Mes larmes ont ce goût-là. Le même goût depuis l'enfance.
Donné par l'apreté du combat, l'acharnement à faire mal, l'envie de vivre, l'envie de mourir, le sentiment de perte qui serre la gorge dès le commencement, la déchirure intérieure, le manque de repos, la fatigue guerrière, les insomnies d'effroi, l'usure prématurée, l'impression de suivre un ordre précis qui n'est pas le mien, les contraintes contraires, l'oblique à redresser sans fin, le charivari constant, toutes ces choses et bien d'autres qui ont laissé mon coeur blessé à jamais.
Ennio Morricone, génial.
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