Bon, hier soir je me suis un peu excité à propos d'Iggy Pop. Chacun sort de la dépression comme il peut. Là, je suis plus détendu, moins énervé et je m'attendris à mesure que je me calme, tant et si bien que je vais vous mettre une vidéo de Pop et son groupe actuel qui est plutôt bonne. Iggy y est touchant avec sa patte folle et ses muscles de vieux qui commencent à pendouiller. Il fait son numéro habituel mais MAINTENANT, c'est-à-dire qu'il est toujours dingo et gueulard mais aussi plus calme, plus posé, il est plus en contrôle. Donc il ne fait pas vieux singe qui s'imiterait mais Iggy Pop à 70 ans, esseulé, toujours chargé de lourdes blessures, mais plus d'équerre, pas droit, mais d'un biais qui tient bien debout encore cette fois avec nous. C'est déjà pas mal quand on vient d'où il vient et quand on est passé par où il est passé. Moi, je dis qu'Iggy Pop et "Plus belle la vie" ne sont plus tout à fait inconciliables. Naaaan, je déconne !!!
Vous voyez, à la fin du morceau, Iggy est tellement gentil avec son public qu'il dit que le savon qu'il vient de lui passer n'a rien de personnel, et que plus il les fréquente, plus il les aime. C'est mignon. C'est Iggy Pop MAINTENANT et, tout compte fait, c'est mieux pour lui et pour nous.
J'ai écouté d'autres morceaux du concert. C'est audible sans déplaisir, même plutôt bien et, je le répète, touchant.
mercredi 30 mars 2016
J'fatigue.
Il est comme moi Iggy Pop, il est fatigué. Plus que moi, même. Faut dire, il a tout essayé ce garçon. Il a sombré dans les pires excès, les pires dépravations et quoi ? Qu'est-ce qu'il lui en reste de toute sa vie de chien fou ? Il a été heureux peut-être, un petit peu. Il a été malheureux, beaucoup. Il a fait du rock destructeur, avec les Stooges ou en solo, d'une négativité inégalée et qui demeure une référence absolue pour tout rocker un peu digne de ce nom (en gros, rocker ça veut dire péquenot mal dégrossi/mauvais garçon mais gentil au fond). Ensuite, il a essayé de sortir de ses travers extravertis en se rachetant une conduite d'amateur de potin binaire de qualité sur quelques bons albums qui passaient bien sur les chaines Hi-Fi. Puis, pour se survivre, je suppose, il s'est mis à s'auto parodier en légende du proto-Punk-Rock indestructible et mouillant à grand coup d'albums torse-poils aussi ineptes que nombreux. Il n'est jamais parvenu à s'assagir totalement (eh, eh !). L'électricité, il a ça dans le sang. Tout mettre sur dix et foutre le bordel avec des mécaniques à bruits diverses. Il a changé, quand même, il est devenu un peu plus tristounet avec l'âge, moins enthousiaste à se flinguer, un peu pervers pépère à la sortie des classes mannequins à Manhatan à se tirer sur la nouille comme un con. Fallait bien passer le temps. Il a fait une chanson avec Françoise Hardy ("Mon amie la rose" ?), un album tiré d'un bouquin de Houellebecque qui s'appelle "Préliminaires" (le con, presque trente ans après le coup de massue qu'était "Pénétration, le voilà qui s'occupe de futilités), un autre de reprises de chansons françaises. On s'occupe, on s'occupe. Et puis son pote Asheton des Stooges est mort. Lou Reed est Mort. David Bowie est mort. Tous ses amis sont clamsés, il s'emmerde, il n'a plus rien à dire à part "Fuck" comme d'habitude mais il déprime sec et il est un chouïa moins virulent qu'avant. Un gros Chouïa. Je le comprends, je compatis même, je me sens comme lui. Et d'ailleurs, tout comme moi, c'est un véritable chien, incapable de ne pas aboyer, par prudence. Alors, il va tenter un dernier geste ou presque, en s'entourant d'une bande de bons musiciens et compositeurs et sortir l'album "Post-Pop depression" ou comment survivre un petit peu dans un monde de cons et que l'on est soi-même moribond depuis presque un demi-siècle? comment faire pour faire un pas en avant de plus, encore un, jusqu'au Paraguay, puisque c'est là qu'il dit vouloir aller mourir ? Putain, mais c'est bien ça, mais pourquoi pas le Paraguay, les mecs ? Si ça se trouve, il n'y jamais foutu les pieds et c'est un ailleurs possible pour lui. Puisque rien ne dure, puisque soi-même on change d'année en année jusqu'à une non-permanence permanente, déguisée en cerceuil, puisque la bonnasse qu'on s'est tiré à 18 balais est une rombière imbittable et que les autres bonnasses de 18 ans ne sont que des bonnasses de 18 ans de merde, puisqu'ailleurs, c'est ici et inversement ou peu s'en faut, puisque que même David B. est mort, puisque le thé vert a presque le même goût que le thé noir et que de toute façon le thé c'est un truc de fiottes angliches mais qu'il faut pas le dire, eh beh, mais pourquoi pas aller tirer sa révérence au PARAGUAY, les mecs ?Le PARAGUAY c'est le Paradis Perdu des rockers ! Si ça se trouve on se foutera enfin la paix, hein, Iggy ? Et puis vas te faire foutre pauvre débile !!! Ouarf ! Ouarf ! C'est le dernier morceau que j'écoute de toi !
Iggy Pop : "Paraguay"
Les paroles (bonnes) :
Wild animals they do
Never wonder why
Just do what they goddamn do
Iggy Pop : "Paraguay"
Les paroles (bonnes) :
Wild animals they do
Never wonder why
Just do what they goddamn do
(Yeah)
Wild animals they do
Never wonder why
Just do what they goddamn do
I'm goin' where sore losers go
To hide my face and spend my dough
Though it's a dream, it's not a lie
And I won't stop to say goodbye
Paraguay
Paraguay
See I just couldn't take no more
Of whippin' fools and keepin' score
I just thought "well, fuck it man"
I'm gonna pack my soul and scram
Paraguay
Paraguay
Out of the way I'll get away
Won't have to hear the things they say
Tamales and a bank account
Are all I need, so count me out
Paraguay
Paraguay
I'll have no fear
I'll know no fear
So far from here
I'll have no fear
Tra-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la
Tra-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la
Tra-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la
Tra-la-la-la
Tra-la-la-la
Tra-la-la-la
Tra-la-la-la
Wild animals they do
Never wonder why
Just do what they goddamn do
There's nothing awesome here
Not a damn thing
There's nothing new
Just a bunch of people scared
Everybody's fucking scared
Fear eats all the souls at once
I'm tired of it
And I dream about getting away
To a new life
Where there's not so much fucking knowledge
I don't want any of this information
I don't want YOU
No
Not anymore
I've had enough of you
Yeah, I'm talking to you
I'm gonna go to Paraguay
To live in a compound under the trees
With servants and bodyguards who love me
Free of criticism
Free of manners and mores
I wanna be your basic clod
Who made good
And went away while he could
To somewhere where people are still human beings
Where they have spirit
You take your motherfucking laptop
And just shove it into your goddamn foul mouth
And down your shit heel gizzard
You fucking phony two faced three timing piece of turd
And I hope you shit it out
With all the words in it
And I hope the security services read those words
And pick you up and flay you
For all your evil and poisonous intentions
Because I'm sick
And it's your fault
And I'm gonna go heal myself now
Yeah!
Wild animals they do
Never wonder why
Just do what they goddamn do
I'm goin' where sore losers go
To hide my face and spend my dough
Though it's a dream, it's not a lie
And I won't stop to say goodbye
Paraguay
Paraguay
See I just couldn't take no more
Of whippin' fools and keepin' score
I just thought "well, fuck it man"
I'm gonna pack my soul and scram
Paraguay
Paraguay
Out of the way I'll get away
Won't have to hear the things they say
Tamales and a bank account
Are all I need, so count me out
Paraguay
Paraguay
I'll have no fear
I'll know no fear
So far from here
I'll have no fear
Tra-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la
Tra-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la
Tra-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la
Tra-la-la-la
Tra-la-la-la
Tra-la-la-la
Tra-la-la-la
Wild animals they do
Never wonder why
Just do what they goddamn do
There's nothing awesome here
Not a damn thing
There's nothing new
Just a bunch of people scared
Everybody's fucking scared
Fear eats all the souls at once
I'm tired of it
And I dream about getting away
To a new life
Where there's not so much fucking knowledge
I don't want any of this information
I don't want YOU
No
Not anymore
I've had enough of you
Yeah, I'm talking to you
I'm gonna go to Paraguay
To live in a compound under the trees
With servants and bodyguards who love me
Free of criticism
Free of manners and mores
I wanna be your basic clod
Who made good
And went away while he could
To somewhere where people are still human beings
Where they have spirit
You take your motherfucking laptop
And just shove it into your goddamn foul mouth
And down your shit heel gizzard
You fucking phony two faced three timing piece of turd
And I hope you shit it out
With all the words in it
And I hope the security services read those words
And pick you up and flay you
For all your evil and poisonous intentions
Because I'm sick
And it's your fault
And I'm gonna go heal myself now
Yeah!
lundi 21 mars 2016
Assumer.
Le Printemps, gna, gna, gna, gna, gna. Les jeunes filles, gna, gna, gna, gna, gna. L'innocence, gna, gna, gna, gna, gna. Le sexe qui gonfle on se sait trop pourquoi, gna, gna, gna, gna, gna. Le soleil, gna, gna, gna, gna, gna. Ca pique, gna, gna, gna, gna, gna. Résultat, je tombe par hasard sur Alizée sur Youtube (hasard, mon cul !) et je décolle plus de ça :
Mon dieu, ayez pitié de moi, je débande plus !
Mon dieu, ayez pitié de moi, je débande plus !
Ne jamais douter de son mauvais goût.
Entre Meat Loaf et Joy Division il y avait un désert. Un désert vaste, aride, impénétrable; étendue de mort sous un soleil glaçé. Puis vint Spector. Spector est l'alliage impossible d'un lyrisme à l'anglaise, plaintif et vif et de la grandiloquence wagnérienne et distanciée de Meat et de ses petits amis bikers. Vous ne me croyez pas, ? Que dites-vous de ça ? "Celestine" par Spector (Sûrement un hommage à l'héroine de "Journal d'une femme de chambre" de Mirbeau. Une jeune femme vraiment peu recommandable dans une socièté pourrie.)
Allez Zou, c'est parti comme en 1979, 89, 99, 09, 19...on ne sait plus !
Allez Zou, c'est parti comme en 1979, 89, 99, 09, 19...on ne sait plus !
dimanche 20 mars 2016
Tout le monde à terre, c'est un casse, bande d'enfoirés !
L'autre jour, je parlais de Dick Dale avec un ami. Nous sommes bien peu à écouter du Dick Dale aujourd'hui... Ah si, parfois quelqu'un passe la B.O. de "Pulp Fiction", du clown Tarantino, et "Misrilou" de Dick Dale jaillit dans une paire d'enceintes ou un casque, sans que la personne qui écoute sache vraiment qui joue de cette manière unique de la guitare électrique. Ce n'est pas si grave et toutes les routes mènent au Rock même les plus improbables. Voici une impayable version "exotique" de "Misrilou" par le plus improbable des chanteurs "exotiques" français, le juif turc Dario Moreno, successivement intronisé brésilien, égyptien, italien, mexicain, arabe et même... turc ! Vous avez du mal à l'imaginer en redneck ? C'est que vous manquez d'imagination. Ne vous inquiétez pas, les arrangeurs de Moréno en avaient pour vous !
Mon Youtube me propose d'enchainer avec ce qui suit. Pourquoi pas ? Moi, je ne m'en lasse pas. Quelle classe, ces ploucs !
Pas bégueule, j'enchaine avec une scie métallique imparable d'une autre fratrie qui, bizaremment viens du même pays que celle qui précède, Une terre de contrastes, assurément !
En fait les Ramones sont des émigrés juifs turcs déguisés en rockers punks américains pour distraire les grincheux qui écoutent les Stanley Brothers, en leurs fournissant des cibles vivantes crédibles à dézinguer dans la joie et la bonne humeur (américaines).
Mon Youtube me propose d'enchainer avec ce qui suit. Pourquoi pas ? Moi, je ne m'en lasse pas. Quelle classe, ces ploucs !
Pas bégueule, j'enchaine avec une scie métallique imparable d'une autre fratrie qui, bizaremment viens du même pays que celle qui précède, Une terre de contrastes, assurément !
En fait les Ramones sont des émigrés juifs turcs déguisés en rockers punks américains pour distraire les grincheux qui écoutent les Stanley Brothers, en leurs fournissant des cibles vivantes crédibles à dézinguer dans la joie et la bonne humeur (américaines).
You make me feel like spring has sprung.
Ca commence un jour de Printemps. Ca commence toujours par là, quelque soit la façon dont on s'y prenne. On naît, on ne sait pas trop où ni pourquoi ou bien ça renaît, là, et ça repart. Des évidences. Les fleurs, les femmes, l'argent, les abeilles, les vitrines qui bronzent au soleil, les vagues presque muettes, le sable mutin. On cherche un terrain où s'installer, muter, on vaque à de nouvelles et très sérieuses occupations. Importants sont la couleur de la chemise, les pots du balcon, les sandales qui font le beau pied, la rivière qui monte, les insectes qui naissent, bons ou mauvais, à traiter ou pas. Il y a une trace de pas par terre. Et une autre plus loin. Données. Est-ce un géant ? Une nouvelle alliance, scéllée par une marque première, une solitude essentielle bien mise ? Ca répond en démarrant. Un jour, un jour de Printemps est suffisant pour une année entière. Repartir sans coup férir, d'un coup de talon sur le sol neuf. L'été dressera des routes. Le Printemps met tout en germe, chacun ira à sa place mais tout veut aller d'abord, d'un bond. Chaque créature en ressent le besoin, du doryphore à l'homme, en passant par la baleine à bosse. C'est une grande migration intérieure aussi, la tête se désencombre, le coeur et le sexe se remplissent de sang. Ira celui qui voudra, où il voudra. C'est le début. Rien n'est plus pareil, tout cherche, tout pousse du coude son ou sa voisine. Il est là. C'est le premier jour de Printemps. Ca commence.
samedi 19 mars 2016
Ce que je veux.
En ce moment j'ai des problèmes d'argent. Vous savez, ça rend fou les problèmes de fric. Maboule, cinoque, dérangé... A la base, la chanson "Money (That's what I want)" a été écrite par Berry Gordy, le fondateur de la Tamla Motown pour que, justement, il n'en ait plus, de problèmes de fric. Ca va assez bien marcher puis ça va l'entrainer dans le cercle vicieux de l'entreprenariat musical. Une vraie came.
Quand on entend Richard Wylie chanter la version de "Money..." ci-dessous, on sent bien qu'il en en a déjà bavé des ronds de chapeau pour le pognon et qu'il n'est dejà plus tout à fait d'équerre. Eh ben, ça va pas s'arranger. Pendant qu'il deviendra sans le savoir un chanteur culte parmi les amateurs britanniques de Northern Soul, il autorisera ses enfants à jouer aux frisbee avec ses vieux disques qui valaient pourtant leur pesant d'or. Moi, je dis que ce type en avait gros sur la patate.
Quand on entend Richard Wylie chanter la version de "Money..." ci-dessous, on sent bien qu'il en en a déjà bavé des ronds de chapeau pour le pognon et qu'il n'est dejà plus tout à fait d'équerre. Eh ben, ça va pas s'arranger. Pendant qu'il deviendra sans le savoir un chanteur culte parmi les amateurs britanniques de Northern Soul, il autorisera ses enfants à jouer aux frisbee avec ses vieux disques qui valaient pourtant leur pesant d'or. Moi, je dis que ce type en avait gros sur la patate.
jeudi 17 mars 2016
Cops and robbers.
La Poste du bourg où j'habite a été braquée à main armée. Emoi bien compréhensible dans le voisinage et au bar PMU. Vous z'inquiétez pas c'est pas moi qui ai fait le coup. C'est un noir, évidemment; je déconne pas, un noir. Déjà que la commune vote FN à plus de 25 %, voilà qui ne va pas arranger les choses. La gendarmerie a mis les bouchées doubles et d'après un témoignage digne de foi, les suspects -il y avait un arabe avec le noir- ont été aperçus sortant du PMU à 14 H 34 précisément. On les aura, ces salauds.
Junior Murvin et sa voix d'or.
La même par les Clash.
Junior Murvin et sa voix d'or.
La même par les Clash.
dimanche 13 mars 2016
Blues de chambre.
Heureux encore
Celui dont le blues
Vient sécher les larmes
Et prendre le coeur
Qui sent encore la tristesse, au fond
De n'être plus aimé
De l'amour dont on ne pensait
Pas pouvoir se passer
Celui qui frissonne encore
Sans plus chanter lui-même
Au chant du sang qui coule
Laissant sa trace rouge
De vie et de passion
Comme dans l'arène
Rougit le plastron du toréro
C'est un chant plaintif et cruel
Qui fait mal et qui guérit
C'est un chant maternel
Crève-coeur ma mère
Crève-coeur mon père
Que ce sang roule et coule
Doucement comme les larmes coulent
Après qu'on a entendu
Délicat et rustre
Le blues venant à la tête
Encore
Celui dont le blues
Vient sécher les larmes
Et prendre le coeur
Qui sent encore la tristesse, au fond
De n'être plus aimé
De l'amour dont on ne pensait
Pas pouvoir se passer
Celui qui frissonne encore
Sans plus chanter lui-même
Au chant du sang qui coule
Laissant sa trace rouge
De vie et de passion
Comme dans l'arène
Rougit le plastron du toréro
C'est un chant plaintif et cruel
Qui fait mal et qui guérit
C'est un chant maternel
Crève-coeur ma mère
Crève-coeur mon père
Que ce sang roule et coule
Doucement comme les larmes coulent
Après qu'on a entendu
Délicat et rustre
Le blues venant à la tête
Encore
Anomalie dans le programme.
Vous savez quoi ? J'ai les boules. Ca va bientôt faire cinquante deux ans que j'ai les boules et je fatigue. Je ne chante plus, j'ânone. La preuve. 3 minutes 17 secondes de malheur.
Ne me restent que les yeux de ma mère pour pleurer. En français : "...nager dans la bouse."
Ne me restent que les yeux de ma mère pour pleurer. En français : "...nager dans la bouse."
lundi 7 mars 2016
Un dernier round et au lit.
Pour finir mon Top 5#§! il fallait que je mette des trucs obscurs et inclassables. Pourquoi ? Parce qu'il faut sortir des sentiers balisés des hits et des grosses prods pour trouver des pépites (Nuggets) qui collent vraiment à tout ce qu'on peut être, et que cette curiosité est finalement assez mal partagée qui permet de cultiver un jardin propice à l'épnouissement de fleurs rares. Enfin, en l'occurence, pas si rares que ça mais rigolottes au moins. Evidemment ce sont des noirs qui s'y sont collés. Aux States ils ont toujours été considérés comme des moins que rien juste bons à faire de la musique et de la danse, si en plus ils peuvent faire rire avec ça, c'est tout ce qu'on leur demande aux négros. On finit toujours par ressembler à sa caricature. C'est moche mais c'est comme ça. Et puis, est-ce vraiment si moche ?
Alors, avec une bonne volonté défiant toute imagination et un vrai sens du graveleux voici le "Funky Yo-Yo" de Don Covay.
Et maintenant "Little Egypt" par les Coasters dont les compositeurs étaient ceux d'Elvis Presley, Lieber et Stoler, qui étaient juifs.
Alors, avec une bonne volonté défiant toute imagination et un vrai sens du graveleux voici le "Funky Yo-Yo" de Don Covay.
Et maintenant "Little Egypt" par les Coasters dont les compositeurs étaient ceux d'Elvis Presley, Lieber et Stoler, qui étaient juifs.
Rock n' Roll : Outro.
Vous AIMEZ le Rock n' Roll. Ca vous plaît, vous en écoutez tout le temps, ça vous distrait, ça vous emballe. Le temps passe et Le Rock fait en sorte que vous devenez vieux sans vieillir. Vous vous retrouvez à 60 balais passés sans les avoir vus arriver, vous n'êtes pas prêts à ça, vous n'y croyez pas. L' AMOUR du Rock vous a maintenu en suspension dans une adolescence, une minorité qui ne semblaient pas finir. Et pourtant un jour c'est le début de la fin; c'est La MORT qui approche. Il vous reste deux ou trois phrases entendues dans le bouche de votre mère ou lues dans des livres, des bribes de chansons (en français), des images de votre passé d'une précision incroyable qui vous obsèdent : un cerf-volant, une vague qui se brise sur la jetée, une robe à pois. Quelqu'un passe un linge humide sur votre front, c'est l'orage et vous avez peur, et vous souriez. Vous tombez dans le silence. Il ne reste rien du Rock que vous AIMIEZ tant. Pas une note, pas un son, pourtant il vous aura guidé comme un aveugle guide un autre aveugle, ton sur ton, rien sur rien. Un ouragan et c'est fini, ne restent que la peau sur les os. Le Rock n Roll, lui, ne vous AIMAIT pas.
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