D'abord il y a eu les cinéastes qui faisaient des films.On a appelé bêtement ça le cinéma .Puis la télé est arrivée et ils se sont mis à faire "cinéma" pour continuer a remplir les salles. Surenchère et distanciation, cinémascope et clins d'oeil aux spectateurs étaient au programme. Puis la race mortifère et infantiles des cinéphiles est arrivée et ils ont fait "comme au cinéma". De Truffaut à Tarentino, ils connaissent tous les trucs, les astuces des vieux maîtres. Leur magister sur le spectateur est total. La Liberté, la poésie, la reflexion des spectateurs ont disparues. L'agonie fut pénible et les enterrements se sont succédés. Un des derniers en date et en grandes pompes fut " Pulp Fiction, un "film" surchargés de signes qui font "sens", d'adrénaline droit au coeur, ou tout est affaire de shyncters bien serrés ou pas, pour faire face à des situations plus ou mois "cools", plus ou moins "emmerdantes". Une horreur régressive du stade anal comme on en avait jamais vue. Après Godard, Bertolucci, Lucas, Léone, les Frères Cohen, Coppola, l'Ordonnateur des Pompes Funêbres en chef s'apprête à désosser ce qui reste de la vieille carcasse. Spielberg prépare "Tintin". Ou les aventures d'un héros d'avant le pèché dans un monde envahie par le stupre et le lucre. La sempiternelle opposition entre deux éléments inconciliables qui fonde tous ces nanars, de " Jaws" à la "Liste de Schindler". Aucune négociations, violentes ou pas, à hauteur d'homme ne sera possible et ce film pour enfants fera un tabac auprés de tous les phantasmeurs infantiles qui fréquentent les salles et jouent aux jeux vidéos. A dégager le Rêve, La Poésie, La Fable, les Histoires d'hommes et de femmes, les Films, les Images. MORT, MORT , MORT.
vendredi 30 janvier 2009
Inspecteur Gadget
Ce n'est pas tant la mort d'Hörst Täppert que je déplore ( même si mon coeur saigne ) c'est celle du chef opérateur de la série qui a passé en revue comme un damné toute la gamme du "glauque". Ici un magnifique exemple de gris glauque. Toutes ces couleurs inédites que nous ne verrons plus se refléter dans l'oeil impavide de l'inspecteur. Mein Gott, quelle perte !
Capitaine abandonné !
vendredi 16 janvier 2009
Hospitalisation à la Demande d'un Tiers. H.D.T. Vite !
On a beaucoup parlé cet-an-ci des aliénés qui sortent des établissements psychiatriques et commettent des crimes. On s'est étonné du laxisme des procédures d'internement et de confinement. Vous voulez du fou criminel ? du dangereux au-delà du réel ? du tueur en série ? En voila un de première force. Regardez-moi cette belle tête de maniaque, de narcisse pervers. C'est le Président de la République Française ? Alors c'est qu'il y a un gros malaise en France. Il est vrai qu'en un autre temps de malaise, dans un autre pays Adolf Hitler fut élu démocratiquement. 53% pour un 100% cinglé. Qui y gagne ?
LUI
LUI
samedi 10 janvier 2009
Un pur moment de Disco
Vous marchez dans les allées d'un centre commercial. Depuis que vous y êtes entré les deux morceaux passés à la radio sont bons. Ca vous étonne un peu mais ce lieu propice aux ruminations misanthropes et à la dépression nerveuse expresse ne vous parait pas si nauséeux. Les gens flânent, ils achètent, se font plaisir ( c'est les soldes) . Tout ça n'est pas désagréable et vous rend assez amène. Tout à coup l'intro de "Staying alive" des Bee Gees vous arrive aux oreilles. Flash. Tout de suite vous commencez à prendre le rythme de la démarche de Tony Manero dans "Saturday Night Fever". Vous revoyez mentalement le début du film. OK, vous n'avez pas le pot de peinture à la main mais le sac C&A fait la blague et vous avancez d'un pas altier et fringuant, la tête bien haute. Un début de sourire vous vient aux lèvres. Vous arpentez fièrement ce lieu dédié à la dépense, à la vente, au commerce des hommes. Vous êtes bien dans le groove maintenant et Tony Manero montre à tous, par sa seule démarche, qu'il est là et bien là. Vous marchez sur un nuage, vous planez avec vingt ans de moins et une petite veste en cuir noir. Quant à vos pompes, Ouah ! ces bottines rouges mi-montantes vous vont à merveille. Un rapide coup d'oeil dans un miroir... Ca roule ma poule! " I'm staying aliiiiiiiiive iiiiiiive iiiiiive iiiiiive " Trois, quatre et c'est reparti. Vous lancez un sourire à une petite pouffe de 16-17 ans qui se marre en retour, ça mange pas de pain. Encore trois minutes comme ça et vous allez entreprendre la première vendeuse blondasse du coin sur l'air de : " Ca vous dirait faire du cinéma ". Ca y est,vous y êtes, c'est qui le King entre Séphora et Starbucks? Sephora ? Starbucks ?C'est Brooklin, mec ! Le morceau s'achève, il y un jingle de la radio. Vous êtes un peu sonné et vous vous asseyez à la terrasse d'un bar. Le jeune asiatique qui tient l'endroit répète votre commande avec un sourire affable : " Un petit café ". Sa femme ( ou sa mère ) a un rayon traiteur "spécialités vietnamiennes" dans l'établissement. A coté de vous quatres vieux arabes discutent avec animation, des habitués probablement. Vous redescendez lentement dans une sorte d'hébétude joyeuse. Aprés une pub, le DJ lance "Let's dance" de Bowie. Atterissage en douceur. Oui, ça va bien. Le café arrive. " Merci". "Put on your red shoes and dance the blues..
mardi 6 janvier 2009
Flaubert.... Flaubert....
Encore un qui aurait mieux fait de se taire. A force de faire le relevé géométrique de l'humaine bêtise il a fini par s'en faire le poussif Homais, mi-Pécuchet mi-Bouvard. L'ermite de Croisset croassait au gueuloir pour savoir si la rime tombait juste à l'infini. Pas peintre pour deux sous, encore moins musicien, danseur peut-être, mais depuis Céline on sait ce qu'il en est des danseurs en littérature, leur grâce est celle des marcheurs au pas. Enfin, il écrivait ,parait-il, et prenait ça très au sérieux.Sa palette noir de suie me fait suer. Que d'efforts, en vain! Et ses galipettes, ses galipettes ! Son voyage en Orient n'a rien du arranger ! "E dolce far niente", voyez-vous, quand on est entiché de sa machine-outil, ça ne dit rien. Glapisseur, aboyeur, pisse-copie : silence !Charles Cros a quelque chose à dire. Ouverture du "Coffret de Santal".... en mineur. LE PERE DE MARC EDOUARD NABE LE NOUVEAU CELINE. QUELLE RIGOLADE !
Encore un qui aurait mieux fait de se taire. A force de faire le relevé géométrique de l'humaine bêtise il a fini par s'en faire le poussif Homais, mi-Pécuchet mi-Bouvard. L'ermite de Croisset croassait au gueuloir pour savoir si la rime tombait juste à l'infini. Pas peintre pour deux sous, encore moins musicien, danseur peut-être, mais depuis Céline on sait ce qu'il en est des danseurs en littérature, leur grâce est celle des marcheurs au pas. Enfin, il écrivait ,parait-il, et prenait ça très au sérieux.Sa palette noir de suie me fait suer. Que d'efforts, en vain! Et ses galipettes, ses galipettes ! Son voyage en Orient n'a rien du arranger ! "E dolce far niente", voyez-vous, quand on est entiché de sa machine-outil, ça ne dit rien. Glapisseur, aboyeur, pisse-copie : silence !Charles Cros a quelque chose à dire. Ouverture du "Coffret de Santal".... en mineur. LE PERE DE MARC EDOUARD NABE LE NOUVEAU CELINE. QUELLE RIGOLADE !
samedi 3 janvier 2009
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