samedi 26 juin 2021

Dance, white boy, get on the dancefoor and shake that ass !

 Le Rock....

Il faut bien se mettre dans la tête que le Rock, à la base, c'est un truc pour les ados, pour les djeun's. C'est pour les seins qui poussent, les pénis qui s'allongent, les hormones qui parlent fort et envoient chercher le contact avec le corps de l'Autre. C'est violent, bruyant, c'est un cri à peine formé mais c'est mieux que rien et tant pis si ça fait peur aux vieux, ou plutôt tant mieux. Il faut comprendre que le Rock commence avec des historiettes débiles d'adolescents, des minauderies de minettes et des branleries de minets. Ca réjouit, ça échauffe, ça titille, ça explose, ça jouit n'importe où, en plein jour, le soir venu dans la bagnole de papa, tout est bon à prendre. Il y a un mélange entre le "gamin" et le "grand" mais surtout jamais de sérieux, si le sérieux c'est ce qui fait survivre Maman comme un Zombie. C'est ce qui suit le Rock. En tout cas ça commence là. Les mains frappées, les paroles surréalistes, les culs qui se trémoussent, les appels au coït. - Mais toi, Oncle Rock, tu es vieux ?

- Pas tant que je bande en regardant des jeunes femmes.

- Gros dégueulasse !

- Et puis j'ai un métier..

- Ah oui ?

- J'ai les clefs d'un musée que presque plus personne ne vient visiter. . Quand on veut m'écouter, c'est moi qui ouvre les portes. L'âge ? C'est ça, on apprend à faire avec moins. C'est bien aussi, mais faut pas le dire...

Et quand les gaziers ont grandis sans trop vieillir, parfois, ils arrangent leurs pulsions, leur phéromones et donnent une forme à ce chaos plaisant. Dans le meilleur des cas c'est beau. Alors, on appelle ça de l'Art. Vous inquiétez pas c'est vieux comme le monde ce truc et, si c'est bien fait, ça colle le feu ardent aussi. Un exemple ? Danse toujours, actuelle comme les 17 ans de Rimbaud, la dépression de Baudelaire, pour maintenant et toujours.

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