En matière de Rock il est quelques phares qui balisent de loin en loin le destin de cette musique tripale et enthousiasmante, malsaine et vivante. Iggy Pop en est un et un maousse. Je ne sais pas ce que je serais devenu sans l'influence déterminante de Pop et des Stooges. Je serais probablement mort en implorant un quelconque pardon d'un Dieu hypothétique. La matérialité brute du Rock et son esprit explosif et vivifiant m'ont sauvé d'une fin insensée. Aucune philosophie ne tient la route face à cet hymne rageur tiré du dernier album de Pop. Dieu lui-même se casse en catimini. Comme il le dit lui-même dans ce disque : "I'm nothing but my name." James Newell Osterberg Jr, dit Iggy Pop. Moi je ne veux pas de pierre tombale avec mon nom dessus. Rien. Je veux disparaître. Le monde à venir sans moi est une autre histoire, qui ne m'intéresse pas, qui ne me concerne pas. J'ai trop à faire avec l'actuel. Je veux juste qu'il y ait des fleurs, des coquelicots, des marguerites à l'endroit où je serai enterré et où les vers feront leur travail. J'espère que j'aurais fait le mien. Du mieux possible.
En attendant j'envoie chier tous les minables qui font leurs comptes avec Iggy dans cette déclaration de haine fraternelle :"Paraguay"
En attendant j'envoie chier tous les minables qui font leurs comptes avec Iggy dans cette déclaration de haine fraternelle :"Paraguay"
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