Depuis que j'ai écouté Popol Vuh et que je relis des vieux numéros d'"Actuel" des seventies rien ne va plus. Je passe mon temps à me farcir des disques planants et intelligents, par exemple du Terry Riley et du Paul Horn, je regarde des performances des activistes viennois, de Marina Abramovic. J'ai revu "Les idoles" de Marc'o. Et puis je relis "Do It", René Crevel, "Le mont analogue" de Daumal, Rolland de Renéville, ce cinglé de Burroughs, du Crumb. Bref, je loose mon edge, le parquet deviens glissant, je perds mon tranchant New Wave, ma Durandal vif-argent de cynisme et d'agressivité. J'suis émoussé, paumé, quoi. Et vous savez quoi ? J'aime bien. J'ai de la cale en même temps que je m'adoucis. C'est peut-être comme ça que les explorateurs spirituels gagnent leurs galons d'aventurier et, pourquoi pas, un peu de sagesse. A force de fatigue qui ébrèche les résistances et aplatis les vallées et les sommets d'humeurs schizoides. Mais faut pas le crier sur les toits. Parce que ça sent un peu le sapin quand même.
dimanche 24 octobre 2021
Le quatrième âge bande encore !
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