Comme je l'avais dit dans un post précédent, les idoles toujours plus nombreuses et plus imprimées dans l'esprit des gens depuis la grande époque des médias de masse triomphants décanillent maintenant dans l'au-delà à vitesse grand V. Ce n'est pas surprenant mais ça tombe dru et c'est parfois triste. La disparition de Jerry Lewis ne m'a pas fait plaisir. Il m'a tellement fait rire celui-là. J'aimais le fait qu'il soit encore en vie, ça me rassurait. Au moins Jerry Lewis était de ce monde, cette pensée me rassérénait.
Et puis, Walter Becker est mort il y a peu. Il était le guitariste et co-fondateur de Steely Dan qui reste un de mes groupes préférés, de ceux qui produisent une musique "populaire" qui s'élève à la hauteur de la musique dite "savante". Donald Fagen, son comparse de toujours, doit être dévasté. Moi, ça ne me plaît pas non plus. C'est pareil que pour Lewis, je me disais que quelque part en Californie ou ailleurs ces deux-là fourbissaient un coup de Jarnac du rock, encore un album impeccablement bon, dans la haute lignée des autres, tous excellents depuis le début. Voilà c'est fini. Reste la cire, les CD, les MP3, que sais-je encore ? pour rendre les sons magnifiques des guitares de Becker, de sa basse. Bah, c'est même pas la peine, au fond. Vous savez pourquoi ? Les parties guitare du morceau que je vais mettre ci-dessous, je les ai tellement en tête que je n'ai même pas à l'écouter pour les entendre. Allez, in memoriam.
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