mercredi 24 mars 2010

Subject : life and death. Condition : living and dead. Words and music : Jimmy Webb

I am a lineman for the county.
And I drive the mainroad.
Lookin' in the sun for another overload.

I hear you singing in the wire. Chorus 1
I can hear you thru the whine.
And the Wichita Lineman,
is still on the line.

I know I need a small vacation.
But it don't look like rain.
And if it snows that stretch down south,
won't ever stand the strain.

And I need you more than want you. Chorus 2
And I want you for all time.
And the Wichita Lineman,
is still on the line.

mardi 23 mars 2010

Subject : Alex Chilton. Condition : dead. Words : Paul westerberg

If he was from Venus, would he feed us with a spoon?
If he was from Mars, wouldn't that be cool?
Standing right on campus, would he stamp us in a file?
Hangin' down in Memphis all the while.

(chorus:)

Children by the million sing for Alex Chilton when he comes 'round
They sing "I'm in love. What's that song?
I'm in love with that song."

Cerebral rape and pillage in a village of his choice.
Invisible man who can sing in a visible voice.
Feeling like a hundred bucks, exchanging good lucks face to face.
Checkin' his stash by the trash at St. Mark's place.

(chorus)

I never travel far, without a little Big Star

Runnin' 'round the house, Mickey Mouse and the Tarot cards.
Falling asleep with a flop pop video on.
If he was from Venus, would he meet us on the moon?
If he died in Memphis, then that'd be cool, babe.

Alex, Paul and others in the web

Je laisse notre ami Paul Westerberg parler d'Alex Chilton. Cette chanson a été écrite et enregistrée du vivant de Chilton. Il est assez revigorant de savoir que des liens se tissent ainsi naturellement entre gens de bonne facture, de bonne compagnie, sans apprêts, sans chichis, et que nous soyons à même d'y trouver notre place, nous aussi naturellement, facilement. Tout cela se fait dans la simplicité, avec une évidence douce et respectueuse et dans cette façon-là, la BRUTALITE n'est pas de mise. En ce moment, ça fait du bien. Après Westerberg, très à la cool donc, deux vidéos de Chilton (avec des potes à lui), non moins relax. Merci Alex. En toute détente je vais boire un verre en ton honneur, c'est une bonne occasion. Il y en aura d'autres. Tant que la Vie et la Mort joueront à séparer et à rassembler. Tchin.

Je remercie au passage les camarades qui mettent ces vidéos en ligne. Tchin.

Moi, à la base, j'ai tout misé sur la case " Tout l'Amour du Monde", je ne m'inquiète pas trop pour ce qui va m'arriver personnellement, quant au reste...Tchin !

lundi 22 mars 2010

Morti - dur comme le - fer

En ce moment, mon plaisir onaniste de zombie érotomane est pleinement satisfait et les mouchoirs en papier nécrophage s'amoncellent près de mon lit. Grâce à...
Suzy Delair

Viviane Romance

Mireille Balin
Simone Renant
Danielle Darrieux

Ginette Leclerc
Renée Saint-Cyr
Battements de coeur, Naples aux baisers de feu, Quai des orfèvres etc etc...Pour une large part le cinéma c'est d'abord cela : montrer des femmes.

jeudi 11 mars 2010

Les couleurs ne sont plus ce qu'elles étaient.



Miles Davis a dit " La musique c'est le silence entre les notes". A un moment, Betty Davis frayait avec Hendrix et Miles, l'homme du "suspens" par excellence dit à sa femme : " I wanna play it with him". Betty demanda :" What ?". "Machine gun ! "répondit-il. Hendrix était gentil, trop, et il s'améliorait avec le temps. Dieu sait ce qu'il nous aurait pondu s'il n'avait été aussi trop drogué. En attendant, j'entends la voix cassée de Miles dire "Machine gun! "Comme un mantra, " Machine Gun. ! " Et puis j'écoute ce ruissellement de blanches et de noires aux couleurs digne de Pollock ou d'Odilon Redon.

LE COURAGE N'EST PLUS CE QU'IL ETAIT

S'il en est revenu tant mieux. Moi, j'y fonce droit par vent debout. La nuit, la tempête, comme le pilote dans "Vol de nuit" de Saint Exupéry". L'album d'inédits du surfer d'argent de la stratocaster est bon: " Valleys of Neptune ". Quel titre à la con ! Here I stand DEBOUT DEBOUT DEBOUT !

mercredi 3 mars 2010

STUPID CUPID

Une réplique mémorable d'un film qui ne l'est pas moins. " Un idiot à Paris" de Serge Korber, avec DANY CARREL qu'on peut admirer à loisir plus bas. (Chercher pas les mecs, des comme ça y'en a plus, question d'époque )


mardi 2 mars 2010

Je signale à qui veut bien l'entendre qu'un nouvel album de Grant Hart vient de sortir dans l'indifférence générale. Il s'intitule " Hot Wax " Il est un peu moins bon que son chef d'oeuvre " Intolerance" mais il plane quand même largement au-dessus du lot de la production actuelle. Grant Hart c'est le mec qui fait Ringo et John dans la vidéo ci-dessous. Plus bas le clip ultra-vendeur de son dernier single en date. Encore en-dessous,Bob Mould,son ex-petit copain d'Hüsker Dü avec Sugar il y a quelques temps


DAMIA, MINA, ELLA

BACK TO BASICS



Pour Séverin Blanchet.


à Séverin Blanchet


Les Joies, Les Peines
Interrompues, transmises
Calme blanc
En l'oasis de terreur
L'élan en filigrane
Choc électrique
De la résurgence
Amitié, distinguo
Nuit noire sur la ville
Lumière d'en haut
Qui flashe
Au fin fond
Ne te prive pas
Jette une poignée de terre
Sur la terre
Puis pousse, pousse, pousse
Jusqu'à la main
Dans une autre main
Chemins étrangers
De l'Amour partagé
Saison des pleurs
Saison des chanteurs
Je troque pour un peu
De suite dans les idées
Une voix éternelle
Tope là !
A relire les lignes de vie
Je lie donc avec toi
Gagné
Ce que nous misions

Soyons justes avec Camus ( en compagnie de Stanilas Nordey )

De Camus, j'étais resté dans l'éblouissement de son roman inachevé " Le Premier Homme " et de ses nouvelles " Les noces " et " L'été ". J'ai un souvenir vif de la fin de " l'Homme Révolté ": " La pensée de Midi". Mais je n'avais jamais lu sa pièce de théâtre : " Les Justes ". Or il se trouve que j'ai assisté hier soir à la répétition générale de cette pièce qui va être donner à Rennes pendant deux semaines, dans une mise en scène de Stanislas Nordey avec, entre autres, Emmanuelle Béart. En préliminaire Nordey à pris la parole pour nous expliquer que la pièce n'était pas encore au point, qu'il y avait des ajustements de rythme à faire ( tu parles, d'après ce qu'il a dit la pièce peut durer entre deux heures et demi et trois heures !), se qualifiant lui-même de "bourreau de travail". Dès le début j'ai senti que c'était mal barré. Ce mec s'écoute parler à un point où on dirait qu'il joue à être Stanislas Nordey. Dire qu'il a le melon relève de l'euphémisme élégant. Bon, le noir se fait, le rideau se lève et là... Mon dieu, mais quelle purge ! Les décors sont à chier, la mise en scène inepte au point de faire rire des moments qui devraient être les plus poignants et le jeu des acteurs d'une pesanteur telle que des sacs de pomme de terre avachis seraient plus pétillants. Et la Pièce ! Aie Aie Aie. C'est d'une connerie ! Jamais entendu un tel déferlement de phrases assertives. Ce n'est pas du théatre c'est une suite de professions de foi toute plus idiotes les une que les autres assénées sur un ton qui tente le mariage impossible du lyrisme hystérique et de la retenue ascétique. Résultat les acteurs ont l'air d'en chier comme des mulets et de serrer les fesses. Ou quand l'atonie relève de l'effort désespéré. C'est du plus haut comique mais même les running-gags les plus efficaces finissent par lasser et j'ai du prendre sur moi pour ne pas me casser assez rapidement. J'étais curieux quand même de voir avec quel degré de sérieux et d'auto-complaisance la troupe allait mener son entreprise à bien. Et ben, j'ai pas été déçu ! Non seulement le ridicule ne tue plus mais la vacuité assumée se vend bien si j'en juge par les applaudissements des " happy few " qui étaient présents ( Il y aurait d'ailleurs un bon sketch à faire sur les théatreux caricaturaux à souhait qui servaient de garniture haut de gamme au pudding indigeste ). Donc, texte lourdingue et presque impossible ( il y a l'expression " il faut" pratiquement toutes les deux phrases !) tant ce ramassis de " thèses " est un pensum incroyable et mise en scène qui en rajoute des couches et des couches dans la pesanteur en croyant accéder à la gravité. Funeste soirée ! Moi qui ne crois pas un instant en un art " engagé " ( c'est parce qu'il " dégage" que l'art est politique ). Moi qui n'aime rien tant que Guitry, Tardieu, Feydau, j'en ai pris pour mon grade. D'ailleurs pour retrouver mon assiette je me suis passé, une fois chez moi, quelques pièces audio de Guitry dont "le Mot de Cambronne", mot que j'ai failli hurler plusieurs fois pendant la représentation. Maintenant je peux ? Merci. N'allez pas voir ce truc c'est de la MMMMEEEERRRDDEEEE ! Ouf, ça fait du bien. En dessous, un petit plaisir coupable. A pisser de rire.

Tribute to Séverin

Je voudrais rendre hommage à Séverin Blanchet qui est mort la semaine dernière dans un attentat à Kaboul. Je l'avais rencontré récemment et à propos de son engagement auprès de jeunes documentaristes afghans il m'avait dit : " Ah ça, aller là-bas c'est une belle connerie !". Ben oui, c'en était une. Et puis non, Séverin Blanchet était un mec bien qui a transmis son savoir et sa passion du cinéma documentaire un peu partout sur la planète. Il a fait son boulot, enfin je crois qu'il a fait ce qu'il estimais devoir faire. Maintenant il est mort mais il nous reste plein de choses de lui : ces docus, son enseignement et finalement une PRESENCE. La mort est dans la vie. La vie est dans la mort. Ces deux ordres différents, indéfectiblement liés, font qu'on vient de loin et qu'il faut aller le plus loin possible les transmettre. Je pense à Séverin, à sa surprenante composition dans le dernier film de Iosseliani, un des seuls metteurs en scène de cinéma encore en activité digne de ce nom. Dans le film le personnage interprété par Séverin passe dans un souffle de vie continu et joyeux de la condition de Ministre à celle de jardinier. La VIE, LA VIE se fraye un chemin, des repères sont posés, nous devons tout réinventer à chaque aube qui point : planter, semer, récolter, mourir. Je dédicace humblement la vidéo qui suit à Séverin Blanchet. J'étais au concert de Young ce soir là. A un tel niveau d'intensité émotionnelle je ne vois pas quoi en dire. Il fallait y être. En regardant cette trace fixée par l'image et le son d'un moment de Vie, c'est à dire pour moi, de Création, j'ai l'impression que Séverin n'est pas mort sans descendance, sans héritage à nous laisser, et de quelle valeur ! Celle de la Vie même, nôtre trésor absolu, nôtre joie, nôtre peine. J'ai l'impression qu'il est là et qu'il me dit à l'oreille, ironique et chaleureux " Allez, Gaël, continue de faire du rock dans un Monde libre !" Je m'y emploie, Séverin, humblement, mais crois bien que je m'y emploie

JAZZ

JAM SESSION : HOMME, GROHL, JONES.

COLTRANE, DOLPHY

KIRK,BURTON

BEVILLACQUA, TELLIER

YOUNG, CRAGG, CROMWELL

SANS LA LIBERTE DE BLAMER IL N'EST PAS D'ELOGE FLATTEUR (Devise du journal LE FIGARO)

T'écoute c'qu'on dit Sarko le nain ?

CETTE FEMME EST GENIALE !

LA PREUVE (quand je pense a ceux qui écoutent Massive Attack ! Ah les cons)

SENIOR ENCORE. CA FAIT 45 ANS QUE JE L'ECOUTE ET MEME LES BOBOS QUI L'EMBAUMENT VIVANT DANS UN TRIPLE CERCUEIL N'ONT PAS REUSSI A M'EN DEGOUTER. ATTENTION A SA FIN DE CARRIERE ! CA VA FAIRE MAL !

Eh, Sarko le nain ! Leçon de choses...

UN HOMOSEXUEL( entre autres chose )

UN ARABE( entre autres choses )

UN JUIF (entre autres choses)

TOLERANCE ZERO

Grâce au crétin qui nous sert de Président et à ces porte-flingues Hortefeux et Besson, grâce à cette merde infâme de " débat sur l'identité nationale", aux saillies régulières de fous furieux genre Frêche ,Ramadan, Faurisson où Le Pen, dans ce pays où on expulse à tour de bras ou on condamne et enferme tout ce qui dépasse un peu de la coupe réglementaire boule à zéro, face de pet, la parole s'est maintenant décomplexée et le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie portent haut. Un peu partout autour de moi j'entends des remarques, des phrases qui auraient étés ,il y peu encore, chuchotées entre initiés du parler franco/franchouillard au béret façon Milice et à la trogne terroir couperosé.Ce n'est plus le cas et il est de bon ton de cracher sa haine de soi sur les arabes, les noirs etc, etc... J'EN AI RAS LE BOL et la prochaine fois qu'une bêtise de ce genre me parvient aux oreilles je ne cherche pas à discuter, CA PART DIRECT. Les choses étant ce qu'elles sont le nombre de chances que je tape sur un flic est élevé.