dimanche 29 août 2010

Faire du profit. Faire profiter.

L'impeccable Paul Weller avec son complice de l'époque, Mick Talbot chantant l'argent et ses différents usages. Paul Weller a toujours su comment gagner de l'argent avec son art et quoi en faire : de l'art encore. En dessous le même gars dans une version d'une de ces meilleures chansons post-Style Coucil ( rien que le nom du groupe montre qu'il a vraiment tout compris !). Et avant une très belle chanson du dit Style Council (two live shots). Avant encore les Jam dans deux de leurs singles chiadés, beaux et intelligents qui tapaient immanquablement la première place des charts anglais. Autres temps, autres moeurs !
The Style Council : Money go round

Paul Weller : Sunflower

The Style Council : Long hot Summer

Second comin; Dub kind

The Jam : Strange town & Tales from the riverbank

Fabrice Luchini ou le Triomphe de la Psychanalyse

On avait Terzieff, Bouquet tient le coup mais pour combien de temps ? et maintenant il faut se farcir Arditi et ça. C'est ce truc là qui est vraiment déprimant !
Ci-dessous : personnalité histrionique, individu encore asexué, amoral, cyclotomique, infantile, geignard, quasi débile, vulgaire, d'extrême-droite, bref tout comme son modèle Louis Ferdinand Céline.
Mais surtout un ACTEUR PATHETIQUE et un TRES MAUVAIS LECTEUR. Ca marche quand même pour lui et il va bien. Un imbécile heureux, donc. Profitez-en bien, on a pas tous les jours l'occasion de voir un crétin aussi parfait en pleine possession de ses moyens.

Soyez en bonne santé et intelligents, regardez ça puis éteignez l'ordi et allez profiter de la plage. Au bord de la mer, en bordure de l'infini, amoureux. Et puis souriez en pensant que le maître de cette chose (L.F.C.) disait :"L'amour, c'est l'infini mis à la porté des caniches." Et embrassez vous à pleine bouche, les pieds dans le sable, la peau sensitive et tannée tout à la fois, nus ou presque, les sexes s'alléchants l'un l'autre. Loin, loin, très loin des cabinets de psychanalystes.

samedi 28 août 2010

SIC SEMPER TYRANNIS

CLARA = CARLA
BENITO = NICOLAS
DES HISTOIRES VONT RESURGIR.
LES EMPIRES, LA MISERE, LA XENOPHOBIE, LES SURHOMMES, LA GUERRE, LES CAMPS, LE CHAOS, LA MORT.
UN (ARRIERE) AVANT-GOUT......

Woooouuuh ! Je ne sais pas pourquoi. (Mais c'est là !)

Le premier qui me dit que c'est Jimmy Page qui assure la partie guitare, je lui fais une grosse tête.
PETE TOWNSEND FOREVER !!!
(Tiens, il est toujours en vie lui ?!?)

LA RELIGION DE SARKOZY

" Il est à croire que l'empire intellectuel du plus grand nombre serait moins absolu chez un peuple démocratique soumis à un roi, qu'au sein d'une pure démocratie; mais il sera toujours très absolu, et, quelles que soient les lois politiques qui régissent les hommes dans les siècles d'égalité, l'on peut prévoir que la foi dans l'opinion commune y deviendra une sorte de religion dont la majorité sera le prophète."
             Alexis de Tocqueville "De la Démocratie en Amérique" 

Quelle est donc la foi commune, La religion dont Sarkozy et sa majorité sont les prophètes en France ? Elle tient en quelques lignes fortes : racisme désormais institutionnalisé, xénophobie assumée et proclamée ( la fille adoptive de Jacques Chirac, mentor de Sarkozy, d'origine Vietnamienne a déclaré que " les Roms vivent comme des rats"), fascination des masses pour les " People" qui vivent une sorte de vie rêvée à leur place ( un cauchemar, en fait). Culte de l'effort individuel productif souffrant jusqu'à ce que mort s'en suive ( il faut "en chier" pour être un homme ); culte du beau, sacralisé et créé par la publicité et le cinéma, entre autres; du crétinisme revendiqué ( " On se prend pas la tête": effectivement quelqu'un s'y est installé à votre place et en a pris le contrôle ) et du "en forme" via un matraquage incessant de tous par les médias les plus puissants, d'ailleurs contrôlés par le prophète Sarkozy et ses émules. Exacerbation des rancoeurs de tous contre tous, fonctionnaires contre travailleurs du privé, cadres contre employés, chrétiens contre musulmans.
Quels sont les moyens employés pour promouvoir "cette sorte de religion" ?
Dérégulation totales des échanges économiques et financiers dans le but de faire toujours plus de profits pour une minorité restreinte et très active sur le plan du pouvoir "intellectuel"; utilisation indécente et forcenés de ces ultra-profits pour faire tout et n'importe quoi ( Tout est possible si on y met le prix); déréalisation constante du monde par la création d'une autre monde virtuel, fluide, sans contraintes, libérés des exigences du Temps et de l'Espace ( Le monde est dans votre salon pour les plus défavorisés via la télévision, il est partout accessible d'un coup de jet privé pour les hypers riches. Problème le monde est devenu le même partout, de Shangai à Miami, de Moscou à Istanbul les mêmes méga-sociétés privées imposent leurs "marques" sur la planète. Le soleil de Tahiti est le même que celui de la cote d'Azur, or un peu d'Histoire montrerait que c'est faux, Cf "l'Identité française" de Fernand Braudel. Confiscation du capital et des moyens de productions par une minorité très agissante et ultra-puissante à même d'effectuer les manipulations des médias et du monde nécessaire pour qu'elle puisse le posséder et le vendre en rêve, "comme au cinéma" ou au cinéma en même temps. Promotion de toutes les formes d'esclavage, subit ET volontaire, grâce aux manipulations de l'incessant flux de populations, de capitaux, d'images aux mains de quelques uns se serrant très forts les coudes implicitement ( de la Camorra à la C.I.A , en passant par le lobby pétrolier et le Mossad et tant d'autres, français, ceux-la ). Propagation de l'idée maîtresse de la sur-jouissance, de la sur-Vie  par la surconsommation de tous les biens et de tous les êtres comme seul objectif possible et souhaitable à atteindre par l'être humain : " Si tu n'as pas une Rolex à cinquante ans c'est que tu as raté ta vie." Jacques Séguéla
Quelque chose d'autre est-il possible et souhaitable pour l'humanité et surtout ceux qui la composent, les personnes ? Je le crois, j'en la conviction profonde, je débattrai, je me battrai pour la faire partager et si l'humanité veut se détruire elle-même, je me battrai pour empêcher ce désastre, en ayant bien à l'esprit les leçons du Freud de "Malaise dans la civilisation" ,c'est à dire, le Mal existe, il est consubstantiel à l'humain.
Car les motivations principales de Sarkozy sont PROFONDEMENT la MALVEILLANCE et la HAINE de l'AUTRE 

vendredi 27 août 2010

Sottises

Raymond Aron, à son corps défendant, a suscité une des phrases les plus stupides que j'ai jamais entendue : " Il vaut mieux avoir tort avec Sartre que raison avec Aron. " A ce compte là il n'est pas étonnant que la pensée soit défaite comme dit Finkelkraut (rock). Et pourquoi pas enfoncer le clou de l'ineptie avec amertume et sourire, ça peut donner ce genre de conneries : "Il vaut mieux avoir tort avec Valery que raison avec Suares", " Il vaut mieux avoir tort avec Barthes que raison avec Paulhan ", ou encore " Il vaut mieux avoir tort avec Althusser que raison avec Berl". Ca peut mener loin : " Il vaut mieux avoir tort avec Platon que raison avec Aristote", " Il vaut mieux avoir tort avec Heidegger que raison avec Husserl" etc, etc, etc. Penser à l'envers est une chose, le revendiquer haut et fort une autre. La bêtise tue aussi surement et violemment qu'un G.I Joe en Irak, surtout quand elle est "décomplexée" comme notre droite française actuelle qui ose tout ( je renvoie à la citation très célèbre d'Audiard sur les cons) et se permet toutes les infamies.
MAIS, en France, maintenant, plus personne ne raisonne ni ne pense, je propose donc à votre sagacité cette phrase à méditer :"  Il vaut mieux avoir tort avec Onfray que raison avec BHL." Je sais, ça fait mal. Essayez donc de tirer une leçon profitable ( comme John Mahoon dans "Moonfleet") de cette sentence effrayante. Je ramasse les copies dans un siècle ...ou dix secondes si vous êtes vifs.

mercredi 25 août 2010

Kes Miséreux

Franchement les films que Ken Loach enfile comme des perles depuis qu'il a repris le collier au cinéma dans les années 90 m'intéressent moyennement. Ils se ressemblent tous et Loach semble prisonnier de parti pris politiques qui bride son esthétique en l'inclinant vers un vérisme revendicatif peut-être louable mais indigeste. ( La preuve, il a eu la Palme d'Or à Cannes récemment. Ca, c'est de l'enterrement de première classe.). Pourtant il a tourné dans les années 70 des films audacieux sur des thèmes non moins politiques et "sensibles" que les plus récents : l'enfance pauvre, la folie dans la société, l'Histoire etc etc...Ces films, réalistes et presque expérimentaux pour l'époque, sont emplis de grâce et de gravité que  Loach a su mariées de manière inédite et c'était là sont plus grand talent. L'émotion affleure sans cesse, sans pourtant jamais nous privé de notre liberté de regardeur actif ce qui est l'apanage du grand Art et qui n'arrive que rarement au cinéma, art de la "Direction" par excellence. Du coup on ressort de ces films un peu sonnés mais extrêmement lucide, peut-être plus intelligent et plus ouverts, prêts à une lente décantation qui laissera trace, sans que nous ayons eu jamais l'impression de recevoir une leçon de morale ou de savoir-vivre, travers dans lequel l'auteur tombera plus tard. ( Et encore, lui, ce n'est rien mais comment, comment supporter un film de Haneke ? Ca, ça me dépasse.). Pour célébrer cette façon d'être artiste, la meilleure à mon goût, je met en ligne ci-dessous un des passages les plus émouvants de "Kes". Le jeune Billy Casper, paria jusqu'à l'asphyxie, survivant d'à peine 11 ans y explique à ses camarades de classe, dont il est la tête de turc assumée et habituelle, comment il a apprivoisé un jeune faucon . Que la caméra est subtile, douce et sèche à la fois ! Quelle appréciable juste distance et absence d'effet ! Soudain on VOIT quelque chose. Même si vous ne comprenez pas l'anglais vous allez saisir de quoi il retourne., Pour l'enfance, pour un art qui ne soit pas enfantin, ce qui est l'enfance de l'Art. Pour elle aussi alors, un extrait de "Kes" de Ken Loach (1969).

lundi 23 août 2010

ET BEN VOILA !

Franchement... Hein ...! C'est-y pas beau ça ?

Blow baby, blow !

Ou alors, dans le genre :" Demain, j'attaque la face nord de l'Eigger en talons aiguilles et string ficelle D&G, avec pour seul matériel une corde de basse et mon mascara ", y'a ça aussi.

C'est le pied, non ?
A noter : Rick James fut le chanteur d'un groupe de Rythm and Blues des sixties dont le guitariste n'était autre que ......Neil Young ! Waouh ! Superfreaky !

Nota Bene : Vous voyez, c'est avec ce genre de conneries de goût dénaturé que j'ai raté ma carrière politique. Parce que moi aussi, je partimes cinq cent, la fleur au fusil, à l'assaut des plus hautes fonctions qu'un mandat populaire puisse offrir ! Mais avec ce genre de prompt renfort j'ai préféré me saborder en rade de Cadix ! Et oui, il a bien fallu calmer la Sainte Ire des Dieux de la décence et  de la tenue ! Résultat : je ne serai jamais Président de la République. Et pourtant quand je vois ce que je vois maintenant.... je me dis qu'à un moment donné j'aurais du renflouer la flotte et hisser le pavillon sur le mat du Rick James !

Schizophrénie, Funk et petites Pépés

Quand un homme se connait, connait son art, ça donne ça. Introducing Morris Day en pleine auto-analyse, après des heures de fascination/dégoût narcissique devant son miroir. Quelle est la couleur du succès ? Il n'en a aucune et les a toutes. Un drame, quoi ! Go, Morris, it works for me !

The Commitments : Les Vrais !!!

Il y a t-il une différence entre les deux vidéos de punk-rock ci-dessous et la vidéo funky du post précédent ? Non. Je vais vous dire pourquoi, bien que cela semble étrange au premier abord. Vous savez ce que c'est que l'Art "engagé" ? Ce n'est pas revendiquer je ne sais quoi dans les paroles d'un chant plus ou moins militant à ficher le frisson à n'importe quel nazillon ( ou Sarkoziste ou Trotskiste ). C'est être engagé dans son Art jusqu'à la mort et pour toute la vie. Engagé à creuser sa voix, celle qui porte et envoie en l'air depuis cette terre, sans fusée, pour nous montrer ( on ne les voit pas sans ça !) les étoiles et la nuit, du quark au quasar, du cri du nouveau-né au dernier soupir du mourant, toujours en train de REDIRE ce qui a été dit et oublié, PARCE QUE CA DOIT ETRE FAIT COMME CA ! Art "engagé" ? Art OBLIGATOIRE, oui ! Si vous croyez que Joe Strummer pensait autre chose et que Morris Day fait autre chose, vous vous trompez. Et si vous croyez que le fait de savoir ça arrange leurs (mes) affaires, vous vous trompez aussi. Je vous renvoie à l'inoubliable Serial : "L'enfer du devoir" MAIS aussi à cet autre : " Les routes du Paradis ". Résultat : je vais laisser le mot de la fin à Robert Wyatt reprenant, non pas " Hasta Siempre Commodante Che Guevara" mais la dite chanson revue et corrigée par Chic  :" At last I am free". Engagement quand tu nous tiens.....libres !


dimanche 22 août 2010

Post Scritum ( non triste ) au 15 août !!!

La mémoire me revient, j'avais oublié celui-là. Ou quand frimer devient un Art et l'Art de la Frime l'Art ultime de Vivre. Attention ! les règles sont strictes : No Sex. Onanisme et costard-cravate obligatoires. Mais vous soulevez la nana de Quincy Jones à tous les coups, Jack Nicholson bave d'envie devant vous et Donald Trump dégage de votre soleil. Ca en vaut la chandelle (Ouh Ouh Ouh Ouh ) ? Jugez par vous-mêmes.
A noter, la vidéo est signée Julian Temple, l'auteur des documentaires " The Filth and The Fury " (sur les Pistols ), " Oil City Confidential " ( sur Dr Feelgood ) et d'autres trucs sympathiques... Un bien brave homme.
The Time : Jerk out
Vidéo indisponible par coup de mégalomanie de Prince et Morris Day qui sont devenus imbitables. Vous l'avez plus la main, les gars, vous l'avez plus. C'est comme ça. Il serait plus intelligent de laisser ceux qui veulent se servir le faire et ceux qui veulent bien payer pour vos vieux tours de magie allonger l'artiche.

lundi 16 août 2010

Oh Mary Oh

C'est l'Assomption, alors voici "Mary" de Neil Diamond, puis "Handsome Molly" est venu. Je sais vaguement comment mais je ne veux pas trop le préciser. Doc Watson en second, donc.

dimanche 15 août 2010

samedi 14 août 2010

Bander avec les morts

Dans " Entre onze heures et minuit" louis Jouvet dit à Madeleine Robinson : " Je bois à mon Désir car sans lui Aimer n'est qu'un verbe neutre et passif "
Jouvet à joué avec Suzy delair dans les deux films dont les extraits se trouvent ci-dessous. Peut-être entre deux prises, autour d'un cordial, lui a t-il dit une phrase de ce genre. Ou alors : " Oh Suzie Q I love the way you talk, I love the way you walk, my Suzie Q..." Jouvet n'a pas inventé le Désir, ni Dale Hawkins, ni Suzy Delair d'ailleurs. Ca tiens depuis le début ce truc là et tiens, je bande.
C'est toujours la même histoire...merveilleuse !