La liste des morts tristes de personnes importantes pour moi est trop longue pour que je la dresse de manière exhaustive. Prenons le temps de rendre hommage à Danielle Darrieux, une des plus belles actrices de l'histoire du cinéma. Cette femme, c'est un miracle. Elle m'a toujours donné envie de la ravager du bout des pieds à la pointe des cheveux. Comment voulez-vous, avec de pareils animaux sauvages en liberté, ne pas se retrouver dans la peau de ce pauvre Harry Weinstein, victime de l'emprise de fer que les femmes ont sur nos désirs, sur nos érections, minables petites érections si nécessaires ? Voyez dans la première vidéo ci-dessous comme elle dégage un naturel d'impératrice inflexible des émois masculins. Dés qu'on la voit apparaître il ne s'agit plus que d'une chose, deux, pardon, l'embrasser et la baiser. Dans la joie, la fougue, la brutalité et la bonne humeur. Nous, les hommes, ne sommes rien, le cul de Darrieux est tout.
Et quand il s'agit d'amour vient notre misérable revanche. Elles sont réellement nôtres, on les tient à notre tour, celles qui nous martyrisent, nous violentent. Et c'est un miracle qui nous transporte loin, elles et nous, dans un état unique qui est tellement puissant qu'on ne sait plus vraiment qui est qui et qui fait quoi. Mais, il faut se rappeler l'ordre des choses : c'est nous qui bandons et ce sont elles qui nous font bander. Elles ont la première place, la prééminence, le pouvoir. Toujours. Le cinéma, fait par des hommes, ne tient que là-dessus. Iggy Pop appelle ça le "Pussy power".
Un extrait de "Madame de" du très (trop ?) brillant Ophüls ou la naissance d'un amour, d'une prison qui libère. Darrieux est adorable et torride, invincible prête à rompre, irrésistible à tomber à genoux. Une femme. Nous ne sommes que des pantins, d'accord avec Pierre Louÿs
Je pense aussi au gros Antoine "Fats" Domino qui est mort lui aussi. C'était le plus chaloupant des rockers, bonne pâte, gentil, swing. Ces trucs sont inimitables, ses gimmicks imparables. Ca balançait sévère à la Nouvelle Orléans, bastion imprenable du cœur au noir de l'Amérique. Et, comme de juste, il chante la honte d'être l'esclave d'une femme intraitable.
Et quand il s'agit d'amour vient notre misérable revanche. Elles sont réellement nôtres, on les tient à notre tour, celles qui nous martyrisent, nous violentent. Et c'est un miracle qui nous transporte loin, elles et nous, dans un état unique qui est tellement puissant qu'on ne sait plus vraiment qui est qui et qui fait quoi. Mais, il faut se rappeler l'ordre des choses : c'est nous qui bandons et ce sont elles qui nous font bander. Elles ont la première place, la prééminence, le pouvoir. Toujours. Le cinéma, fait par des hommes, ne tient que là-dessus. Iggy Pop appelle ça le "Pussy power".
Un extrait de "Madame de" du très (trop ?) brillant Ophüls ou la naissance d'un amour, d'une prison qui libère. Darrieux est adorable et torride, invincible prête à rompre, irrésistible à tomber à genoux. Une femme. Nous ne sommes que des pantins, d'accord avec Pierre Louÿs
Je pense aussi au gros Antoine "Fats" Domino qui est mort lui aussi. C'était le plus chaloupant des rockers, bonne pâte, gentil, swing. Ces trucs sont inimitables, ses gimmicks imparables. Ca balançait sévère à la Nouvelle Orléans, bastion imprenable du cœur au noir de l'Amérique. Et, comme de juste, il chante la honte d'être l'esclave d'une femme intraitable.
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