Les films, les petits comme les grands, quand ils sont bien fait, peuvent se voir les yeux fermés. De même que, dans la vie, 80 % de la communication s'opère à l'aide du corps et surtout de la voix (sa hauteur, son timbre...) plutôt que du discours, de même, au cinéma, la bande-son et les dialogues et leur musiccalité, pour être souvent indispensables, apportent toujours des nuances et des richesses insoupçonnées. J'ai déjà mis sur ce blog un post qui parlait de la musique qu'ont les dialogues d'Audiard, je vais en remettre deux petits avec un maître des effets de bouche : Darry Cowl. Ecoutez bien le registre de Cowl, par rapport à celui de Gabin, il dit beaucoup de choses sur ces deux clodos.
"Archimède le clochard". Gilles Grangier, dialogues de Michel Audiard.
Pour qu'on entende bien l'étendue du talent du bonhomme, qui par ailleurs était un excellent musicien, je vais vous le faire entendre dans un navet de Jean Girault qu'il rehausse d'un ton voire de plusieurs par la ductilité de son organe. Il est aux cotés de la charmante Maria Pacôme qui en possède un très particulier aussi et très sexy. Elle est décédée il y a peu, je lui rends hommage, elle a enchanté mes soirées de jeunesse dans "Au théâtre ce soir". Ici, tous les acteurs sont remarquables, même dans les rôles les plus ingrats (cf Jacques Seiler en valet). Cowl et Pacome sont-ils si éloignés d'Hepburn et Grant dans "l'impossible monsieur Bébé ? A voir...Cette fois-ci les dialogues sont de Jacques Vilfrid, qui, parfois, avait du bon.
Et voilà. Maintenant vous regardez tout ça sans le son. Je vous assure c'est excellent.
"Archimède le clochard". Gilles Grangier, dialogues de Michel Audiard.
Pour qu'on entende bien l'étendue du talent du bonhomme, qui par ailleurs était un excellent musicien, je vais vous le faire entendre dans un navet de Jean Girault qu'il rehausse d'un ton voire de plusieurs par la ductilité de son organe. Il est aux cotés de la charmante Maria Pacôme qui en possède un très particulier aussi et très sexy. Elle est décédée il y a peu, je lui rends hommage, elle a enchanté mes soirées de jeunesse dans "Au théâtre ce soir". Ici, tous les acteurs sont remarquables, même dans les rôles les plus ingrats (cf Jacques Seiler en valet). Cowl et Pacome sont-ils si éloignés d'Hepburn et Grant dans "l'impossible monsieur Bébé ? A voir...Cette fois-ci les dialogues sont de Jacques Vilfrid, qui, parfois, avait du bon.
Et voilà. Maintenant vous regardez tout ça sans le son. Je vous assure c'est excellent.
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