lundi 8 octobre 2018

L'Hard du Rock.

Mais où se cache le Hard-Rock ? Oh ! il n'est pas bien loin. Tapi dans l'ombre il attend l'heure de ressortir ses griffes et de repartir à l'assaut des mortels consentants pour fissurer les esgourdes et réduire à néant des montagnes de neurones imbéciles à coup de décibels; hurlant, ravageant, semant alentour les orgasmes sonores et la tristesse qui va avec.
Bon, même si on est pas près de me voir au festival de Clisson (Le Hellfest), rassemblement de bisounours cloutés et percés, j'ai toujours eu un faible coupable pour cette musique détonante. Ce qui me sidère, entre autre, dans les groupes de Hard-Rock c'est le savoir-faire musical hallucinant des musiciens, qui, quand il ne tombent pas dans une technicité vaine, sont capables d'envoyer leur sauce piquante avec une maestria plutôt réjouissante et, somme toute, emballante. Je mets ci-dessous trois exemples de ces chatoiements rudes qui titillent l'oreille agréablement et permettre de se perdre dans la musique à fond les gamelles (comme on disait de mon temps) avec un brio qui emporte aussitôt l'adhésion.
Deep Purple : "No, no, no." en répète avec un très bon son. Incroyablement virtuose et swinguant.

Kyuss : "Space cadet". Dans la grande tradition des morceaux lents et acoustiques (ou presque) des groupe de Hard-Rock, Ici, Kyuss à la manoeuvre, le premier groupe de Josh Homme des Queens of the Stone Age, inventeur du Rock stoner

Deux titres du groupe plus récent 1000mods, cryptés, hypnotiques, jouissifs. Ces gars font du travail au noir, souterrain, plein d'humus et de groove salingue : "Vidage" et "Electric carve".


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