C'était au petit matin d'une soirée, de ce que nous appelions une "fête". On avait beaucoup bu, pas mal pogoté, pas beaucoup baisé. J'étais le seul encore réveillé, je fumais cigarette sur cigarette en éclusant une Kro. Je regardais la télé. Il y avait un film de Werner Herzog et j'étais presque dans le même état halluciné que Klaus Kinski dérivant sur son radeau emporté par une rivière amazonienne. Il allait mourir, dans la damnation et la perte de tout. J'étais fasciné. Et soudain la musique de Popol Vuh à retenti. Quelque chose a cédé en moi et je me suis mis à pleurer doucement et il n'y avait que mes larmes qui était chaudes ce matin-là. Ainsi, j'allais vivre encore, errant et pleurant. hébété et mièvre.
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