mercredi 23 mars 2011

La mort d'un Monstre

La mort d'une des plus grandes salopes de tous les temps. C'est pas moi qui le dis, c'est le cinéma. Dans les films, dans les photos des studios, dans la presse people :
un "Monstre Sacré" comme ils disent. Bonne actrice ? Aucune idée, aucune importance, comme pour les autres. Ce qui compte c'est la dose de sex appeal et comment on le montre. Toujours, le plus crûment possible. Elle semblait y prendre un certain plaisir, on peut même dire qu'elle y excellait. Certaines femmes sont faites pour rencontrer le Cinéma.

samedi 19 mars 2011

La mort de Barry.

Ca se passe de commentaire. Ou plutôt l'éloge des Fun Lovin' Criminals en est un bon. L'album de 1994 d'où est tiré le morceau ci-dessous est idéal pour une soirée intime avec une femme ( ou un homme, une shemale, que sais-je encore???????)
Un autre Big voice noire éteinte, elle aussi, encore en dessous. Je regrette de n'avoir pas pu le voir en concert au moment de la sortie de son album "Branded" d'où est issue cette version du "Summer in the city" de John Sebastian. Je suis allé à Paris, excité comme une puce et ce n'est qu'en arrivant à l'Olympia que j'ai appris qu'il avait annulé son show pour cause de maladie bénigne et intempestive. Hayes aura encore le temps de sortir le "tube" "Chocolate Salty Balls" ( une connerie hilarante) pour le film tirée de la série animée "South Park" dans laquelle il est la voix du personnage "Chef ", un cuistot black légèrement érotomane. Ce rôle et la chanson lui apporteront une gloire mondiale qu'il n'avait pas atteinte jusque là mais, soyons clair, c'est "peanuts" à coté de sa musique des 70's et autre pépites plus tardives.
Tout ça sans mentionner le tamdem de compositeurs qu'il formait avec David Porter pour STAX et qui a permis à nombre d'artistes de la maison de Menphis d'enfiler les tubes comme des perles.




mardi 15 mars 2011

La mort de Barry.

John Barry est mort. C'est curieux, à écouter les musiques qu'il a faites pour la série des James Bond advient une désagréable sensation. On voit immédiatement arriver des images, n'importe lesquelles, mises en scène d'un manière très précise, spécifique, un stéréotype effrayant qui  a enfanté des tas de rejetons bien au-delà des films produits par Albert Broccoli. La musique devient inductrice de la mise en scène. C'est embêtant, en y pensant deux secondes, quand on entend les B.O. d'hier et d'aujourd'hui. Ca fait des films navrants, de " 007 " à  " Rocky 12 ". Remarquez que ça fait un paquet de temps que la plupart des films sont de cet acabit. Depuis le début, c'est limite, c'est vite devenu insupportable. Paul Vecchiali vient de sortir une  "Encinéclopédie des cinéastes français des années 30 " pour ceux que ça intéresserait. Les années trente.... Tout part de là !!! Je veux dire les années 1830, bien sur. Mine de rien, on a du mal à se désembourber du XIX siècle, J'y reviendrai.
LUI AUSSI !!!

jeudi 10 mars 2011

C'EST LE PRINTEMPS !!!

Ah purée! ce qu'il fait du bien ce Printemps Arabe en afrique du nord et ailleurs. Ailleurs ? C'est quand le Printemps Arabe en France ? Vite ! ( comme dit l'autre fou), plus vite alors !
Et vlan encore un petit Iness Mezel ! Si elle part en bateau, je veux bien aller avec elle. N'importe où y compris en France.

Et là Bing ! un morceau génial par la reine Cheikkah Rimitti. A chanter à l'envie dans toutes sortes de circonstance. Mais place, les amis.......la voilà !!!
J'en ai marre, c'est fini !

mercredi 9 mars 2011

Alors, on danse ?

Il parait, je dis bien il parait, parce que je ne l'ai jamais entendue, qu'une sorte de fumiste belge, dont j'ignore le nom, a fait ou fait un tabac avec une stupidité dénommée " Alors, on danse ?" On m'a dit que l'ineptie des paroles le disputait à la nullité de la musique. Soit. Je ne m'étonne plus de rien, même pas de la future élection de Marine Le Pen qui me semble  d'ailleurs aller de soi étant donné l'état  de dépression collective qui assomme les français. Bientôt la démence. Elle arrive.
Et donc, dansons et quitte à guincher autant le faire en bonne compagnie et dans une belle ville. Maintenant c'est Le Raï qui fait remuer à Alger et je n'y trouve rien à redire, mais alors rien à redire du tout, ni quand on le danse à Saint Ouen, mais c'est un blog années trente, si je me souviens bien, alors du fond de ma mémoire des images, vues, revues, corrigées me viennent
: Fréhel.

Jean Gabin et Mireille Balin se séduisent.

Slimane veille, il arrêtera le super héros Pépé le Moko. C'est comme ça et pas autrement. " Ca me rappelle le 14 juillet, quand j'étais petite, aux Gobelins ...." Et vous, ça vous rappelle quoi ? Est ce qu'on grandi seulement, ne serait ce qu'un peu ? Je ne sais pas.
On danse ?

lundi 7 mars 2011

L'enfance de l'Art

L'autre jour j'entendais Darius Milhaud à la radio parler des années 1920. Il disait : " Ce n'était pas les "silly twentis" dont on parle parfois en amérique, c'était une époque d'intelligence, de grande création, de liberté et où on pouvait faire N'IMPORTE QUOI A CONDITION QUE CE NE SOIT PAS N'IMPORTE QUOI !" . Qu'est ce donc que ne n'importe quoi qui n'en est pas un ? C'est simple : une oeuvre artistique peut-être novatrice, révolutionnaire, elle peut excéder tout ce qu'on a vu ou entendu avant elle à la condition qu'elle soit  JUSTE. Cette JUSTESSE, à qui est un peu ouvert d'esprit, se sent très vite et on sait assez rapidement qui passera le cut de la postérité. Darius Milhaud a composé " La Création du Monde" en 1923 sur un argument de Blaise Cendrars avec des décors signés Fernand Leger. Ci dessous une version qu'en donna " Lennie" ( Bernstein) en 1976. C'est tout sauf n'importe quoi. Ca ne l'a jamais été et sa valeur en tant qu'oeuvre singulière et universelle est toujours plus précieuse. Génial ? Ben oui, tout simplement génial.

En  1928, soit cinq ans plus tard, Anton Webern donna son Opus 21 qui déconcerta presque tout le monde. Ce n'était  pas  " n'importe quoi " et il fallait à l'époque un oreille particulièrement ouverte et saine pour s'en rendre compte. Maintenant c'est un  "classique " qui vous attirera beaucoup de défiance et de moqueries si vous le faites écouter à ceux dont la JUSTESSE n'est pas la préoccupation. La JUSTESSE n'a pas d'époque, elle est de tous les temps, ces ennemis, obtus ou intéressés, généralement des commerçants de masse sont les mêmes depuis le début. Ceux-ci sont fous de JUSTICE et ne vivront heureux que si " quelqu'un " ( eux-mêmes, Dieu, L'Etat, le Diable....) leurs donne ce qu'ils estiment être leur du. J'aimerais bien savoir ce que c'est, depuis le temps.......?




Par parenthèse en 1976, il y avait ça .......

THE MESSAGE IS IN THE MUSIC !!!!

samedi 5 mars 2011

Uncle Jazz

AND NOW,
SOME JAZZ !!!!

Ne prêtez attention à la vidéo ci-dessous. Just listen.

AGAIN?
ALLRIGHT !

vendredi 4 mars 2011

La mort de la Tata d'Orphée

Qu'est ce que c'est donc que les 20 % du cinéma restants qui ne seraient pas de la monstration de femmes ? C'est le cinéma homosexuel, non ? Il nous montre des femmes, bien sur, mais toujours sous un REGARD différent que celui que nous propose le cinéma d'exhibition de femmes au profit des hommes, car le regard des homos sur les genres sexuels est bien évidemment autre,  comme l'est leur désir de l'autre.
Bien souvent les films homos sont les plus surprenants et les meilleurs, ceux de Whale, Eisenstein, Fassbinder, Murnau, Cukor, Vecchiali, Morrisey par exemple. Sans oublier Hawks, Boettticher, Godard et d'autres plus ou moins conscients de ce qu'ils refoulent souvent fortement.
Une exception notoire : Visconti, que je trouve barbant.
Et tiens, puisque on parle de lui cet an ci.....

mardi 1 mars 2011

La mort de.. Ah, non, pas encore ? D'accord...

Y m'énerve Chamfort des fois, y m'énerve. Oh et puis non, il est bon le salaud. Le duo est carrément érotique ( la petite sait y faire, nom d'un chien borgne )
Turboust à la manoeuvre.
C'est comme les deux autres là, c'est bon, toujours et encore bon. Rageant ? Rassurant ? Je ne sais pas.... Jours de lumières, alors. OK, On y va .

La mort des femmes de Toto

Annie Girardot est décédée. Jane Russel aussi. Peu importe ? Oui ça n'a pas grande importance. Simplement il ne faut pas oublier que le cinéma c'est à 80 % MONTRER DES FEMMES. La monstration peut être plus ou moins violente. Elle l'est toujours au fond, par nature. Démonstration de la monstration féminine dans un film de Michael Powell : "Peeping Tom ". Blake Edwards, lui, montrait sa femme avec une grande délicatesse, lui donnant toujours des rôles forts et emballants, la travestissant en homme dans un sommet de ce ressort comique ( "Victor, Victoria") qui est le plus fort et le plus beau jamais inventé. Blake Edwards est une exception rare. Il  sait ce qu'il fait en nous montrant Bo Derek, dans "Elle" ( Ten") et le miroir trompeur et déformant des images de la beauté et en particulier des images de la beauté au cinéma. Il connait ce pouvoir mortifère des images. Il nous explique comment le personnage de Dudley Moore retombe sur terre après un décollage quasiment inhérent à la quarantaine et ,du coup, dans les bras de sa femme, de sa véritable égale et partenaire,( jouée par celle d'Edwards, Julie Andews). Bo Derek,elle, ne cessera d'être "exposer" au cinéma par un mari sadique et manipulateur. Ce fut violent pour elle. Mais l'idée derrière tout ça c'est de laisser les représentations pornographiques et fausses au vestiaire (de footeux) et de trouver une partenaire, une amie, une complice, une femme quoi qui ne soit pas le reflet de ce qu'on attend que soit la feminité mais juste une personne, une FEMME, l'autre absolument, définitivement, à la vie à la mort, pour nous les hommes.
On ne peut pas faire l'amour avec UNE IMAGE !
La preuve ci-dessous.
En dessous, bah, une belle chanson par Alain Chamfort ( Musique : Barry Manilow, Paroles de Jean Michel Rivat )