A force de me réduire à l'impuissance quasi totale de peur qu'au moindre geste esquissé la merde me tombe dessus à pleins seaux, j'en suis arrivé à une vie presque complètement végétative, presque nulle. Le coeur bat trop vite pour ce temps froid, le sang peut se figer d'un instant à l'autre dans l'angoisse. Je m'y connais en auto-mutilation et ceux qui m'entourent savent me faire tenir à ma place (garde-à-vous-fixe) qui existe à peine, sur le bord du bord de la vie. Donc pas de résolutions de nouvelle année. L'attente de la mort idiote et souveraine et l'espoir, fou, de sentir et de voir à nouveau un printemps. Ciao.
J'ai pas vu le clip, s'il est mauvais tant pis.
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