Le week-end dernier je suis allé au FRAC Bretagne afin d'y voir certaines des oeuvres présentées dans le cadre de la Biennale d'art contemporain 2018 de Rennes. J'ai été surpris par la qualité générale des oeuves, leur inventivité, leur pertinence et, tout simplement, leur beauté. C'est à dire que la plupart rentrait sans forcer et sans dommage dans mon champs esthétique propre, que je prends soin de développer consciemment maintenant depuis une quarantaine d'années. Il y avait des shamaneries afro-américaines très étonnantes et vibrantes, de l'art de récup' français émouvant et précis, des sédimentations de couches d'une identité indienne d'Amérique à la fois voilée et montrée (n'est-elle pas comme cela, maintenant ?) dans un double mouvement prenant, un film expérimental sur l'Homme la Nature et leurs liens variés d'une sombre et triste poésie, etc, etc, etc...
Bref, pour moi, c'est une réussite à deux ou trois foirages près ce qui est très peu pour de l'art contemporain. Nous avons eu droit à une petite intro faite par un guide sur Edouard Glissant, qui s'attache à penser le monde post-moderne selon des modalités auxquelles je n'adhère que moyennement mais qui a le mérite de n'être ni nihiliste, ni simpliste. Au final, le but qu'il se propose - sortir de l'aliénation- est celui que je poursuis à ma manière avec des compagnons de route un peu moins"créolisés" mais tout aussi ouverts, et tout aussi barrés. Et effectivement, sa pensée peut aider à appréhender certaines oeuvres qui, par ailleurs se défendent très bien sans lui.
Seul "hic", la présentation graphique de l'expo pour l'annoncer au public était parfaitement absconse et brouillonne. Avec de pareils podagres à la com', on est pas près de sortir l'Art contemporain du ghetto ou il languit parfois.
Mais j'ai quand même passé un très bon moment en riche compagnie, qu'il s'agisse de mes amis ou des artistes présents à travers leurs oeuvres, si diverses, si belles.
A la façon "sensible". Car le temps débilitant de l'art conceptuel semble être révolu et c'est tant mieux pour nous tous.
Je mets un teaser des cette expo, étendue à d'autres lieux rennais, que j'irai visiter aussi.
Bref, pour moi, c'est une réussite à deux ou trois foirages près ce qui est très peu pour de l'art contemporain. Nous avons eu droit à une petite intro faite par un guide sur Edouard Glissant, qui s'attache à penser le monde post-moderne selon des modalités auxquelles je n'adhère que moyennement mais qui a le mérite de n'être ni nihiliste, ni simpliste. Au final, le but qu'il se propose - sortir de l'aliénation- est celui que je poursuis à ma manière avec des compagnons de route un peu moins"créolisés" mais tout aussi ouverts, et tout aussi barrés. Et effectivement, sa pensée peut aider à appréhender certaines oeuvres qui, par ailleurs se défendent très bien sans lui.
Seul "hic", la présentation graphique de l'expo pour l'annoncer au public était parfaitement absconse et brouillonne. Avec de pareils podagres à la com', on est pas près de sortir l'Art contemporain du ghetto ou il languit parfois.
Mais j'ai quand même passé un très bon moment en riche compagnie, qu'il s'agisse de mes amis ou des artistes présents à travers leurs oeuvres, si diverses, si belles.
A la façon "sensible". Car le temps débilitant de l'art conceptuel semble être révolu et c'est tant mieux pour nous tous.
Je mets un teaser des cette expo, étendue à d'autres lieux rennais, que j'irai visiter aussi.
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