lundi 5 mars 2018

Le jeune homme et la Mort. Une histoire rapide du Rock.

Mais qu'est-ce que c'est donc que le Rock ? Ah, ça c'est de la question !
Le Rock, dans son acception première, la plus primitive, est une une musique simple, ultra simple qui insuffle à ses auditeurs une énergie phénoménale, monstrueuse, dantesque. Cette énergie est celle du Principe du Plaisir qui dit que tout ce qui n'est pas jouissance doit être balayer au profit de cette jouissance et que seul compte la puissance ravageuse de l'orgasme. Le Rock est une éructation qui dit "Merde" à tout type de contraintes : les parents, la bienséance, la politesse, l'école. Le Rock est un appel à l'orgasme, répété encore et encore jusqu'à ce que mort s'en suive, sans que le Principe de Plaisir n'ait pu se transformer en un mode de vie durable et supportable en se confrontant au Principe de Réalité. Le Rock est tourné vers la Mort, vers la Jouissance, irrécupérable par la Vie mais -Attention !- pas par le Business. C'est une psychose qui explose la tête et si vous n’atterrissez pas d'une manière ou d'une autre au terme d'un apprentissage du Désir et du Réel, vous mourrez fou, pauvre et seul. C'est aussi une manière de se purger de la Pulsion de Mort et de continuer à vivre plus ou moins bien.
Voilà c'est d'abord ça le Rock. Pas brillant, hein ?
Ensuite, il y a des nuances crées par la vie de chacun et il peut revêtir des significations et des formes qui ne sont pas entièrement folles, morbides et négatives. Négatives ? Oui... mais...mais je dois dire que je prends encore un plaisir coupable -et morbide- à écouter ce que je vais mettre en-dessous, que je suis encore dans le déni de tout ce qui m'empêche de jouir et dans l'exaltation de cette forme de musique qui me tient lieu de psychologie pour un temps primaire et bref. Je reste parfois, à 50 balais passé, un jeune con de seize ans, qui est frustré et trouve dans le Rock un moyen de se libérer. Cette libération est bien sûr une horrible prison dont on ne sort que les pieds devant à moins de s'en libérer à son tour et de passer à autre chose. Mais comme dit l'autre "Andrew W. K. est le Chevalier Blanc du Fun" et je me rallie parfois encore à son panache crasseux. Fucked forever !
(A noter que dans la vidéo le gars est tout seul, complètement seul et, en fait, il se branle...)
Monte le son, bébé ! Andrew W. K. "She is beautiful".
Je suis mort ? Ouais, plein de fois.

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