mardi 26 octobre 2010

LE TASTE DE L'ART, UN GOUT A PART



                De mémoire


Iroise, Yeu, Rochebonne
Brume évanouie
Qui rougit
Revient sur l'horizon
Dans une case grise
Des souvenirs
Maintiennent l'ouverture
Où se séparent et s'enchainent
Le déclin du soir
Et l'apparition du jour
Dessous la terre
La recouvrant sous l'étendue
Une conscience
Revient à la surface
Dans le souffle lointain
Rythme et refrain
Des trois temps de la marche
Ballade géologique
Sur lavis d'embruns



A DES TEMPS HORS-HISTOIRE, IL FAUT DES PROPHETES. SEULS, ILS DISENT UNE PAROLE DE VIE ET DE MORT QUAND NOUS SOMMES DANS L'ENNUI ABSOLU DE NOUS-MÊMES ET LE DEGOUT DE TOUS, INCAPABLES DE PRODUIRE AUTRE CHOSE QUE DU MEPRIS.
NEIL YOUNG CHANTE, IL FAUT L'ECOUTER NOUS DEMANDER DE MARCHER AVEC LUI ET LE FAIRE. LE SPECTACLE EST PARTOUT, NOUS SOMMES REPUS, "LE NOISE" EST LA, CA SERA NOTRE MUSIQUE POUR NOUS SEPARER DE NOTRE PROGRAMME D'ESCLAVES A JOUIR ET SE CHANGER EN MAÎTRES D'OEUVRE DE NOS ROUTES, DE NOS AMOURS ET DE NOS HEURTS. SE REGARDER EN FACE Y SUFFIT PRESQUE
LA LUTTE CONTINUE.


POUR CELA IL NE FAUT PLUS DETOURNER LA TÊTE

mercredi 20 octobre 2010

De quoi Marilyn Monroe est-il le nom ?

Comme le montre la scène intelligemment isolée ci-dessous par un bienfaiteur Marilyn Monroe c'est d'abord un CUL. Wilder ne s'est pas privé pour qu'on ne voit que lui en scope dans "The seven years hitch" et il recommencera dans "Some like it hot". La première fois que Monroe apparaitra à l'écran un jet de vapeur lui caressera les fesses. Le cinéma est une machine a creer des monstres, monstres de sex-appeal, monstres de frustration, freaks cinéphiles qui se branlent devant du hardcore du genre de celui que Wilder aimait à servir. Quelques films ont montré ça, cette horreur pornographique pour grands enfants qu'est le cinéma " Le voyeur" de Michael Powell, "Lola Montes" de l'immense et mélancholique Ophuls Hitchock en a fait le ressort à jouir de tous ses films, poussant l'abjection onaniste du spectateur et la sienne jusqu'aux limites du supportable dans "Fenêtres sur cour" et Lang bien sûr, l'a dénoncé toute sa vie avant de finir par faire DEUX films ingénus, presque purs, décalés jusqu'à l'insuccés " le Tombeau Hindou" et "Le tigre du bengale". D'autres aussi.
Et donc voici l'origine du monde actuel, en plan serré, anonciateur de toutes nos pauvres sauvageries virtuelles. La pauvre Marilyn n'était ni un écrivain, plus un être humain, juste "ça". Et "ça", c'est sans nom, si vous l'endossez, vous mourrez(comme Elvis, comme Jackson). Tant pis pour elle, tant pis pour nous. Eteindre l'ordinateur 5 minutes serait-il trop vous demander ? "Let's fuck" ( Nicole Kidman)

samedi 9 octobre 2010

VINTAGE PIN UP GIRL

Pourquoi Kathleen Turner ? Parce qu'elle est tout droit échappée des années cinquante, une époque de Cinéma. Tant et si bien qu'elle y retourne dans un des films dont il y a des extraits ci-dessous. Le revigorant "Peggie Sue got married" de ce semi-con de Coppola. Et puis elle est encore en vie, autant lui dire qu'on l'aime avant qu'elle calanche.


Quelle cinglée ! Qui ça ? Ben, John Waters !

dimanche 3 octobre 2010

(Jack) White & Black

Mettons que Jack White ne soit pas dupe sur ses talents et ses gimmicks, ses guitares en plastoc et ses doigts en sang, ça ne justifierait en rien son succès mais ça rendrait plus sympathique son entreprise. Parce ce s'il fait ce qu'il fait en y croyant...bon, ben il est bien gentil mais ce serait un peu idiot. Mais comme de toute façon le public est idiot, ça marche. Ca ne devrait pas mais ça marche. La mémoire c'est dur à acquérir et s'il en a autant qu'il le dit, après avoir entendu ce qu'il y a ci-dessous, je la soupçonne plutôt d'être défaillante ou inexistante, au moins autant que celle du public abreuvé de hits depuis 50 ans par de hideuses maisons de disques croqueuses d'artistes jetables justement comme Jack White. On peut très bien jouer comme John Lee Hooker maintenant mais lui n'y arrive pas. Ce n'est pas une armée de sept nations qui empêche Jack White d'être bon, c'est LUI SEUL.