Pendant ce temps là en France Osvaldo Cavandoli a droit à un générique traduit de l'Italien. En gros, on enlève le "e" de "Fine" et c'est parti.. Quand au charabia rital, les traducteurs ont eu la bonne idée de ne pas y toucher.
vendredi 25 juin 2010
I got rythm....or not
Fozzie est décidément un piètre chanteur. Heureusement Rowlf a une solution ingénieuse. Quant au présentateur du journal TV, eh bien, il expérimente les risques du métier de fidèle reporter.
dimanche 20 juin 2010
HARDCORE FOR KIDS
Massive Attack est vraiment un groupe de nazes qui feraient mieux d'arrêter le chichon pour passer aux Partagas. Et là, paf, il ont sorti un bon morceau qui justifierait presque à lui seul l'existence de l'ennuyeux et pathétiquement pauvre " Trip-Hop". Mais attention ! il n'y a pas de secret ni de miracle ( enfin, pas là ). Le titre est signé Smokey Robinson, qui l'avait composé et écrit pour les Marvellettes et c'est Tracey Thorn qui enchante le tout de sa voix incomparable d'ange lesbien (ce que permet la langue française tout de même !)
Alors en dessous des Massive Attack, que je laisse volontiers à la culture des orties qui font rire (enfin, à ce qu'il parait), il y a une vidéo illustrant l'original des Marvellettes qui est tirée de la série "Gilligan's Island" et ça, ça c'est vraiment toute une histoire, une sacrément drôle et bandante d'histoire américaine. Alors, Ginger ou Mary-Ann ? Je ne trouverais probablement jamais la réponse. Comme tout le monde.
Everyday brings change,and the world puts on a new face
Sudden things rearrange, and this whole world seems like a new place
Secretly i been tailing you
Like a fox that prays on a rabbitt
Had to get you and so i knew
I had to learn your ways and habits
Ooooooh, you were the catch that i was after
I looked up and i was in your arms and i knew that i was captured
What's this whole world comin to
Things just ain't the same
Any time the hunter gets captured by the game
I had to lay such a tender trap
Hoping you might fall into it
Love hit me with a sudden slap
One kiss and then i knew it
Ooooooh, my plans didn't work out like i thought
'Cause i had laid my trap for you but it seems that i got caught
What's this whole world comin to
Things just ain't the same
Any time the hunter gets captured by the game
Ah yeah, yeah yeah, hey yeah
Alors en dessous des Massive Attack, que je laisse volontiers à la culture des orties qui font rire (enfin, à ce qu'il parait), il y a une vidéo illustrant l'original des Marvellettes qui est tirée de la série "Gilligan's Island" et ça, ça c'est vraiment toute une histoire, une sacrément drôle et bandante d'histoire américaine. Alors, Ginger ou Mary-Ann ? Je ne trouverais probablement jamais la réponse. Comme tout le monde.
Everyday brings change,and the world puts on a new face
Sudden things rearrange, and this whole world seems like a new place
Secretly i been tailing you
Like a fox that prays on a rabbitt
Had to get you and so i knew
I had to learn your ways and habits
Ooooooh, you were the catch that i was after
I looked up and i was in your arms and i knew that i was captured
What's this whole world comin to
Things just ain't the same
Any time the hunter gets captured by the game
I had to lay such a tender trap
Hoping you might fall into it
Love hit me with a sudden slap
One kiss and then i knew it
Ooooooh, my plans didn't work out like i thought
'Cause i had laid my trap for you but it seems that i got caught
What's this whole world comin to
Things just ain't the same
Any time the hunter gets captured by the game
Ah yeah, yeah yeah, hey yeah
CHAMPIONS DU MONDE !!!
Alors comme ça l'Equipe de France serait éjectée de la Coupe Du Monde ? Mais c'est une blague ou quoi ? Allons, allons, pas de panique, il faut savoir raison garder. Ils sont toujours là nos Champions du Monde, les voilà.
Christian Blanc : 14 000 euros de cigares cubains au frais du contribuable. Un gros consommateur aux goûts simples : les plus gros, les plus chers, c'est tout.
Eric Woerth : se prépare une petite retraite à plusieurs centaines de milliers d'Euros aux Seychelles et soigne son hygiène corporelle "parce qu'il le vaut bien "! Le boute-en-train de l'équipe !
Roselyn Bachelot : Ministre de la Santé et gestionnaire zélée d'une pandémie imaginaire. Coût : 500 millions d'euros. Vois la vie en rose, comme les éléphants, d'ailleurs.
Fadela Amara : Habite toujours en logement à loyer modéré mais logement avec un "s". Depuis qu'on lui a expliqué le concept de "Transversalité", elle ne s'embarrasse plus de détours et fonce directement de la banlieue défavorisée au ministères parisiens en passant par la poche du contribuable. Un parcours exemplaire.
Rachida Dati : S'emmerde en Coupe d'Europe. Fille-mère à l'avenir flamboyant car elle sait, comme elle le dit elle-même " baiser utile". Une femme libérée de tout amour-propre qui peut donc se servir sans fard de sa féminité pour pomper les phallocrates et leur faire cracher la monnaie Avenue Montaigne. C'est plus rigolo que de tripoter des dossiers à Strasbourg.
François Barouin : Le Harry Potter de la politique française. Grâce à sa cape d'invisibilité il peut se permettre de laisser traîner ses mains dans toutes les culottes, les directions, les porte-feuilles . Ni vu, ni connu, je t'embrouille. Seul homme au monde capable de dire "blanc" et "noir" en même temps sans prononcer le mot" gris " La qualité de son goût en matière de femme est maintenant légendaire. Comme sa fidèle chouette.
Michelle Alliot-Marie : Maraboutée par le général Idi Amin Dada il y a longtemps, elle accumule les charges qui la dépassent avec un sérieux inébranlable. Depuis qu'elle est Ministre de la Défense, les volontaires pour partir en Afghanistan se multiplient plus vite que les talibans fanatisés.
Didier Lombard : Quelques dizaines de suicides à son actif et toujours le sourire. Un moral d'acier, un porte-monnaie en fonte, une vocation à faire le ménage par le vide intacte. Employé de l'année.
Charles Pasqua :Ce n'est pas un homme d'Etat, c'est une sorte d'état humain dont les médecins n'ont toujours pas trouvé le mode de fonctionnement. Si vous vous faites agresser par quelque chose de visqueux qui sent le pétrole et le Ricard, ça doit être lui. Mais pour le prouver, alors là vous pourrez toujours vous brossez. Devrait finir par "muter" en quelque chose d'inédit qu'on pourrait appeler " relaxé à perpétuité".
Edouard Balladur : Touchait de l'argent par l'intermédiaire de rétro-commission sur la vente de sous-marins au Pakistan, argent qui lui servait à financer sa campagne présidentielle de 1995. Son ennemi Chirac élu, la vente est annulée, Balladur ne rend pas l'argent et une dizaine de français sont tués dans un attentat à Karachi en guise de vengeance. Attentat attribué à des terroristes. Devise : " Je vous demande de vous arrêter !" Quand il la lance au public, comme ça, d'autorité, je me passe les menottes immédiatement et je me conduis " manu militari" au commissariat le plus proche. Non, mais !
Brice Hortefeux : Ministre de l'Intérieur jugé et condamné pour injures racistes. Un cas unique dans l'Histoire de la République Française. " Quand il n'y a qu'un ça va, c'est quand ils sont plusieurs que ça pose problème. " Ah, ça c'est sur,et du coup on a un putain de problème.
Le coach : spécialiste du dérapage fiscal, et verbal. Maître incontesté de la manipulation en " close-up " mais attention !: sous la table. Exhibitionniste invétéré de son omnipotence comme il convient à un Dieu, il accumule les conquêtes, les apparitions, les triomphes et les coups de sang vengeurs. D'ailleurs pour lui rendre hommage j'aimerais citer le poète romain Ovide qui fait dire à Héra, vexée d'une infidélité de plus de son Zeus de mari : " Va te faire enculer, sale fils de pute". Ah, rien ne vaut la rigueur de l'Antique ! On ne serait mieux dire !
Christian Blanc : 14 000 euros de cigares cubains au frais du contribuable. Un gros consommateur aux goûts simples : les plus gros, les plus chers, c'est tout.
Eric Woerth : se prépare une petite retraite à plusieurs centaines de milliers d'Euros aux Seychelles et soigne son hygiène corporelle "parce qu'il le vaut bien "! Le boute-en-train de l'équipe !
Roselyn Bachelot : Ministre de la Santé et gestionnaire zélée d'une pandémie imaginaire. Coût : 500 millions d'euros. Vois la vie en rose, comme les éléphants, d'ailleurs.
Fadela Amara : Habite toujours en logement à loyer modéré mais logement avec un "s". Depuis qu'on lui a expliqué le concept de "Transversalité", elle ne s'embarrasse plus de détours et fonce directement de la banlieue défavorisée au ministères parisiens en passant par la poche du contribuable. Un parcours exemplaire.
Rachida Dati : S'emmerde en Coupe d'Europe. Fille-mère à l'avenir flamboyant car elle sait, comme elle le dit elle-même " baiser utile". Une femme libérée de tout amour-propre qui peut donc se servir sans fard de sa féminité pour pomper les phallocrates et leur faire cracher la monnaie Avenue Montaigne. C'est plus rigolo que de tripoter des dossiers à Strasbourg.
François Barouin : Le Harry Potter de la politique française. Grâce à sa cape d'invisibilité il peut se permettre de laisser traîner ses mains dans toutes les culottes, les directions, les porte-feuilles . Ni vu, ni connu, je t'embrouille. Seul homme au monde capable de dire "blanc" et "noir" en même temps sans prononcer le mot" gris " La qualité de son goût en matière de femme est maintenant légendaire. Comme sa fidèle chouette.
Michelle Alliot-Marie : Maraboutée par le général Idi Amin Dada il y a longtemps, elle accumule les charges qui la dépassent avec un sérieux inébranlable. Depuis qu'elle est Ministre de la Défense, les volontaires pour partir en Afghanistan se multiplient plus vite que les talibans fanatisés.
Didier Lombard : Quelques dizaines de suicides à son actif et toujours le sourire. Un moral d'acier, un porte-monnaie en fonte, une vocation à faire le ménage par le vide intacte. Employé de l'année.
Charles Pasqua :Ce n'est pas un homme d'Etat, c'est une sorte d'état humain dont les médecins n'ont toujours pas trouvé le mode de fonctionnement. Si vous vous faites agresser par quelque chose de visqueux qui sent le pétrole et le Ricard, ça doit être lui. Mais pour le prouver, alors là vous pourrez toujours vous brossez. Devrait finir par "muter" en quelque chose d'inédit qu'on pourrait appeler " relaxé à perpétuité".
Edouard Balladur : Touchait de l'argent par l'intermédiaire de rétro-commission sur la vente de sous-marins au Pakistan, argent qui lui servait à financer sa campagne présidentielle de 1995. Son ennemi Chirac élu, la vente est annulée, Balladur ne rend pas l'argent et une dizaine de français sont tués dans un attentat à Karachi en guise de vengeance. Attentat attribué à des terroristes. Devise : " Je vous demande de vous arrêter !" Quand il la lance au public, comme ça, d'autorité, je me passe les menottes immédiatement et je me conduis " manu militari" au commissariat le plus proche. Non, mais !
Brice Hortefeux : Ministre de l'Intérieur jugé et condamné pour injures racistes. Un cas unique dans l'Histoire de la République Française. " Quand il n'y a qu'un ça va, c'est quand ils sont plusieurs que ça pose problème. " Ah, ça c'est sur,et du coup on a un putain de problème.
Le coach : spécialiste du dérapage fiscal, et verbal. Maître incontesté de la manipulation en " close-up " mais attention !: sous la table. Exhibitionniste invétéré de son omnipotence comme il convient à un Dieu, il accumule les conquêtes, les apparitions, les triomphes et les coups de sang vengeurs. D'ailleurs pour lui rendre hommage j'aimerais citer le poète romain Ovide qui fait dire à Héra, vexée d'une infidélité de plus de son Zeus de mari : " Va te faire enculer, sale fils de pute". Ah, rien ne vaut la rigueur de l'Antique ! On ne serait mieux dire !
MEDIUM BASSE AIGUE
Je me souviens. C'était au "Berry" au Mans, je mangeais une bavette à l'échalote comme chaque fois que mes finances me le permettaient. Parfois, ma copine et des amis venaient me rejoindre et buvaient des coups en me regardant faire, mi-effarés, mi-émerveillés. J'avais 17 ans, la mode était à la couleur, on n'était pas tristes, non, plutôt prompts à la rigolade, on était très jeunes. La musique était forte. Ils passaient ça dans le bar. L'album s'appelait " Ghosts in the machine". Effectivement, ils n'aillaient pas tarder à se manifester. Pour l'instant on étaient des..
..
Évidemment chez The Police l'intéressant c'est le batteur, comme le montre la video ci-dessous et sa collaboration avec Stan Ridgway dont je vais essayer de trouver " Drive she said".
Voilà, voilà...
Et tiens " Mexican radio " de l'ancien groupe de Ridgway
Et tiens, "TV dinners" de l'album des texans ZZ Top "Eliminator" qui sortira deux ans plus tard, 1983. Ou du bon usage des machines de ce coté-ci du Rio Grande.
..
Évidemment chez The Police l'intéressant c'est le batteur, comme le montre la video ci-dessous et sa collaboration avec Stan Ridgway dont je vais essayer de trouver " Drive she said".
Voilà, voilà...
Et tiens " Mexican radio " de l'ancien groupe de Ridgway
Et tiens, "TV dinners" de l'album des texans ZZ Top "Eliminator" qui sortira deux ans plus tard, 1983. Ou du bon usage des machines de ce coté-ci du Rio Grande.
samedi 19 juin 2010
TOUT ARRIVE MEME BOZ SCAGGS FINALEMENT
" That's Heaven to me.. The Soul of a southern girl.. and she set me Free..."
FACES ( pas celles de Cassavetes )
On peut toujours dire de David Lean qu'il aimait filmer d'amples sujets roboratifs, brassant situations historiques riches et personnages complexes, voire démesurés. On peut dire ça, je pense, de " La fille de Ryan", que je regarde sans le son, en écoutant les Broken Social Scene. Le film est d'une rare maîtrise technique quant au montage, aux cadrages, aux lumières et tout le toutim. C'est simple : c'est parfait. On peut effectivement penser que Lean écrase Sarah Miles entre l'immensité du ciel et du désir de son personnage et les terres lépreuses, la cote délavée d'Irlande, la maladresse d'un mari gourd, à l'affût des émois successifs que l'intrigue va provoquer chez son héroïne, prompt à monter le tout en une sorte d'épopée un rien soap-opéra qui finirait en cosmogonie de poche digeste, pour grand écran certes, mais bon, ce n'est que du cinéma (art mineur, ne jamais l'oublier).
Ce que je me dis, c'est qu'il était peut-être plus humble que ça, plus rêveur, plus mineur que mineur, David Lean. Je me dis qu'il avait peut-être juste voulu filmer Sarah Miles, comme il la voyait, cette femme à la beauté atypique, néanmoins désirable au plus haut point (d'ailleurs dans la vie, le moins qu'on puisse dire est qu'elle avait le sang chaud) et que pour ça il a pris un drôle de chemin, que tous ces plans sophistiqués la caressent, la bercent, la cherchent et la trouvent, toujours très expressive, disponible, à l'exacte et respectueuse distance de l'amour du metteur en scène pour son interprète. J'ai le sentiment qu'il avait déjà fait ça pour Julie Christie dans "Docteur Jivago ", qu'il le refera pour Judy Davis dans " La route des Indes" et qu'il l'a fait pour ses acteurs aussi, Peter O Toole dans " Lawrence d'Arabie" et Alec Guiness dans "Le pont de la Rivière Kwaï ". Alors si son sujet ce n'est pas les sagas héroïco-historiques mais SON désir et SON amour, Lean a une bien singulière manière de le montrer, de le manifester. Ses acteurs et les personnages qu'ils incarnent, seront toujours bousculés par l'Histoire, par des forces qui les dépassent, par leur propre ambition et au final, après des heures de spectacles épiques que me reste-t-il de ces films, si ce n'est les visages de Sarah Miles, Julie Christie et les autres, lointains, diaphanes, virginales, appétissants comme si on ne pouvait voir quelqu'un vraiment que lessivé par des heures et des mois de baroud et d'aventures et que l'apparition revenu comme furtive devenait pour le coup tenace et inoubliable, à l'exacte et respectueuse distance de l'amour d'une personne pour une autre. Comme ces " Brèves Rencontres" que l'on fait dans les gares où tout est possible parce qu'impossible et qui impriment parfois durablement dans la mémoire des visages si peu et tant aimés. C'est assez humble comme résultat si l'on fait le ratio avec le nombre d'Oscars qu'ont raflé ses films. N'empêche c'est peut-être ça qui reste et qui nous est transmis : l'amour des traits d'un visage d'un acteur ou d'une actrice, oui, c'est ça qui va me rester quand je vais éteindre la bécane et la télé : l'amour du visage de Sarah Miles. C'est peu ? Vous trouvez ? Alors pourquoi il y a-t-il une si grande différence entre Julie Chritie dans " Loin de la foule déchainée ", excellent film de John Schlesinger, et Julie Christie dans le " Docteur Jivago ", dont le point de départ est justement le souvenir d'un visage ? Pourquoi avons-nous un destin magnifiquement filmé d'un coté et LARA De l'autre ? Lent travail de décantation et de sublimation d'un Maître-Rêveur, d'un Magicien, d'un Voyant, presque Peintre, presque Artiste, presque Poète . Non, j'ai tort. Poète.
Ce que je me dis, c'est qu'il était peut-être plus humble que ça, plus rêveur, plus mineur que mineur, David Lean. Je me dis qu'il avait peut-être juste voulu filmer Sarah Miles, comme il la voyait, cette femme à la beauté atypique, néanmoins désirable au plus haut point (d'ailleurs dans la vie, le moins qu'on puisse dire est qu'elle avait le sang chaud) et que pour ça il a pris un drôle de chemin, que tous ces plans sophistiqués la caressent, la bercent, la cherchent et la trouvent, toujours très expressive, disponible, à l'exacte et respectueuse distance de l'amour du metteur en scène pour son interprète. J'ai le sentiment qu'il avait déjà fait ça pour Julie Christie dans "Docteur Jivago ", qu'il le refera pour Judy Davis dans " La route des Indes" et qu'il l'a fait pour ses acteurs aussi, Peter O Toole dans " Lawrence d'Arabie" et Alec Guiness dans "Le pont de la Rivière Kwaï ". Alors si son sujet ce n'est pas les sagas héroïco-historiques mais SON désir et SON amour, Lean a une bien singulière manière de le montrer, de le manifester. Ses acteurs et les personnages qu'ils incarnent, seront toujours bousculés par l'Histoire, par des forces qui les dépassent, par leur propre ambition et au final, après des heures de spectacles épiques que me reste-t-il de ces films, si ce n'est les visages de Sarah Miles, Julie Christie et les autres, lointains, diaphanes, virginales, appétissants comme si on ne pouvait voir quelqu'un vraiment que lessivé par des heures et des mois de baroud et d'aventures et que l'apparition revenu comme furtive devenait pour le coup tenace et inoubliable, à l'exacte et respectueuse distance de l'amour d'une personne pour une autre. Comme ces " Brèves Rencontres" que l'on fait dans les gares où tout est possible parce qu'impossible et qui impriment parfois durablement dans la mémoire des visages si peu et tant aimés. C'est assez humble comme résultat si l'on fait le ratio avec le nombre d'Oscars qu'ont raflé ses films. N'empêche c'est peut-être ça qui reste et qui nous est transmis : l'amour des traits d'un visage d'un acteur ou d'une actrice, oui, c'est ça qui va me rester quand je vais éteindre la bécane et la télé : l'amour du visage de Sarah Miles. C'est peu ? Vous trouvez ? Alors pourquoi il y a-t-il une si grande différence entre Julie Chritie dans " Loin de la foule déchainée ", excellent film de John Schlesinger, et Julie Christie dans le " Docteur Jivago ", dont le point de départ est justement le souvenir d'un visage ? Pourquoi avons-nous un destin magnifiquement filmé d'un coté et LARA De l'autre ? Lent travail de décantation et de sublimation d'un Maître-Rêveur, d'un Magicien, d'un Voyant, presque Peintre, presque Artiste, presque Poète . Non, j'ai tort. Poète.
The futur is being made today. BBBBRRRRR.....!
Pour ce pauvre Beaker le futur sent toujours la catastrophe à plein nez. Il le sait et évidemment ça ne loupe pas. Rarement vu une marionnette avoir l'air aussi effrayé. Mais le plus effrayant, en l'occurrence, c'est bien un des deux vieux lançant le " mauvais œil " à l'autre. BBBRRRRR...! Il l'avait pourtant prévenu....
vendredi 18 juin 2010
Chansons.
Un peu de douceur et de tristesse Made in France. Les mélancoliques le savent bien : qui chante sa peine l'enchante.
Paul Verlaine le savait aussi, lui tout particulièrement.
Paul Verlaine le savait aussi, lui tout particulièrement.
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure,
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà
Pareil à la
Feuille morte.
" De la musique avant toute chose..."
ARE WE NOT MEN ? WE ARE THE CRAZIES !
Comment oses-tu me parler de Folie toi qui ne me connais pas, toi qui ne connais pas la soif inextinguible de la soif elle-même ? Tu te demandes ? Tu ne sais pas ! Alors, écoute ma voix. JE TE PARLE .
Être là où
Il n'y a rien
S'y tenir
Tenir à
Ce qui a été donné
En guise
De lieu et place
A l'Imprécation
Sans "Avant ", sans "Après"
Et tomber précisément
A ce point de vide
Crée en soi
Par le souffle
De la Parole
Ne pas lâcher
Ne pas donner
Pas de seconde de répit
Hors-temps
Pas de geste à faire
Hors-jeu
Définitif indéfini
Aplati de la main
Qui branle
A vomir
Et résister
Chauffer
Surchauffer
Jusqu'à l'incandescence
Perpétuellement
Voué
Tout bouffé
Tout rapiécé
Brûlant encore
Là, toujours
Insensément
Tant qu'il y en a
Tant que ça oblige
Sentinelle requise
A son propre néant
Devenu volontaire
Au Soleil
Qui te jouit
Dessus
(Prochain épisode : " S'en sortir ". )
En dessous , un poète.
Être là où
Il n'y a rien
S'y tenir
Tenir à
Ce qui a été donné
En guise
De lieu et place
A l'Imprécation
Sans "Avant ", sans "Après"
Et tomber précisément
A ce point de vide
Crée en soi
Par le souffle
De la Parole
Ne pas lâcher
Ne pas donner
Pas de seconde de répit
Hors-temps
Pas de geste à faire
Hors-jeu
Définitif indéfini
Aplati de la main
Qui branle
A vomir
Et résister
Chauffer
Surchauffer
Jusqu'à l'incandescence
Perpétuellement
Voué
Tout bouffé
Tout rapiécé
Brûlant encore
Là, toujours
Insensément
Tant qu'il y en a
Tant que ça oblige
Sentinelle requise
A son propre néant
Devenu volontaire
Au Soleil
Qui te jouit
Dessus
(Prochain épisode : " S'en sortir ". )
En dessous , un poète.
BAKER/FAGEN FOREVER !
Puisqu'il semblerait que certains veuillent se pencher sur la discographie de Steely Dan ( Ah, au fait Steely Dan est le nom d'un godemiché dont Fagen avait lu le nom dans " le Festin Nu " de Burroughs ou dans un catalogue de vente par correspondance à teneur pornographique, ça dépend des sources ), autant se filer les bons plans tout de suite.
Alors en premier " Midnight Cruiser" sur l'album " Can't buy a thrill ", 1972.
En second "The Boston rag " sur l'album " Countdown to ecstasy " , 1973
" I was out of my mind
and you were on the phone..."
Alors en premier " Midnight Cruiser" sur l'album " Can't buy a thrill ", 1972.
En second "The Boston rag " sur l'album " Countdown to ecstasy " , 1973
" I was out of my mind
and you were on the phone..."
jeudi 17 juin 2010
Calice ! (jusqu'à la lie)
De l'importance d'un bon entraineur et de la motivation en Sport !
Salut Paul !
Salut Paul !
mercredi 16 juin 2010
De quoi Steely Dan est-il le nom ?
Tous les albums de Steely Dan sont excellents. Leur musique est certainement l'une des plus belles et intelligentes issue de la culture populaire américaine. En fait, elle est unique et peu d'artiste leur arrive à la cheville en matière de compositions, d'interprétations et de qualités des textes. J'écris ça en regardant "Super Vixens" et je me dis que beaucoup de très bonnes choses viennent de ce pays sans nom et que de sa sous-culture ont émergé de véritables artistes majeurs dans des genres et des styles très variés ; entre autre Russ Meyer et ses splendides plaidoyers féministes et Steely Dan, le groupe New-Yorkais le plus féroce et le plus douloureusement doué. Ces mecs auraient pu faire du jazz, comme Meyer des films "classiques", ça ne les branchait tout simplement pas. Ils avaient quelque chose à dire, à faire, de puissamment original qui excèdait de loin les catégories réductrices où l'on a tenté de les cantonner a postériori ; " Easy" et "West Coast" pour Steely Dan ; "Vulgaire" et "Phallocrate" pour Meyer". Rien n'est moins "Cool" que Steely Dan. Rien n'est moins "Macho" que Meyer. Si vous voulez voir des films à la con sur les rapports hommes/femmes, il y a Bigas Luna. Si vous voulez écouter de la musique débile en rêvant de Malibu Beach, il y a Michael Franks. Je vais mettre une photo des Steely Dan et vous allez vous dire que " tiens , c'est eux qui font cette musique ?" Ben oui, et leur album "Aja" est juste parfait, un bijou dont voici deux facettes. Essayez de comprendre les paroles, ça aide à cerner un peu messieurs Baker et Fagen.
Allez deux !
A noter que Michael Mac Donald s'arrache pour faire des chœurs en quarte sur "Peg". Des chœurs en quarte sur un disque de pop américaine? C'est ça, ces gars-là sont à l'image de leur pays : démesurés et ils ne se refusent rien du moment que c'est beau. Une ambition on ne peut plus louable.
Allez deux !
A noter que Michael Mac Donald s'arrache pour faire des chœurs en quarte sur "Peg". Des chœurs en quarte sur un disque de pop américaine? C'est ça, ces gars-là sont à l'image de leur pays : démesurés et ils ne se refusent rien du moment que c'est beau. Une ambition on ne peut plus louable.
dimanche 6 juin 2010
Rita Moreno/Animal
Bon, là, Rita Moreno éprouve quelques difficultés à chanter " Fever " sans péter un câble. A cause de qui ? De notre ami Animal, bien sur !!!
vendredi 4 juin 2010
THROUGH A STORM
Alors même que la Coupe du Monde de foot va déferler sur la planète, nous assommant avec la violence d'un tranquillisant qui aura, je l'espère, un effet paradoxal. Dans l'attente, donc, d'un hypothétique envahissement des terrains d'Afrique du Sud par les Zoulous des townships qui nous découperaient tous ces imbéciles heureux à coup de machettes et de sagaies et quand la vue d'un ballon de foot me donne des nausées alors que j'aimais ce sport, parmi d'autres, IL SE TROUVE que je continue, égaré, de "supporter "un club, UN SEUL : le Liverpool FC. Pourquoi, bon sang, pourquoi ? Pour la raison ci-dessous exposée, dont je sais qu'elle est presque mauvaise et qu'elle n'empêchera pas une probable crise de nerf si je ne me protège pas de l'Humaine Bêtise qui va se déchainer. Mais faut-il se chercher des raisons pour pleurer ? Je ne sais pas, mais là, j'ai l'impression que je peux, sans me faire de mal, pour évacuer un mauvais délire, pour la Beauté, elle aussi si pleinement, si dramatiquement Humaine. Jamais assez Humaine. Alors voilà : " When you walk....."
Compositeurs : Richard Rodgers et Oscar Hammerstein :1945, pas 68, pas 56, 1945 !
Titre ; " You'll never walk alone"
Interpétation : Gerry and The Pacemakers
.
Compositeurs : Richard Rodgers et Oscar Hammerstein :1945, pas 68, pas 56, 1945 !
Titre ; " You'll never walk alone"
Interpétation : Gerry and The Pacemakers
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mardi 1 juin 2010
DO YOU FEEL SEXY, PUNK ?
J'attendais donc maintenant que Godard et Eastwood débarrassent le plancher, ces deux personnes ( une femme, un homme ) qui haïssent tant les femmes et voilà que c'est Louise Bourgeois, une femme, une vraie, qui décanille. C'est mal foutu.. Dans un prochain post, je mettrai un peu d'ordre dans tout ça.
Regardez, sentez, prenez plaisir !!! Ca fait du bien, l'Art, non ? Ah, ça pique encore un peu ? Laissez venir, vous verrez, au bout d'un moment vous ne pourrez plus vous en passer...
Regardez, sentez, prenez plaisir !!! Ca fait du bien, l'Art, non ? Ah, ça pique encore un peu ? Laissez venir, vous verrez, au bout d'un moment vous ne pourrez plus vous en passer...
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