lundi 21 janvier 2019

La vérité sur le "Blue monday".

Je viens de lire un article du journal "Le Monde" qui prétend démonter quasi-scientifiquement le phénomène du "Blue monday", aussi quasi-scientifiquement que son existence avait été démontrée auparavant, c'est à dire nullement. Quand des psychologues et des sociologues me disent ce que je dois penser je me méfie aussitôt. Ils ont toujours des intérêts cachés à ce qu'on les écoute, ces charlatans. Peut-être qu'il n'y a pas de "Blue Monday" le troisième lundi du mois de janvier. Sûrement même. Mais le blues du lundi est un phénomène bien connu, comme celui de la mélancolie des dimanches soirs. Sinon, de quoi parleraient des artistes aussi émérites et fins connaisseurs de l'âme humaine que sont Fats Domino, Curtis Mayfield ou le groupe New Oder ? De foutaises ? Allons, allons, ils touchent au coeur et je leur fais mille fois plus confiance qu'à ces scientifiques mirliflores des sciences dites humaines qui sont surtout spécialistes en brassage de vide.
La vérité nue, donc, dite au cordeau de la poésie la plus stricte par Fats Domino, Curtis Mayfield et New Order. Le morceau de ces derniers étant un chef d'oeuvre incontournable de la musique moderne tous genres confondus, y compris la musique dite "savante".
Fats Domino : "Blue monday", danser pied-nu c'est presque être noir en 1957.

Curtis Mayfield : "Blue monday people". Noirs aussi ces gens du lundi bleu, quelque soit leur couleur de peau.

New Order : "Blue monday".  Musique en couleur pour des gens en couleur. L'avenir de l'époque.

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