dimanche 13 mars 2016

Blues de chambre.

Heureux encore
Celui dont le blues
Vient sécher les larmes
Et prendre le coeur
Qui sent encore la tristesse, au fond
De n'être plus aimé
De l'amour dont on ne pensait
Pas pouvoir se passer
Celui qui frissonne encore
Sans plus chanter lui-même
Au chant du sang qui coule
Laissant sa trace rouge
De vie et de passion
Comme dans l'arène
Rougit le plastron du toréro
C'est un chant plaintif et cruel
Qui fait mal et qui guérit
C'est un chant maternel
Crève-coeur ma mère
Crève-coeur mon père
Que ce sang roule et coule
Doucement comme les larmes coulent
Après qu'on a entendu
Délicat et rustre
Le blues venant à la tête
Encore


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