Allez savoir pourquoi on meurt ? Pourquoi on aime ? Il n'y a pas de règles et pas de réponse facile. Pourtant il faut apprendre à aimer et mourir, sans savoir comment on fait, et faire avec ce qu'on a, comme on peut et parfois on ne peut rien du tout. Parfois on sait un ou deux trucs, qui ne tiendront pas le coup de toute manière, mais il faut y aller quand même. T'as pas choisi ? Arrête avec ça ! Évidemment que si, comme tout le monde, et on y va tous de notre petit couplet triste ou gai. S'il n'y a pas de règles ça ne veut pas dire qu'on peut faire n'importe quoi, ça veut dire qu'il faut les inventer. Il y a là ton amour et ta mort, débrouille-toi. Et chante. Surtout, chante.
lundi 31 mars 2014
Histoire drôle ?
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jeudi 20 mars 2014
Un terrorisme exemplaire.
Généralement le terroriste est un homme vulgaire qui compte sur le coté voyant et bruyant de son action (sans parler du coté sanguinolent et meurtrier) pour faire parler de lui et coller les chocottes à son ennemi. Cette tactique, commune mais dont l'efficacité n'est plus à démontrer, a pourtant fait son temps. Elle culmina certainement avec les attentats du World Trade Center mais elle appartient maintenant au passé. Avec la disparition du vol d'air Malaisie à destination de Pékin, le terroriste nous démontre qu'il procède désormais de manière différente, discrète et feutrée et que son action trouvera un aboutissement subliminal plutôt qu'explosif. Petit rappel des faits : un Boeing malais a disparu sans laisser de trace dans un rayon possible d'évanouissement équivalent à la moitié de la planète, après que le co-pilote ait désactivé tous les systèmes de contact avec la terre et souhaité "Bonne nuit" à tout le monde. Depuis plus rien, plus de 200 personnes introuvables. Classe, efficace, net, précis. Et surtout délicat, tout en finesse et en discrétion. C'est tellement bien fait qu'on est même pas sûr qu'il s'agisse d'un acte terroriste. Moi, je dis "bravo", "chapeau l'artiste". Rançon : aucune. Revendications : aucune. Mais, l'effet sera immense à la longue. Songez qu'à partir d'aujourd'hui, les gens qui vont prendre l'avion n'auront plus à redouter l'effusion de sang, le détournement ravageur, des violences revendicatrices mais tout simplement le fait que leur aéroplane disparaisse tranquillement des écrans radar en même temps que de la surface de la Terre sans plus de formalités, rien, même pas un petit "S.O.S., juste un très joli, mais un peu mince, "Bonne nuit". Aie. La Nature a horreur du vide. Les Hommes aussi. Et plus encore du Silence. Quand quelqu'un disparaît, il s'arrange pour que ça se sache, les Hommes sont comme ça, tapageurs. Or, là il ne s'agit plus de "crash" mais de pets qui glissent sur de la soie, c'est de l'évanescent, du ténu. Ah, ça va faire mal, moi je vous le dis, et la possibilité de se retrouver, peu après le décollage, exactement nulle part, et en silence, va faire réfléchir plus d'un apprenti globe-trotters. Et qu'on ne vienne plus me dire que les terroristes ne sont pas raffinés ! Leur nouveau modus-opérandi révèle une belle éducation et un sens profond de la psychologie humaine. Une ère nouvelle s'ouvre enfin au terrorisme international.
Un peu plus loin avec Prince.
Il en est encore capable. Encore capable de nous entraîner hors de nous-mêmes dans un bain de sensations et d'émotions chavirantes. Encore capable de nous envoyer en l'air avec lui et ses brillantes "Girls". J'en veux pour preuve cette version à perdre le souffle de "Something in the water does not compute". Comme je dis souvent, quand on a la main une fois, on l'a pour toujours, les coups au but sont juste plus espacés. Des lignes d'accords et de basse réduites à l'essentiel, répétitives et lancinantes prennent la tête qu'une plainte bassine gentiment et qu'un solo fait exploser. De tristesse ? De bonheur ? Je ne sais pas, en tout cas, c'est un souverain remède à TOUT (une panacée), même ce qui ne fait pas mal.
Prince et 3RDEYEGIRL : "Something in the water does not compute".
Prince et 3RDEYEGIRL : "Something in the water does not compute".
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vendredi 14 mars 2014
Aériennes compagnies
J'ai peur de l'avion. Voler ne me semble pas être une attitude
naturelle pour l'homme, c'est le moins que je puisse dire, et aller à
l'encontre des lois de la pesanteur pour faire des distances insensées
en des temps records me paraît être une aberration, pis, une insulte au
Créateur (s'il y en a un) qui, que je sache, ne nous a pas pourvus
d'ailes ou de moteurs Rolls Royce.
Il y a, aux dires de certains esprits forts, très peu de catastrophes aériennes et l'avion serait le mode de transport le plus sûr.....Ouais. Et puis il paraît aussi que quand on va jeter un coup d'oeil dans la cabine de pilotage pendant le vol on se sent rassuré par la maîtrise des gars qui font voler l'engin....Ouais. Et bien lisez donc l'anecdote ci-dessous récoltée sur le site "LeMonde.fr", parmi d'autres, sur les disparition mystérieuses d'aéroplanes, vous allez voir qu'il y a certains gaillards remontés à bloc auxquels les kamikazes japonais ont donné de drôles d'idées sur les fins ultimes du transport aérien.
"EgyptAir : les moteurs coupés en plein vol par le copilote
Le 31 octobre 1999, le Boeing 767 de la compagnie égyptienne à destination du Caire quitte l'aéroport John F. Kennedy de New York. Il s'écrase dans l'Atlantique, au large du Massachusetts ; tous les 217 passagers et membres d'équipage meurent.
Les causes de l'accident sont discutées.(tu parles!). Pour les enquêteurs américains, cet accident est provoqué par le copilote(!!!!!!!!!!).
Gamil El-Batouty, le copilote, vient en effet de recevoir un blâme pour faute professionnelle (l'erreur). Un des dirigeants d'EgyptAir passager du vol l'aurait prévenu quelques jours plus tôt : le New York-Le Caire serait son « dernier vol » (il aurait mieux fait de se taire). L'intéressé lui aurait alors répondu : « Ce sera le dernier vol pour vous aussi. » (attendez, vous allez voir de quel bois il se chauffe le Gamil)
Au cours du vol, alors que le pilote se lève pour aller aux toilettes (on se retient dans ces moments-là, mon vieux), les boîtes noires de l'appareil enregistrent El-Batouty dire plusieurs fois : « Je m'en remets à Dieu »(tiens, encore dans le coin, Lui), avant d'éteindre le pilote automatique et de pousser l'avion en piqué.(Notez bien, "en piqué", les amis, "en piqué !)
Pour les enquêteurs égyptiens, l'avion s'est écrasé à la suite d'une défaillance mécanique.(c'est Amélie Nothomb qui a fait l'enquête pour les Égyptiens!)"
Bon, apparemment, là, ils ont perdu un avion en pleine mer de Chine. C'est à ne pas croire. Pas une trace, psssiiit ! Disparu le zinc ! Envolé (c'est le cas de le dire) ! Dieu sait ce qui a pu passer par la tête d'un des membres d'équipage, où d'un passager un peu "nerveux" tendance "Vent divin". Non, non, non, trop d’impondérables finissent par sacrément lester le bidule et on finit par regarder les petits poissons à travers le hublot avant même d'avoir pu goûter au cognac. Moi, j'aime bien les gros bateaux.
Il y a, aux dires de certains esprits forts, très peu de catastrophes aériennes et l'avion serait le mode de transport le plus sûr.....Ouais. Et puis il paraît aussi que quand on va jeter un coup d'oeil dans la cabine de pilotage pendant le vol on se sent rassuré par la maîtrise des gars qui font voler l'engin....Ouais. Et bien lisez donc l'anecdote ci-dessous récoltée sur le site "LeMonde.fr", parmi d'autres, sur les disparition mystérieuses d'aéroplanes, vous allez voir qu'il y a certains gaillards remontés à bloc auxquels les kamikazes japonais ont donné de drôles d'idées sur les fins ultimes du transport aérien.
"EgyptAir : les moteurs coupés en plein vol par le copilote
Le 31 octobre 1999, le Boeing 767 de la compagnie égyptienne à destination du Caire quitte l'aéroport John F. Kennedy de New York. Il s'écrase dans l'Atlantique, au large du Massachusetts ; tous les 217 passagers et membres d'équipage meurent.
Les causes de l'accident sont discutées.(tu parles!). Pour les enquêteurs américains, cet accident est provoqué par le copilote(!!!!!!!!!!).
Gamil El-Batouty, le copilote, vient en effet de recevoir un blâme pour faute professionnelle (l'erreur). Un des dirigeants d'EgyptAir passager du vol l'aurait prévenu quelques jours plus tôt : le New York-Le Caire serait son « dernier vol » (il aurait mieux fait de se taire). L'intéressé lui aurait alors répondu : « Ce sera le dernier vol pour vous aussi. » (attendez, vous allez voir de quel bois il se chauffe le Gamil)
Au cours du vol, alors que le pilote se lève pour aller aux toilettes (on se retient dans ces moments-là, mon vieux), les boîtes noires de l'appareil enregistrent El-Batouty dire plusieurs fois : « Je m'en remets à Dieu »(tiens, encore dans le coin, Lui), avant d'éteindre le pilote automatique et de pousser l'avion en piqué.(Notez bien, "en piqué", les amis, "en piqué !)
Pour les enquêteurs égyptiens, l'avion s'est écrasé à la suite d'une défaillance mécanique.(c'est Amélie Nothomb qui a fait l'enquête pour les Égyptiens!)"
Bon, apparemment, là, ils ont perdu un avion en pleine mer de Chine. C'est à ne pas croire. Pas une trace, psssiiit ! Disparu le zinc ! Envolé (c'est le cas de le dire) ! Dieu sait ce qui a pu passer par la tête d'un des membres d'équipage, où d'un passager un peu "nerveux" tendance "Vent divin". Non, non, non, trop d’impondérables finissent par sacrément lester le bidule et on finit par regarder les petits poissons à travers le hublot avant même d'avoir pu goûter au cognac. Moi, j'aime bien les gros bateaux.
dimanche 9 mars 2014
Un peu plus loin avec le Jazz.
Je ne suis pas un mordu absolu de Jazz. Mes musiques premières sont le Rock (au sens large) et le Blues, c'est ce que j'écoute le plus. Mais j'ai fini par venir au Jazz et au Classique, comme tout mélomane qui se respecte, et je prends maintenant aux deux un plaisir sans mélange qui va en grandissant à mesure que je vieillis, je dirais plutôt, que je me bonifie. Alors, France Musique est très, très souvent ce qui passe chez moi et j'en découvre tous les jours, avec gourmandise et une facilité dont je me serais pas cru capable dans ces deux domaines musicaux il y a une seulement un lustre. Le vendredi soir, vers 22H30, le "Jazz Club" nous propose chaque semaine un concert en direct, ce qui ne manque pas de cran, je trouve, et Yvan Amar nous permet ainsi d'entendre quel Jazz on joue aujourd'hui. Et là, il y a de tout, ça peut s'avérer être très esthétisant et chiant, sans émotion et sans groove, ou bien encore être une simple resucée du passé, affadie et terne, ou encore pleinement actuel, vivant, juteux de feeling et de swing. C'était le cas, quand Amar a programmé le concert de Bad Plus et Joshua Redman lors d'un festival d'été dont je crois me souvenir que c'était celui de Marciac. Le trio plus le saxophoniste, nous avait alors sorti un set du feu de Dieu, d'une qualité digne des Maîtres de cette musique et le public leur avait fait un triomphe entièrement justifié. Je mets un morceau qui est aussi un morceau de bravoure : "Silence is the question". Non, c'est mal dit, ce n'est pas ça, il n'y a pas là que du courage et de la puissance, il y a une simplicité qui se ramifie en strates complexes, il y a une effervescence vitale qui monte jusqu'à la transe, il y a un chant qui devient souffle épique, des modulations de prières qui atteignent au plus haut degré de la Grâce humaine. Ce soir-là, Yvan Amar avait décroché le jackpot et ses auditeurs avec lui. Il me semble que le concert n'était pas disponible à la ré-écoute pour des questions de droit, comme on dit. Toujours est-il que j'ai retrouvé un concert espagnol des quatre musiciens sur Youtube et qu'il est de la même trempe que celui de France Mu. C'est de là que je tiens la version ci-dessous du titre, aussi transcendante et chamanique que celle que j'avais entendue sur les ondes radio.
Je vous encourage vivement à écouter ce morceau, c'est de la grande musique, tout simplement (comme si la grande musique c'était d'une quelconque manière "tout simplement"...). Je ne m'étendrai pas sur le fait que le silence est en effet "LA" question de la musique, ils en parlent mieux que moi pendant douze minutes.
Je vous encourage vivement à écouter ce morceau, c'est de la grande musique, tout simplement (comme si la grande musique c'était d'une quelconque manière "tout simplement"...). Je ne m'étendrai pas sur le fait que le silence est en effet "LA" question de la musique, ils en parlent mieux que moi pendant douze minutes.
Victime d'une Furie, et c'est l'Ombre qui triomphe.
Il est le seul. Enfin, modulons. Il n'est pas le seul a avoir été adoubé par Hendrix, il y a aussi Randy California, Billy Gibbons et d'autres. Il n'est pas le seul a s'inspirer du Maître pour manier la guitare électrique. Ça va du pire (Yngwie Malmsteen) au meilleur (Stevie Ray Vaughan). Mais, à ma connaissance il est le seul à avoir bâti une carrière en reprenant trait pour trait le style de composition d'Hendrix. Au début des années 70, il a comblé un vide, celui des compos chamarrées, chantournées et pourtant sauvages et groovys de Jimi qui, tout naturellement, semblaient avoir été enterrées avec lui. C'est là que Robin Trower entra en scène. C'est de lui qu'il s'agit. Il fit du Hendrix sans vergogne, sans plus d'états d'âme que ça mais surtout avec un talent évident et, finalement, une patte à lui. On peut appeler ça de l'opportunisme, de la copie. Peut-être, mais le moine Trower est alors l'équivalent de ceux qui recopiaient inlassablement les manuscrits du moyen-âge et il finit par se distinguer par sa capacité a tout jouer d'abord, (même des trucs qu'Hendrix n'a pas eu le temps ou l'envie de jouer) et une inventivité limitée mais bien réelle.
J'ai écouté l'album "Victims of the fury", j'avais quoi, 16 ans, Il me fit peur et envie mais mes moyens limités firent que je ne l'achetai pas. Plus tard, j'ai écouté d'autres albums de Trower que j'ai trouvés bons, "Brige of sights" et "Twice removed from yesterday" sont de ceux-là, n'empêche, j'ai été marqué au fer rouge par le morceau qui donne son titre au LP "Victims of the fury", parce que moi (ou moi aussi) j'ai été victime d'une furie destructrice infernale et que ce titre me semble exprimer quelque chose de cet ordre, ou quand on finit par devenir une ombre dans l'Ombre, comme dit la chanson. Je la mets et je vous conseille de prêter une oreille attentive à Trower. Au début on peut y aller avec un peu d'indulgence si le coeur vous en dit mais on comprend vite que le garçon en a dans le ventre.
Et allez, "Day of the eagle", pour rouler.
J'ai écouté l'album "Victims of the fury", j'avais quoi, 16 ans, Il me fit peur et envie mais mes moyens limités firent que je ne l'achetai pas. Plus tard, j'ai écouté d'autres albums de Trower que j'ai trouvés bons, "Brige of sights" et "Twice removed from yesterday" sont de ceux-là, n'empêche, j'ai été marqué au fer rouge par le morceau qui donne son titre au LP "Victims of the fury", parce que moi (ou moi aussi) j'ai été victime d'une furie destructrice infernale et que ce titre me semble exprimer quelque chose de cet ordre, ou quand on finit par devenir une ombre dans l'Ombre, comme dit la chanson. Je la mets et je vous conseille de prêter une oreille attentive à Trower. Au début on peut y aller avec un peu d'indulgence si le coeur vous en dit mais on comprend vite que le garçon en a dans le ventre.
Et allez, "Day of the eagle", pour rouler.
mercredi 5 mars 2014
Resnais est VIVANT !
Rohmer a son crétin bavard en la personne de Lucchini, Resnais, lui, a le fat Arditi comme thuriféraire. Chacun sa merde, comme on dit. Enfin quand même là, c'est assez énorme, et le player ci-dessous de son interview pour France Info après le décès du réalisateur vaut son pesant de cacahuètes. "D'une certaine manière Alain Resnais n'est pas mort, il vit à travers moi", c'est en gros ce que l'idiot vieillissant finit par lâcher. Nous voilà rassurés donc. Voir des films de Resnais ? Oui, "Muriel" peut-être, certains vieux documentaires, sûrement...A la fin, ça se gâte nettement, il faut dire qu'avec Azéma, Arditi, Dussolier (enfin lui, il est plutôt bon) et Wilson comme acteurs fétiches, ça ne pouvait que ramer sévère.
Je vais donner deux ou trois tuyaux à notre bon vieux clébard Arditi pour qu'il apprenne à vivre sans Resnais. Primo : dédramatiser. Ce n'est pas tout à fait comme si c'était Shakespeare qui était mort, ni même Guitry. Il faut savoir raison garder. Ouaf, Ouaf. Deuxio : Arditi est devenu un tel rentier du théâtre et du cinéma français qu'il ne va pas se retrouver du jour au lendemain à la rue. Il lui reste Lelouch et les rôles de vieux cons, qui sont pléthore et dans lesquels il excelle, c'est le moins qu'on puisse dire. Tercio, c'est mon truc le plus radical mais ça marche : s'en foutre.
Je vais donner deux ou trois tuyaux à notre bon vieux clébard Arditi pour qu'il apprenne à vivre sans Resnais. Primo : dédramatiser. Ce n'est pas tout à fait comme si c'était Shakespeare qui était mort, ni même Guitry. Il faut savoir raison garder. Ouaf, Ouaf. Deuxio : Arditi est devenu un tel rentier du théâtre et du cinéma français qu'il ne va pas se retrouver du jour au lendemain à la rue. Il lui reste Lelouch et les rôles de vieux cons, qui sont pléthore et dans lesquels il excelle, c'est le moins qu'on puisse dire. Tercio, c'est mon truc le plus radical mais ça marche : s'en foutre.
mardi 4 mars 2014
lundi 3 mars 2014
L'âge de ses oreilles.
J'écoutais ça, j'avais....mettons 20 ans, non, 25. Peu importe, ce qui compte c'est la jeunesse. C'est très bon. Vraiment.
,,,,
Maintenant j'écoute ça. C'est très bon aussi.
Il y a là quatre suisses majeurs qui se connaissaient et qui valent bien des français surestimés. Ernest Ansermet, chef d'orchestre et compositeur, sa version de "Pelléas et Mélisande" de Debussy reste jusqu'à aujourd'hui inégalée. Il écrivit cette chanson qui s'appelle "Complainte", sur un texte de C. F. Ramuz, son ami. Le tout est dédié à C. A. Cingria, autre écrivain suisse ami, impossible, surdoué, érudit, enfantin, sans équivalent dans la langue française, O combien plus léger -mais pas plus simple- que Gide, Valéry et autres (je n'ai pas dit Claudel, non, pas Claudel).
Les tableaux et dessins sont de René Auberjonois, un suisse aussi qui vaut bien des fauves français.
Là, je mets un charmant petit documentaire helvète sur Cingria. Son œuvre diverse et protéiforme se laisse attraper par n'importe quel bout, elle n'est pas bégueule et sait faire un oeil joyeux et vif. Ecoutez donc ce qu'en dit Jean Paulhan.
Ce qui compte, c'est la jeunesse, toujours. J'ai découvert ces suisses bien plus de deux fois plus tard que les Bloody Valentine, vers 50 ans et ça m'a fait un bien fou, comme le groupe de petits angliches. Est-ce qu'on change vraiment ? Oui et non. En fait, la jeunesse nous frappe tant et tant qu'à la fin nous ne savons plus que vieillir. Enfin, moi, c'est ce qui m'est arrivé. Il ne m'a servi à rien d'esquiver, de contre-attaquer, j'ai fini K.O. ; accompagner, tout est là, voir venir, accueillir, plier sans rompre, (é)changer (quoi ? des coups ? des cris ? entre autres oui). Alors, soi-même, on peut en rendre un peu, en faire don, transfigurée, changée, prête à l'usage, usagée, redressée qui avait fini par se coucher avec nous, inerte et tremblante. A partir d'un certain moment, ce qui compte, c'est vieillir.
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Maintenant j'écoute ça. C'est très bon aussi.
Il y a là quatre suisses majeurs qui se connaissaient et qui valent bien des français surestimés. Ernest Ansermet, chef d'orchestre et compositeur, sa version de "Pelléas et Mélisande" de Debussy reste jusqu'à aujourd'hui inégalée. Il écrivit cette chanson qui s'appelle "Complainte", sur un texte de C. F. Ramuz, son ami. Le tout est dédié à C. A. Cingria, autre écrivain suisse ami, impossible, surdoué, érudit, enfantin, sans équivalent dans la langue française, O combien plus léger -mais pas plus simple- que Gide, Valéry et autres (je n'ai pas dit Claudel, non, pas Claudel).
Les tableaux et dessins sont de René Auberjonois, un suisse aussi qui vaut bien des fauves français.
Là, je mets un charmant petit documentaire helvète sur Cingria. Son œuvre diverse et protéiforme se laisse attraper par n'importe quel bout, elle n'est pas bégueule et sait faire un oeil joyeux et vif. Ecoutez donc ce qu'en dit Jean Paulhan.
Ce qui compte, c'est la jeunesse, toujours. J'ai découvert ces suisses bien plus de deux fois plus tard que les Bloody Valentine, vers 50 ans et ça m'a fait un bien fou, comme le groupe de petits angliches. Est-ce qu'on change vraiment ? Oui et non. En fait, la jeunesse nous frappe tant et tant qu'à la fin nous ne savons plus que vieillir. Enfin, moi, c'est ce qui m'est arrivé. Il ne m'a servi à rien d'esquiver, de contre-attaquer, j'ai fini K.O. ; accompagner, tout est là, voir venir, accueillir, plier sans rompre, (é)changer (quoi ? des coups ? des cris ? entre autres oui). Alors, soi-même, on peut en rendre un peu, en faire don, transfigurée, changée, prête à l'usage, usagée, redressée qui avait fini par se coucher avec nous, inerte et tremblante. A partir d'un certain moment, ce qui compte, c'est vieillir.
Brit Pop Connexion.
Peut-être y-a-t-il deux ou trois abrutis de quinze ans d'âge mental (quelque soit l'époque à laquelle on a effectivement eu ces 15 balais) à qui cela fera plaisir, comme cela m'a fait plaisir à moi de le voir et de l'entendre ? Le titre du morceau c'est "Tender". Ça se fait rare, d'être "tendre".
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