dimanche 18 mai 2014
Ce sacré Art a la peau dure, les artistes ne lui ont pas encore fait rendre l'âme. Pourtant ils y mettent du leur.
Thomas Hirschhorn : "Dans l'Art, ce n'est pas... par lemondefr
Je suis tombé par hasard dans l'édition numérique du Monde sur cette vidéo. Thomas Hirschhorn, dont je n'avais jamais entendu parlé mais qui semble être un artiste reconnu puisqu'il a "investi" le Palais de Tokyo à Paris, y déclare sans sourciller qu'en Art, ce n'est pas le résultat qui compte, qui somme toute n'est qu'une mince affaire de goût (toujours mauvais), mais "l'énergie" déployée pour arriver à ce que le commissaire de l'exposition définit lui-même à la fin du reportage comme ce qui s'annonce être "un chaos". Je vais sûrement paraître rétrograde mais je pense, aussi petit bourgeois que cela puisse sembler, qu'un geste artistique cherche et aboutit à une forme, c'est à dire à quelque chose (même d'aléatoire, d'évanescent, d’abscons, de nul) et pas à n'importe quoi en trois dimensions.A travers ce quelque chose, appelons ça "l’œuvre", l'Art montre ce qui est invisible avant lui, avant son travail d'accouchement magique, c'est ce travail qui suppose une débauche d'énergie invraisemblable chez un être pour que naisse un regard singulier ET universel. L'Art surgit (mais pas n'importe où et n'importe comment, il y a des règles) et témoigne pour nous tous. Si l'Art, comme semble le dire ce monsieur, c'est prendre un peu de temps à boire un café en écoutant des divagations philosophiques entourés de vieux pneus, je rends mon tablier. Merde, Malraux doit s'en retourner dans sa tombe !
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