jeudi 20 août 2020

Fait valser ton boule sur mon beat, petite.

 L'ignoble Gainsbourg et sa véritable Armada de vices emballant trois beautés 70 d'un coup grâce à la vieille Pomme de Maurice Chevalier. Ca s'appelle savoir parler aux femmes (il manque de faire jouir Mireille Darc rien que comme ça et en la serrant d'un peu près) et c'est la base de tout.

Sortir le cash est un langage que tout le monde comprend ou presque. Dans un monde ou  les gigolos font la loi, les femmes obeissent à des envies auto-destructrices qui les mènent dans les bras d'ignobles branleurs qui les font tourner bourriques pour pas cher. Du coup Morris Day emballe les boules des petites esclaves comme à la grande époque de la Ségrégation. Est-ce qu'on se remet un jour d'avoir été esclave et d'avoir aimé ça ? C'est dur mais j'y travaille. Et je suis aussi rigolo que Morris.

La vérité sur les femmes et les hommes par Mistinguette qui savait de quoi elle causait. Vu le degré d'incandescence de la chose, il faut s'étonner qu'il n'y ait "que" 200 féminicides par an mais le vrai, le dur, le scandaleux forever, c'est bien ça : "J Y'me fout des coups, Y'me pique mes sous. J'l'ai dans la peau, c'est mon homme !"


vendredi 14 août 2020

Christophe meurt, Fishbach arrive. La relève est assurée. Comme de juste.

Elle est superbe, cette femme. Et elle fait de la très bonne musique. Régulièrement, il apparaît des étoiles nouvelles que je contemple avec admiration et qui prennent la place vivante de mes idoles mortes. Le souvenir est autre chose que la présence, ce n'est ni mieux ni moins bien, ce n'est pas du même ordre. Alors j'ai découvert Fishbach il y a un an ou plus et elle m'enchante à chaque fois que je vais faire un tour dans ses parages.

Reprendre "La babouche" de Salim Halili fallait oser, "A ta merci" est vraiment une belle chanson de vulnérabilité d'héroïne et je vous parle pas de son joli cul parce que ça serait vulgaire comme du Ringer ou du Fontaine (mais j'y pense).


jeudi 13 août 2020

Je m'éclate au Sénégal avec ma copine (de cheval).

C'est l'été. L'amour fait bailler les slips de bain et durcir les tétons. Moi, je suis raide comme la Justice. Il fait chaud, il fait bon, on a envie d'être à poil et de se lécher les uns les autres, surtout toi, petite, qui es un rite, disait l'ignoble Gainsbourg. Alors, coolos, on ralentit l'allure, on bande plus ferme et on écoute de la musique sur laquelle s'étendre et s'éprendre. Let's go : Rick James feat Smokey Robinson : "Ebony eyes", le clip est inénarrable. Taste the piano !

De bien belles images, comme on aimerait en voir plus souvent !

Les Stones, imbattables, dans l'excellent album "Black and blues",de 1975, l'année du naufrage définitif des sixties. Les Stones s"en tireront en 1978 avec "Some girls" leur réponse disco-country-punk à l'attaque des dits-punks qui les relancera pour 15 ans. The Rolling Stones : "Memory hotel"



lundi 10 août 2020

Dire "Je t'aime"

Valérie ? Valérie ? Où que tu sois dans ce monde, sous quelques étoiles exotiques, dans le lit d'un consul, celle-là elle est pour toi. "Je connais la nuit de ta mort." Je t'aime. Je t'ai toujours aimée.

 



Dire de bonnes choses avant que ça s'en aille.

 Parfois, il faut le dire. Eteindre la lumière, baisser la voix et dire des choses gentilles. Laisser le fiel et la rancoeur tomber et se laisser aller à la douceur d'aimer et, simplement, le dire. Ca fait du bien.

Ainsi, moi, je voulais dire une petite chose : j'aime ce morceau des Strokes, groupe avec lequel j'ai généralement beaucoup de mal, Je le trouve à pleurer. Ca s'appelle "Ode to the mets".

Et puis, il faut dire aussi, quand on aime.

Et quand ça va.


mardi 4 août 2020

Morricone, tu sais bien, mais si rappelle-toi,, la musique de ce film !

Bon, Ennio Morricone est mort. C'est triste mais ce génie laisse un tel corpus d’œuvres de tout genre, qu'on pourra s'en faire péter la sous-ventrière pendant des décennies. Que n'a t-il pas abordé comme genre, non seulement en musique de film mais en musique tout court.
Pour les connaître un peu, je peux assurer sans m'avancer que ces œuvres dites "sérieuses" sont de très hautes tenue, voire immenses et, si l'on a tendance à réduire parfois le gaillard à sa collaboration géniale avec Leone, il laisse derrière lui plus de 500 B.O. qui contiennent toutes au moins un diamant d'une eau très claire, quand il ne faut pas ranger la B.O. entière au rang de chef d'oeuvre.
Morricone était obsédé, maniaque. Il était traversé par la musique de part en part, zigouillé agité, propulsé à la vitesse du son. Je l'écoute en ce moment, beaucoup. Je ne prétends pas connaître son oeuvre, je voudrais juste, en passant dire qu'il a fait de fort belles partitions pour les deux autres Sergio, Corbucci et Sollima. J'ai de la tendresse pour ce dernier, il est plus sec, moins lyrique que Leone et a mené à bien avec moins de moyens des entreprises aussi ambitieuses que le metteur en scène de "Giu la testa"
Alors, je vais mettre, dans l'ordre, un extrait de la B.O de "Faccia a faccia" et un extrait de la B.O. de "Revolver", tous les deux de Sollima, puis un extrait de "La banda J.S..Cronaca Criminale del Far West" de Corbucci, et enfin retour à Sollima avec un morceau de la B O. géniale de "Resa dei conti" C'est toujours ça de pris.


Evelyn "Champagne " King ou comment farcir une vieille dinde ?

En ce moment, je ne sais pas ce que j'ai, j'écoute beaucoup Evelyn "Champagne" King, et en particulier son tube de 1982 "Betcha she don't love you". Je sais pas, ça me met en joie.
Petite princesse du Disco, Evelyn a passé le cap des Eighties et du Funk avec brio et aligné quelques tubes dans ces années-là. Je met une vidéo tirée de Soul Train où on la voit arborant sans frémir un total gear "An 2000"fort seyant. (NB :plus tard, dans les années 2000 justement, les Daft Punk s'habilleront comme ça sans vergogne pour faire branchés/débranchés et ça s'appellera du rétro-futurisme mais c'est pas le sujet)
1982 "Evelyn "Champagne" King ; "Betcha she don't love you", tiré de l'album "Get Loose" (ce qu'on peut traduire par "Lâche toi.")

Effectivement c'est assez sensuel, mais sans en faire trop.
Alors, je zappe, je mate, je foirfouille et voilà que je tombe sur ce qui va suivre. Trente ans après et autant de kilos en plus, la désormais vieille Evelyn nous sort une version de son tube dans un gala de charité gay à grand renfort de danse "suggestive" et de mimiques salingues. Cherchez pas, y'a rien à jeter ! C'est du gras pur, ça glisse sans vaseline, ça poisse ! Ah, le bon vieux trumeau ! La bonne vieille garce ! On sent qu'elle a un peu vécu, mémère, pas que du mauvais, et elle nous fait le "Betcha" au kilo , garanti sans maigre ! Promis je ne me moque pas ! La charcutaille, ça me connaît et là, je prends, j'achète ! Tout le toutim ! I betcha que personne pourra t'aimer comme moi, honey (c'est un peu sucré aussi, non ?) !
Je vous l'avais dit : surtout du cochon, quand même.

Ô Lida, priez pour moi !