J'écoute Jean-Hugues Anglade sur RTL dire qu'il a du mal à faire son deuil de Prince. Je veux bien le croire et je pensais que ça allait être la même chose pour moi, mais non c'est Bowie qui me manque énormément et dont j'ai du mal à penser qu'il n'est plus là, avec moi, lointain mais à mes cotés. Cela tient certainement au fait que Bowie n'a jamais cessé d'être une force créatrice pertinente, contrairement à Prince qui avait tendance à s'enliser dans la surenchère et la redite (sur scène c'est autre chose, il a eu la ouache jusqu'au bout). Bowie m'a bousculé tout le temps, émerveillé sans cesse. Je vais mettre un titre de Bowie, non, deux; un qui date d'avant son premier disque chez Deram, il devait avoir 16 ans et c'est parfait, je dis bien parfait; un autre qui est sur son dernier album, flippant et aux petits oignons, et qui est parfait aussi. Bowie est un très grand artiste contemporain, tout terrain d'ailleurs.
Alors, quand Jagger et Richard vont mourir, putain, ce que je vais être mal, merde.
David Bowie : "I can't help thinking about ME".
David Bowie : "Lazarus.
The Rolling Stones en 1989. C'est à ne pas croire tellement c'est bon.
"Almost hear you sigh".
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