Les Esher demos viennent de sortir officiellement à l'occasion de la parution d'un coffret célébrant le cinquantième anniversaire du "White album" des Beatles, sorti en 1968. Elles tendraient à battre en brèche l'idée que le "Blanc"a été enregistré par des musiciens qui ne se parlaient quasiment plus, tous à couteaux tirés les uns avec les autres. Elles ont été faites à la coule chez George Harrison, à Esher, et les Beatles ont l'air tranquilles, sereins. C'est pareils pour les inédits studio, en particulier les jam-sessions captés à Abbey Road et qui les montrent riants, détendus et géniaux. Le travail de remixage effectués par Gilles Martin, le fils de George Martin qui enregistra l'album à l'époque est tout simplement remarquable et on peut enfin écouter les titres avec une bonne stéréo, qui se rapproche de celle du vinyle. Le mix inédit des deux guitares de "Révolution" et de la batterie primaire de Ringo est formidable, je l'ai écouté les yeux fermés, quasi en transe. Purée! Tout est d'un niveau exceptionnel, et vaut l'achat ou l'abonnement.
Et pourtant alors que tout semble baigner dans l'huile, quelques années plus tard, John Lennon enregistrera ce titre magnifique et acerbe destiné à Paul Mc Cartney où il se demandait comment son ex-complice dormait la nuit. Dans la chanson, il le traite carrément de "con". Harrison est là, Klaus Voorman aussi, fidèle depuis la période allemande, et Nicky Hopkin,s qui assure le clavier avant de se retrouver à Nellcot, en France à enregistrer "Exile on main street" avec les Stones.
Lennon dira plus tard qu'il peut très bien avoir eu cette colère contre Paul et que ça ne signifiait rien de profond.
Quand Lennon fut tué et que Yoko en avertit Mc Cartney, celui-ci lui demanda ce que John disait à son propos. Yoko lui répondit que John ne cessait de dire qu'il était son frère. Rasséréné, Paul raccrocha et alla affronter les caméras. A la télé, il apparut froid. Qu'importaient les médias, il savait ce qu'il voulait savoir.
Moi, je ne sais pas à quel point ces deux-là se sont aimés et haïs. Je sais qu'ils étaient géniaux ensemble (que celui qui reste l'est encore). Alors, je suppute, je m'interroge et mes questions n'auront jamais de réponses, des bribes peut-être, le reste est dans les limbes. Qu'importe au fond, je chicane; la musique est là, intacte, merveilleuse, profonde à l’extrême.
Je vomis tous les jours l'assassin de Lennon et je me demande pourquoi personne ne veut tirer sur Pascal Dusapin ou Philippe Sollers ? Pourquoi ? Le Star-système est bien fait et ils n'en valent tout simplement pas la peine. C'est pas "pas assez connus", ils sont ultra-connus, c'est simplement pas assez bons pour qu'on prenne le temps de délirer sur eux. Pas assez vitaux pour personne.
Du vital, donc : John Lennon ; "How do you sleep ? "
Et pourtant alors que tout semble baigner dans l'huile, quelques années plus tard, John Lennon enregistrera ce titre magnifique et acerbe destiné à Paul Mc Cartney où il se demandait comment son ex-complice dormait la nuit. Dans la chanson, il le traite carrément de "con". Harrison est là, Klaus Voorman aussi, fidèle depuis la période allemande, et Nicky Hopkin,s qui assure le clavier avant de se retrouver à Nellcot, en France à enregistrer "Exile on main street" avec les Stones.
Lennon dira plus tard qu'il peut très bien avoir eu cette colère contre Paul et que ça ne signifiait rien de profond.
Quand Lennon fut tué et que Yoko en avertit Mc Cartney, celui-ci lui demanda ce que John disait à son propos. Yoko lui répondit que John ne cessait de dire qu'il était son frère. Rasséréné, Paul raccrocha et alla affronter les caméras. A la télé, il apparut froid. Qu'importaient les médias, il savait ce qu'il voulait savoir.
Moi, je ne sais pas à quel point ces deux-là se sont aimés et haïs. Je sais qu'ils étaient géniaux ensemble (que celui qui reste l'est encore). Alors, je suppute, je m'interroge et mes questions n'auront jamais de réponses, des bribes peut-être, le reste est dans les limbes. Qu'importe au fond, je chicane; la musique est là, intacte, merveilleuse, profonde à l’extrême.
Je vomis tous les jours l'assassin de Lennon et je me demande pourquoi personne ne veut tirer sur Pascal Dusapin ou Philippe Sollers ? Pourquoi ? Le Star-système est bien fait et ils n'en valent tout simplement pas la peine. C'est pas "pas assez connus", ils sont ultra-connus, c'est simplement pas assez bons pour qu'on prenne le temps de délirer sur eux. Pas assez vitaux pour personne.
Du vital, donc : John Lennon ; "How do you sleep ? "
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire