Danielle Darrieux a cent ans. C'est un vrai petit miracle cette femme. Je ne sais plus qui disait que toutes les belles femmes ont quelque chose de Danielle Darrieux (Decoin, sûrement). C'est possible et même probable. Je la trouve plus bandante (parce que c'est bien de ça qu'il s'agit) que Brigitte Bardot, Jane Birkin, Sophia Loren ou Claudia Cardinale, pour n'en citer que quelques unes. Marylin ? Faut peut-être pas déconner tout de même, Marylin est une orgie faite femme, un rut, un appel vibrant au sexe, une "Nana" à la Zola. Mais l'ovale parfait du visage de Darrieux, ses jambes et son minois de pucelle déchainée la classent juste derrière, en tapinois, plus vicelarde, peut-être plus belle, classiquement j'entends. Je vais essayer de trouver des trucs à mettre en-dessous qui coroborrent mes dires. En tout cas, je remercie qui de droit d'avoir mis Danielle Darrieux sur la planête Terre à cette époque étoilée d'images nettes au jarret tendu.
Des films ? Dans "Pot-bouille" on sent que Gérard Philippe bande dès qu'il la renifle d'un peu près. Les films de Decoin "La vérité sur Bébé Donge", surtout. "Madame de..."d'Ophüls. "Le Plaisir", oui, "Le Plaisir", elle y est divine, avec Gabin. Tous les films des années Trente. Plus tard, dans les "Les Demoiselles de Rochefort" elle refuse d'épouser Piccoli parce qu'il s'appelle Dame et que "Madame Dame" c'est vraiment pas possible. Elle les enterre toute, je vous dis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire