Les obsèques d’Agnès Varda ont été une sorte de garden-party joyeuse et colorée, rock et drôle. Je trouve merveilleux de susciter ce genre d'émotions, au-delà de la tristesse, le jour de son enterrement. Ca tient vraiment à ce qu'elle était, à son enthousiasme, son espièglerie, son goût du partage et de la mise en scène comme un travail à effectuer dans la gaieté. Alors, il y eut de la joie, comme quand on enterrait les Saints mais, contrairement à ce qui se passait avec eux, pas trop de lamentations et pas d'hystérie. Jusqu'à ces derniers instants à la surface de cette planète elle est restée spirituelle et prosaïque au travers des autres. Enfin, elle leur a transmis ça : l'esprit et le goût du réel. Elle a fait le job. Au revoir Madame Varda (J'espère que les obsèques de Luc Moullet seront du même tonneau, chez lui, dans les roubines, parmi les fous.)
Coup double en hommage : Scott Walker chantant "My death". Les seuls versions supportables des chansons de Brel sont celles de Walker.
Coup double en hommage : Scott Walker chantant "My death". Les seuls versions supportables des chansons de Brel sont celles de Walker.
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