lot to learn
Because you can't keep a good man down

They shame me, blame me, tryin' to frame me
But they can't keep a good man
They can't keep a good man
They can't keep a good man down, whoa, whoa, whoa
They can't keep a good man down
ET JAMES BROWN D'EN RAJOUTER UNE COUCHE, BIEN A SA MANIERE... LOUD !!!

Laisser tourner pour entendre ce qui arrive derrière...

YOUNGBLOOD 2 : PREQUEL

Pour certains petits gars du rock, papa et maman s'appellent comme ça : Irakere, Clifton Chenier, Desmond Dekker, Daniel Lanois, Robert Mavounzy, Tony Allen...






C'EST A DIRE, PAR UN RETOURNEMENT FECOND DE L'HISTOIRE, LE TRIOMPHE DU FRANCAIS ET DE l'ESPAGNOL, LES AUTRES LANGUES DE L'ESCLAVAGE, AU PAYS DES YANKEES ET DES WASP. ET PLUS ENCORE, UN AUTRE TRIOMPHE DE l'AFRIQUE, QUI NE CESSE D'ABREUVER L'OCCIDENT EN SOURCES DE CREATION DEPUIS PLUS DE DEUX SIECLES.

U2 x 2 ça fait quoi ? La vie qui dure, dure...

La nouvelle génération a son U2 et je ne vais pas me gêner pour le signaler car c'est bon, parfois. Voici donc Coldplay, qui travaille d'ailleurs avec Bian Eno, comme U2, dans deux chants, lyriques à souhait, ou la belle voix de Cris Martin fait merveille. Le Paradis à la vitesse du son ? Et alors, pourquoi pas ?


Avant eux, il y avait ça. Bon sang, j'avais 16 ans.

Et, ça. Bon sang, j'avais 16 ans ! Encore! Oui, mais c'est bientôt fini. Quand ? J'en sais rien moi ! Vous avez de ces questions à la con ! Ayant entendu mon Requiem à cet âge là, je pense qu'il me reste de belles années, plus l'éternité.

YOUNGBLOOD

Il fallait du sang neuf au rock qui fatiguait un peu (tout le monde) depuis quelques temps ; il arrive, pour moitié par l'électro, pour l'autre par la musique latine et l'afrobeat, que des petits blancs becs osent enfin s'approprier. Gloire soit rendue à Fela Kuti et Tito Puente. Mesdames et messieurs, la main est aux américains.




Et Maintenant, parmi leurs maîtres à tous, les insurpassables Talking Heads reprenant Al Green dans : " Emmène moi à la rivière". Le clavier Jerry Harrison est tout bonnement grand.

HOP, HOP, HOP !!! HOP, HOP, HOP !!! Allez, zoukez !!!

Pas la pèche, le moral en berne ( ou en Suisse si vous préférez ), les zombies vous marchent sur les pieds, les cons frappent à votre porte sans arrêt. Il est des remèdes, en voici un, souverain. Givers, une bande d'américains de la Nouvelles Orléans particulièrement aptes à vous faire retrouver la liesse, qui était la votre avant.... ce que vous voudrez.

Danser, zouker, danser, jamais pleurer !

vendredi 28 octobre 2011

Faire simple.

Alors voilà, les deux plus grands groupes de rock ( exceptés 150 autres ) du monde, main dans la main, pour un joyeux anniversaire.

mercredi 26 octobre 2011

Faites des morts ! ( Ils vous le rendront bien.)

Je hais Halloween et son crétinisme infantile. J'aime la fête des morts mexicaine, exubérante et libératrice. Une vieille réminiscence de Malcom Lowry, peut-être... Féliz Dia des Muertos !

Et puis, tout compte fait, juste être là.

Un grand film, d'un bon metteur en scène avec un grand acteur. C'est pas suffisant ? Alors, ne le regardez pas, soyez là, c'est tout, ouverts et délicats, forts et disponibles, là.

A noter : une utilisation à peu près intelligente de l'insupportable premier mouvement d'"Ainsi parlait Zarathoustra" de Strauss ( Richard ).

Pas mieux, John ? Pas mieux. Alors on y va...

No comment !

L'amour, c'est pour tout le monde !

Clément Marot en était un drôle. De maraud. La preuve.

De celui qui ne pense qu'en sa mie

Toutes les nuits, je ne pense qu'en celle
Qui a le corps plus gent qu'une pucelle
De quatorze ans, sur le point d'enrager
Et au-dedans un coeur (pour abréger)
Autant joyeux qu'eu oncques damoiselle.
Elle a beau teint, un parler de bon zèle,
Et le tétin rond comme une groselle
N'ai-je donc pas bien cause de songer
Toutes les nuits?
Touchant son coeur, je l'ai en ma cordelle,
Et son mari n'a sinon le corps d'elle:
Mais toutefois, quand il voudra changer,
Prenne le coeur: et pour le soulager
J'aurai pour moi le gent corps de la belle
Toutes les nuits 


A part ça l'Amour ? 
Ben, toujours le même bordel.
Ca fait mal....

...et puis ça fait du bien.

En fait...

Toto le héros.

En France, on a  Louis de Funes. En Italie, ils ont mieux : Antonio Focas Flavio Angelo Ducas Comneno De Curtis di Bisanzio Gagliardi dit Totò.... Toto ; son nom sonne comme une mauvaise blague, mais c'est l'acteur le plus intimement proche des italiens, depuis maintenant quelques générations. Vous parlez de Toto à un rital et son visage s'éclaire instantanément. Et pour cause; voici le genre de délires dont il abreuvait son public à coup de 4 ou 5 films par an. Toto est grand et il n'eut jamais besoin de prophète.

samedi 22 octobre 2011

Tolérance zéro

Al, les salauds, ils ont remis ça ! Et pas qu'un fois en plus ! Multirécidivistes les gaillards ! Et apparemment personne n'a eu les couilles de leurs dire qu'ils filaient un mauvais coton ( façon de parler, je ne suis pas un Redneck, moi !). L'humanité ne sort pas grandie de toutes ces histoires sordides, mon vieux Malo, c'est moi qui te le dis. Je vais essayer de trouver un clip ou ils portent des lunettes. Ah bon, il y en a qui en ont déja ! Aie, aie, aie, aie, aie !

D'HUMOUR NOIR.

A ce niveau là, c'est plus un clip, c'est une pub pour l'apartheid. Le barbu à veste rouge est particulièrement gouleyant. A noter : la disparition miraculeuse des emmerdants journaux au détour d'un changement de plan. Enjoyyyyy....!!!!!!!!!!!

Allo, Malo, Qu'est-ce que tu dis de ça ?

jeudi 20 octobre 2011

JE COMPRENDS.

Vous savez comment on dit "inenvisageable" en anglais ?
Eh ben, c'est pas très compliqué : "out of question". C'est comme ça et c'est tout.

Pas de quoi en faire un drame. Parce que.....

Et il est "out of question" que je faiblisse la-dessus.J'ai fais longue route, trop longue pour flancher maintenant, et je suis d'accord. D'accord ? D'ACCORD !
D'ACCORD !!!

mercredi 19 octobre 2011

Quand les femmes le disent, les hommes fondent. Eux Aussi.

La splendide Emmylou Harris.

La non-moins splendide Mistinguett.

Deux façons de dire l'amour et les pensées qui vont (et sont) à l'être aimé. Sur ce, dodo. Faites de beaux rêves.

Sais-tu ce qui conditionne la possiblité de toute Magie ? Y croire.


Vas-y Stevie, chante pour nous, encore et encore....

Ce n'est pas fini....et encore, et encore...

Et là, encore, la beauté pure d'un art bâtard ( ce qu'il n'aurait jamais du cesser d'être ) : le cinéma.

ET MAINTENANT, MESDAMES ET MESSIEURS, LE BAUME ULTIME (ON Y CROYAIT PLUS) LA SOLUTION A TOUS VOS PETITS TRACAS..........

mardi 18 octobre 2011

LE CHIC, c'est chouette !

Vous vous rappelez de CHIC ? Il y a deux types de bonne musique disco. La jubilatoire; par exemple "That's the way I like it" de KC and the Sunshine Band. La mélancolique; des tubes du groupe Chic. Les yeux embué de larmes, on danse sa peine jusqu'à l'aube pour l'exorciser. Si vous croyez que "Le freak, c'est Chic" est une joviale ritournelle vous vous trompez, et je ne parle même pas de "Rebels are we ?", ni de "My feet keep dancing" et pas plus du truc ci-dessous. Je ferme les yeux, ma tête balance doucement, mes pieds bougent sur ce rythme lancinant, la musique me rentre dans le corps et le coeur. Je ne pense plus. Je ne pense plus qu'à ça dans la nuit sans fin qui m'avale et me consume.
"I'm not Clarck Gable....I give a damn."

dimanche 16 octobre 2011

BONJOUR !

Si nous ne souhaitons pas la bienvenue à quelqu'un quand il arrive dans notre monde, comment voulez-vous qu'il y trouve sa place ?

Dans mes bras...

Je ne vais pas en rajouter sur Glenn Campbell. Surtout que là, il déploie une panoplie imparable de talents qui font de ce morceau un très pur et très beau moment de joie et de Rock n' Roll ( Eh oui, les deux ne sont incompatibles).
Alors, il y a : un backbeat irrésistible, des handclapings joviaux, des choeurs chatoyants, une pedal-steel guitar déchainée, une guitare rock garage rugueuse et le tout s'appelle "In my arms". Une dernière chanson avant de partir. Un coup de maître. Une ouverture pour l'éternité. Echec et mat. Que ma joie demeure.
Je ne trouve pas la version studio, mais il y a celle-là où il joue avec ses fils et qui est géniale. Il les engueule, moitié sérieux, moitié rigolard. Attention au solo de guitare ! Ca passe, c'est passé. Quoi ? La Vie. Bravo Mr Campbell, vous avez fait plus que votre part du job.
Au dessous deux vidéos hommages. Le "Guitar man" popularisé par Elvis dans son show de 1968, interprété par Campbell en duo avec Jerry Reed. Et une magnifique version américaine du "Je t'appartiens" de Bécaud chantée en duo avec Bobby Gentry : " Let it be me".



Et pour en finir ( momentanément ) la très belle version de Johnny Cash du "Wichita lineman" de Campbell. enregistrée sous la houlette de ce dingue de Rick Rubin

PAREIL, L'AMI !

Un soir à Paris je me suis retrouvé très tard dans un bar du Boulevard des Italiens. Je jouais au flipper, j'étais triste, un brin parano, à moitié fou en somme, et cette chanson a commencé à passer dans la brasserie. J'ai failli pleuré. Peut-être l'ai-je fait ? Menteur ? Je l'ai toujours été. Un peu. Par peur ; car il faut que "la musique sonne super", alors...

Maintenant, je chante plus juste. Ma voix est plus grave. Tu m'entends ? Comme lui, là, en dessous, "I'm your man". Cohen chante ça et à la fin il récite son superbe "A thousand kisses deep". Je mets ce texte, plus bas.
The ponies run, the girls are young,
The odds are there to beat.
You win a while, and then it’s done –
Your little winning streak.
And summoned now to deal
With your invincible defeat,
You live your life as if it’s real,
A Thousand Kisses Deep.

I’m turning tricks, I’m getting fixed,
I’m back on Boogie Street.
You lose your grip, and then you slip
Into the Masterpiece.
And maybe I had miles to drive,
And promises to keep:
You ditch it all to stay alive,
A Thousand Kisses Deep.

And sometimes when the night is slow,
The wretched and the meek,
We gather up our hearts and go,
A Thousand Kisses Deep.

Confined to sex, we pressed against
The limits of the sea:
I saw there were no oceans left
For scavengers like me.
I made it to the forward deck.
I blessed our remnant fleet –
And then consented to be wrecked,
A Thousand Kisses Deep.

I’m turning tricks, I’m getting fixed,
I’m back on Boogie Street.
I guess they won’t exchange the gifts
That you were meant to keep.
And quiet is the thought of you,
The file on you complete,
Except what we forgot to do,
A Thousand Kisses Deep.

And sometimes when the night is slow,
The wretched and the meek,
We gather up our hearts and go,
A Thousand Kisses Deep.

The ponies run, the girls are young,
The odds are there to beat . . .

MES HOMMAGES

Une chanson pour vous, ma chérie.

Elle a des yeux qui voient la mer
A travers la pluie qui descend
Elle fait des rêves où elle se perd
Entre les grands nuages blancs
Elle ne sait plus le jour ni l'heure
Elle a des larmes au fond du cœur
Qui lui font peur

Oh ! mon amour écoute-moi
Déjà la vie t'attends là-bas
Non n'ai pas peur il faut me croire
La vie est belle même sans mémoire
Tu sais je te raconterai
Avec le temps tu comprendras
Elle n'entend pas ce que je dis
Et sa main dans ma main s'endort
Je voudrais être ce pays
Où elle s'en va chercher encore
Dans le miroir de son passé
Ce rêve qui s'était brisé
Un soir d'été

Oh ! mon amour écoute-moi
Un autre monde t'attend là-bas
Non n'ai pas peur il faut me croire
La vie est belle et notre histoire
Peut continuer quand tu voudras
Et tout sera comme autrefois

Oh ! mon amour ouvre ton cœur
Tu m'entendras
Pardonne le mal que je t'ai fait
Je ne te quitterai plus jamais
Oui mais demain dans mes cheveux
Je vois des soleils dans tes yeux

Oh ! mon amour
Une autre vie t'attend là-bas
Je t'aime tant il faut me croire
Le monde est beau et notre histoire
Peut continuer quand tu voudras
Et tout sera.........

mardi 11 octobre 2011

De l'avantage des bons metteurs en scène et des bonnes actrices

J'ai vu "Peccato veniale", "Péché véniel" en français, je devais avoir 19 ans. Ce film m'a procuré une des plus belles émotions érotiques de ma vie. Je ne sais pas s'il existe une version non sous-titrée en japonais dans le commerce. J'ai réussi à le revoir il y a quelques temps et c'était dans ces conditions-là. Bof, aucune importance en fait, Laura Antonelli est au sommet de sa beauté et de son magnétisme sexuel et le film est bon. J'ai vu un film avec Edwige Fenech dans un cinéma de séries B ("Le Royal"), bien avant mes 20 ans, j'avais triché sur mon âge. Je n'ai pas compris grand-chose, et guère ressenti plus. Trop jeune, film trop mauvais, potes navrants. J'ai redécouvert Edwige Fenech plus tard et je lui rend hommage car j'ai ressenti quelques excitations à la voir si avenante et court vêtue. Et puis j'ai compris la portée intrinsèque de certains des nanars dans lesquels elle avait officiés. Privilège de l'âge.
Allez, j'en recolle un autre avec Antonelli et Alessandro Momo. C'est du même metteur en scène que "Peccato Veniale", Salvatore Samperi. Celui-là c'est "Malizia". Je vous conseille le film en entier, il est sur Youtube.

Voir et revoir Renoir. Y jeter un oeil et une oreille, ce n'est pas trop demander.

Je mets ce film de Guitry pour plusieurs raisons dont la principale est sentimentale, et ce n'est pas la plus mauvaise. Dans une rencontre entre Michel Simon et Jean Renoir, filmée par Jacques Rivette, entre autres, au tournant des années 60/70, Simon parle de Guitry à Renoir et lui assure qu'il l'aurait beaucoup aimé s'il l'avait connu. Renoir, qui avait donc affirmé ne pas connaitre Guitry, bougonne un peu, ne semble rien moins que convaincu et, aussi, ne pas vouloir s'étaler sur le sujet, de peur de déplaire à son vieil ami qu'il a si bien dirigé jadis dans " Boudu" ou "La Chienne".
Et bien dans ce film rare - car l'idée qui l'anime est une idée passionnante et simple : garder trace - on peut voir dans le même cadre le grand Auguste Renoir peindre, le jeune Jean l'aider et le jeune Sacha entrer dans le cadre et parler aux deux. Ce film est émouvant car on y voit l'un des plus grands peintres de tous les temps au travail ; on peut y voir aussi ce qui constitua une partie de l'apprentissage de Jean Renoir, car aider un grand maître d'aussi près, voir et comprendre ce que, lui, voit et comprend, et comment il le crée sur la toile, ne peut être qu'une source sans fond d'inspiration ; et enfin on y voit le beau, très beau et jeune Sacha Guitry parler et blaguer avec le vieux peintre et en tirer lui aussi profit.
Plus tard Guitry et Renoir feront des films très différents, voire opposés, dans leur esthétique mais de très bons films. La création se passe sous nos yeux, je veux dire qu'elle a lieu et qu'elle se transmet. De l'avantage d'avoir des parents qui voient juste ; peut-être pour cela, faut-il cligner de l'oeil de temps en temps comme le fait Auguste Renoir.

jeudi 6 octobre 2011

ON PREND LES MEMES ET ON RECOMMENCE.

Avant, pour Frankie Valli. Dans les aigus, c'est lui.

Après, pour Alain Chamfort. Paroles de Gainsbourg.

FORT ? OUI, TRES FORT.

Glen Campbell est atteint de la maladie d'Alzheimer et propose un dernier album en même temps qu'il fait une tournée d'adieu avant de sombrer dans son propre oubli. Le truc qui fait mal, et fait du bien en même temps, c'est que l'album du créateur de "Whichita Lineman" est tout bonnement génial. Comment de tels destins peuvent-ils se nouer ? D'où vient la force qui illumine Glen Campbell juste avant de s'écrouler sur lui-même ? Comment cette force nous est-elle transmise par lui, par d'autres, qui sont pourtant au bord de précipices insondables ? Ce n'est pas anodin d'être fort, c'est une qualité qui ne s'embarrasse pas de bavardages, ni de démonstrations ; elle est taiseuse et intérieure, elle s'exprime dans la durée et la patience. Elle est l'opposée de la peur, dont elle est aussi la fille aînée. Ici, elle est chantée, louée, par et pour l'Amour. Et toujours, on en gardera la mémoire, tant qu'il y aura des hommes et des femmes pour s'aimer et se souvenir. Toujours ? Oui, tant qu'il y aura des hommes et des femmes pour dire "Toujours".

L'Amour : le Temps de deux chansons.

Je voulais mettre ces deux chansons, l'une gaie, l'autre triste. Trop mièvres ? Trop lyriques ? Finalement très vraies, peut-être. Simples mais avec de magnifiques suites d'accords. Ca me fait penser à cette autre chanson de Jackie Quartz : "Juste une mise au point". " Pour toutes les victimes du romantisme comme moi...." Flaubert aurait pu écrire ça. Allons, allons Jackie, Gustave, tout ça n'est pas si terrible, l'Amour et tout le toutim. Pas de quoi trucider Emma Bovary. D'ailleurs Bernard Frank disait que Mme Bovary pouvait être un splendide idéal féminin. Il a réécrit la fin du roman qui porte le nom de son héroïne et tout se termine très bien. L'Amour, le vrai, dure, dure, dure. Jusqu'au bout et même après. Ce qu'on y met, ce qu'on y gagne, personne ne peut le prendre. Un investissement pour l'éternité. " L'éternité à la portée des caniches." disait ce cinglé de Céline. Question de point de vue. Moi, je ne vois qu'une seule chose à faire : L'Amour. Contre et avec le Temps.

dimanche 2 octobre 2011

QUELLE ALLURE ! LENNON vs JAGGER.

J'ai trouvé ça sur le net, c'est assez marrant. On y voit un John Lennon, malicieux et mal commode comme souvent, humilier ce pauvre Jagger en trente secondes. Celui-ci finit en sex-toy abruti et lubrifié, prêt à l'emploi, annonant sous la férule de Lennon une chanson des...... Beatles. Lamentable. Décidément, entre les deux groupes, les deux hommes, il n'y a pas photo, comme on dit sur les champs de course.

A part ça, j'ai chez moi un album des Stones, où se trouve une version de ce qui suit, qui a un son tellement pourri que ça en devient extraordinaire. Deja que ce morceau doit beaucoup au producteur (l'auteur, je n'en parle même pas, c'est Otis Reding...), alors quand le pressage s'y met.....on est peu de chose.

samedi 1 octobre 2011

KAREN ! JE T'AIME !

Splendide comme un chant d'oiseau.

Trop spéciale pour exister, trop talentueuse pour partir avant d'avoir fait de belles choses.
Parfait, ce n'est pas trop, dans ce cas précis. Le cas Karen Carpenter

KAREN, I LOVE YOU !

L'AMOUR avec un grand M comme dans MUSIQUE

Alors voilà, Daniel regarde Jacqueline jouer du piano et ils plaisantent ensemble. Ils s'aiment. D'habitude c'est Daniel qui joue du piano alors il se moque gentiment de Jacqueline, un peu. Et puis Jacqueline se lève et va sur une petite estrade. Elle écarte les jambes et y met le violoncelle. Il commencent à jouer, Daniel se met alors au service de celle qu'il aime. C'est tout le corps de Jacqueline qui joue mais on voit bien que ça sort de là, d'entre ses jambes; elle a les plus beaux genoux du monde, de très beaux cheveux aussi, longs et blonds. Elle sourit, elle rit, elle est radieuse. Daniel la regarde. Il sait que bientôt, juste après la prise pour ce film peut-être, il pourra se glisser entre les jambes de Jacqueline et qu'ils joueront un autre genre de sonate. Nous n'en serons pas, heureusement. Il n'y aura pas de film. Mais on peut imaginer, à voir le simple plaisir qu'ils ont de jouer de la musique ensemble que leur duo sexuel sera une aussi belle musique que celle que l'on vient d'entendre et même, privilège du voyeur cinématographique, de surprendre, étonnés et réjouis, même pas honteux.
C'EST L'AMOUR, LIBRE ET VIVANT, QUI FAIT CET EFFET LA..

Pour les a-mateurs  le second mouvement de la sonate pour violoncelle Op 99 de Brahms par Du Pré Et Barenboïm. L'Amour plus l'Amour de la Musique, non, l'Amour en Musique; non l'Amour de la Musique .Ah ! je ne sais pas....
L'AMOUR, LA MUSIQUE.

I BELIEVE IN A THING CALLED LOVE (Autant l'admettre)

Le révérend Solomon Burke dans ses oeuvres. Bonnes, bien sur.

Ella dit la VERITE.

Dave, pas Chuck, Dave.

C'est comme ça et pas autrement.

Un mort, bien sous tout rapport, bien blanc, bien mort. En léger différé du paradis de la soul blanche, genre mineur, mais appréciable.