jeudi 13 décembre 2012

Amour toujours. Amour encore. Comme un con.

Et puis il y a ça. Sous la vidéo, il y a écrit "aucune description disponible". C'est vrai, c'est unique en son genre. Alors voilà, Roy, appelons-le Roy, est un mec sentimental, pas un dur, non, un doux, un trop tendre pour les choses de l'Amour. Sa nana l'a quittée et il se plaint. A qui ? Au bon Dieu, au Ciel, au Soleil, à qui voudra bien l'écouter. Comme il est bon musicien et un peu cabot, il enfile son costume slim, ses lunettes doubles foyers teintées et il va chanter ça en studio pour en faire un disque. Il se dit qu'il y a d'autres mecs sentimentaux, comme lui, et surtout des filles, capables d'apprécier ce truc-là. Il a raison. Sa voix est juste, il peut monter haut dans les aigües et faire pleurer. C'est son truc. Il veut que tout le monde pleure avec lui, ça le rassure. Et ça marche.
Roy Orbison : "It's over".

Quant à ses salopards de Rolling Stones, qui font l'actualité en ce moment on ne sait trop pourquoi (dites-vous bien qu'on va en bouffer encore pour cent ans de leurs raretés, éditions Deluxe et bootlegs sortis du placard), ils auront tout oser, même les coups les plus moches. La chanson ci-dessous est signée Robert Johnson et date de 1937. En 1969, en toute connaissance de cause, ils l’incluront sur leur album "Let it bleed" en la signant Jagger/Richard, tout bonnement, tout simplement, tout connement. N'empêche, l'inventeur, le séminal, le génie (les paroles, purée, les paroles), c'est lui,
Robert Johnson : "Love in vain".

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