samedi 31 décembre 2011

Bonne Année


Il pleut
Il pleuvra demain, certainement
Et peut-être toute l'année
On ne fait pas toujours ce que l'on veut
La voiture est brûlée
Le bras cassé
On est ivre, on est heureux
On ne fait pas toujours ce que l'on veut
Dans le lit à deux
On se cabosse, on s'aime, on se tutoie
Demain n'existe pas
Il vient et quoi ?
On ne fait pas toujours ce que l'on veut
C'est stupide de pleurer
Et c'est trop tard ou trop tôt
Calme, les grands nuages arrivent
On ne fait pas toujours ce que l'on veut
Fais un vœu
Ca y est, tu es rassuré ?
Tu vois, je te l'avais dit
Il pleuvra demain, certainement

jeudi 29 décembre 2011

La différence des sexes.

J'ai trouvé ça assez drôle.

C'est moyen ? Ouaip, mais assez drôle quand même.
Au-dessous, Mesdames, la médiocrité masculine à son plus ravageur. Plus con, tu joues au foot.
Pour moi, une femme qui fait un effort pour comprendre la règle du "hors-jeu" au foot, un effort REEL, est déjà très méritante.Apparemment, cette règle est génétiquement intégrée à la psyché mâle.

mardi 27 décembre 2011

Le choix.



 

Tintinophage

Depardieu (Gérard) vient, parait-il, d'appeler Tintin : "un petit fouille merde". C'est ce qu'il pense des enfants. Car Tintin est un enfant. L'histoire de l'ogre qui mange ses enfants est, elle aussi, vieille comme le Monde. Quand la jouissance paternelle ne connait pas d'obstacle, les enfants deviennent tout naturellement des objets de choix pour son plaisir. Depardieu (le père) n'a jamais eu le moindre soupçon d'intelligence ou de sensibilité, ce qui le gouverne c'est sa soif inextinguible de jouissance, un appétit hors-norme qui fait de tout et de tous l'objet de son plaisir. Le rôle de Raspoutine lui va assez bien. Peut-être l'a t-il moins massacré que ceux de Monte-Christo ou du Grand Honoré de Balzac, qui, vraiment, ne méritaient pas un pareil traitement.
J'aimais bien Guillaume Depardieu (le fils) mais son père l'a mangé, toute "merde" qu'il était, car Depardieu (Gérard-Le père) en est justement encore là, au stade de "mange-merde". Et ça commence à se voir un peu, beaucoup. Jugez vous-même.


 Pas par le nez Gérard, pas par le nez !
Désolé, Mesdames, voilà ce qu'est  votre sex-symbol devenu. Quoi ? Excitant ! Bon sang,  pourquoi faut-il toujours être pire que vous pour vous faire jouir ?

lundi 26 décembre 2011

Poésies

Des fois je mets un peu de poésie sur ce blog. C'est ce qui le sauve de l'ineptie et de la vanité. Allons-y. Ecoutons un peu les poètes.


Elton John ? Ben oui, Elton John ! Et Bernie Taupin. Fameux duo lyrique.

Neil Diamond ? Bien sur. Rick Rubin à la production. Le même que pour Slayer et les Beatie Boys. Si, si, si !.

No comment at all !!!

Vieilles idées ? Idées vieilles comme le Monde. Généralement ce ne sont pas les plus mauvaises. Il n'y a que les idiots pour penser que c'est bon parce que c'est neuf. Et, beaucoup, beaucoup de personnes croient ça de nos jours....Un endroit, un lieu dans le Monde, si vieux lui aussi, c'est peu et c'est une demande légitime.

Show me the place where you want your slave to go
Show me the place I've forgotten I don't know
Show me the place for my head is bending low
Show me the place where you want your slave to go
Show me the place help me roll away the stone
Show me the place I can't move this thing alone
Show me the place where the Word became a man
Show me the place where the suffering began
The troubles came I saved what I could save
A thread of light, a particle, a wave
But there were chains so I hastened to behave
There were chains so I loved you like a slave
Show me the place where you want your slave to go
Show me the place I've forgotten I don't know
Show me the place for my head is bent and low
Show me the place where you want your slave to go

The troubles came I saved what I could save
A thread of light, a particle, a wave
But there were chains so I hastened to behave
There were chains so I loved you like a slave
Show me the place
Show me the place help me roll away the stone
Show me the place I can't move this thing alone
Show me the place where the word became a man
Show me the place where the suffering began

vendredi 16 décembre 2011

Good Morning America !

Il y a plusieurs Amériques, celle des grandes villes, celle des espaces vides ; celle de la grandiose Nature propice à la méditation ; celle de l'Histoire, happant tout à elle ; celle sans histoire, avec ou sans "H" majuscule, avec ou sans "s". La pesanteur morne y côtoie la plus grande vitesse ; les populations nouvelles y disputent des bouts de territoires à d’immémoriales légendes ;  des ruines stupéfaites y jouxtent des entreprises insensées qui finiront en friches industrielles, elles aussi sans mémoires. C'est une terre d'oubli douloureuse et le présent  y est trop oppressant ou trop vite évacué dans un délire de rites consuméristes sans cesse renouvelés. De ce pays qui est nulle part, et qui est aussi le grenier à images d'un Monde qui perd sa substance en elles, sourd parfois un grand désespoir et, plus rarement, une douceur vaste comme une caresse empruntée aux éléments eux-mêmes. C'est pour le meilleur alors que vient de cette contrée insaisissable le Chant humble et universel de ceux qui voyagent sur place ; des ploucs enracinés dans leur terre qui a trop viré à la crotte ou à la poussière. Il roule avec eux, sans bouger, ramené à la surface de la conscience à chaque génération, par de farouches passeurs d'un passé dont on sait juste qu'il a peut-être eu lieu, puisque la mélancolie en est toujours là. Ou sont passés l'or, le lait et le miel de la Terre promise ? Vendus ? Perdus ?
S'il est un infini américain, il se trouve là. Et effectivement, il est pour tout le monde et pour toujours. Comme la gentillesse et la solitude.

vendredi 9 décembre 2011

Une histoire d'amour en une chanson ?

Il était une fois un jeune homme de 22 ans qui aimait une toute jeune fille de 15 ans. Etait-ce mal ? Je ne crois pas. C'était compliqué pour ce que j'en sais. Et l'amour n'est pas toujours fait pour être simple, au contraire.

jeudi 8 décembre 2011

And justice for all.

Si vous étiez noir, il ne devait pas faire bon avoir affaire à la justice des Etats-Unis dans la première moitié du XX ième siècle. Maintenant ça reste toujours problématique quand on connait le pourcentage de noirs dans la population carcérale américaine. Dans les années 40/50 Wynonie Harris s'attaque au problème avec sa verve habituelle. Un ton rigolard, une dérision mordante qui révèlent en fait un fatalisme un rien désespéré.La voix est impeccable, comme le texte donc et Wynonie reste un des plus talentueux artistes de sa génération de prè-Rockers noirs. Swing et emballant, avant qu'Elvis Presley et la télé mettent la "civilisation" nord-américaine définitivement à genoux. Depuis 1956, ils sont toujours en train de prier, devant leurs télés.

vendredi 2 décembre 2011

Free at last, Free at last !

Ce n'est pas trop tôt, une bonne nouvelle : Jean-Luc Delarue a un cancer. Ce n'est pas tant que je me réjouisse de la maladie de cet homme, que je me prends plutôt à jubiler à l'avance de qu'il va enfin (j'espère) pouvoir réaliser son phantasme ultime : une émission entière sur Jean-Luc Delarue atteint du cancer et qui y fait face courageusement, interviewé par Jean-Luc Delarue atteint d'un cancer et qui y fait face courageusement. Oh lo lo lo lo ! S' il est conséquent avec lui-même, ça va être énorme ! Je vais me racheter une télé (en espérant qu'Hondelatte chope une saloperie).
AVEC UNE TETE PAREILLE IL VA S'ARRACHER DES LARMES !!!! ENORME !!!