jeudi 24 avril 2014
"Je suis le démineur des manèges enchantés" B. Burgalat.
Très bon morceau de Burgalat. Il y a des femmes dans la vidéo, des brunes, waouh ! belles, très belles. Ça reste, ça ? La beauté des femmes ? Peut-être. Pas sûr. Très belles paroles, je vais essayer de faire aussi bien, mais pas dans le même registre.
Seconde main
Tout est négocié
Vicié, vendu, rendu
Brûlures et maladies
Étonnements, inquiétude même
Les yeux ouverts, tout blancs, ne roulent plus d'effroi
La Vie est moins vive (punition)
Maintenant qu'on l'a coupée au net
Toute arasée de ses conditions
Les certitudes font rire
Et les habitudes et la respiration
Les évidentes dépenses même
A peine monnayées
Rien ne coûte
Pas l'effort de paraître ou d'être
Au cas où ça serait utile
Plus ou moins défait ou solide
C'est déjà digéré, déjà libre
De toutes tendances
Déchiffré
L'horizon des hontes et des dons
Se cache à mort
Derrière nos âmes presque inertes
Qui multiplient toutes sortes d'avancées décisives
Pendant qu'à bord, dans l'embardée, on rit
Sur l'air des noyés, des malheurs oubliés
Sur-entendu, sur-joué, mal en place
Mais le public, toujours énoncé lui
Réclame une dose
De paroxysme atone
- La chasse est tirée-
Tout en béquille
On crie qu'on s'aime
Et chaque nuit l'on ment
Sans qu'en la nuit
Se réfugient les mensonges
La Mort, cette divine, s'enfuit sous les quolibets
Elle lasse
Nous sommes ici
Tombés les dents et les tohu-bohus
Nous claquons sans vent
A l'air raréfié, fier de nous-mêmes
Au Soleil triomphant
Mais l'Ombre n'est plus là pour se tapir
Et jetés dans trop de lumière
Plus aucune prise sur rien
C'est le bonheur, enfin
En parlent de "seconde main", Howard Devoto (premier chanteur éphémère des Buzzcocks) a sorti avec son groupe Magazine un album dont je trouve qu'il a un des plus beaux titres de l'histoire de la musique populaire mondiale : "Secondhand daylight", ou, "Lumière du jour de seconde main". On ne peut pas faire mieux, plus actuel. Pensez aux panneaux publicitaires à Pékin. Sur cet album, il y avait un titre excellent qui s'appelle "Rhythm of Cruelty". Oui, la cruauté a un rythme, celui de la mienne est effrayant petite fille. Ce qu'il reste de moi en est la preuve encore vivante.
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