samedi 28 novembre 2015

Du plaisir des arrangements chez Serge Gainsbourg.

Serge Gainsbourg a toujours eu de très beaux arrangements sur ses chansons. Musicien accompli lui-même, il a choisi de travailler avec les meilleurs arrangeurs, des anglais, des français qui lui ont rendu des copies hors du commun, remplies d'excellence et de fulgurances musicales. Je vais mettre deux exemples parmi des dizaines. "Ford Mustang" commence par une note tenue par les violons et cette note va se perdre jusqu'au début du premier couplet. L'effet est majesteux, cette tragédie automobile s'annonce par cette note qui file droit comme une flèche, comme une voiture vers l'horizon, sur une ligne qui bientôt zigzaguera vers son destin forcément fatal. La mort, est là dès le début de la chanson et, à chaque description de ce style de vie qui est aussi une manière classieuse d'y passer, l'arrangeur ressortira un tapis rouge de cordes somptueuses et dramatiques à la Hitchcock pour les deux êtres qui font le texte, se partagent les choses qui parlent (cf "Mythologies" de Barthes) et l'histoire. Mais le coup de maître reste l'intro aux cordes. Ecoutez ça, d'entrée, on est dans le mythe (une droite, en musique c'est une figure de style rare, qui plante un décor tragique) et c'est ce que Gainsbourg voulait pour cette chanson.
Serge Gainsbourg : "Ford Mustang"

Celui-là, d'arrangeur, il est bien connu, c'est Jean-Claude Vannier. L'homme qui a travaillé sur "Melody Nelson" avec Gainsbourg va remettre ça pour la B.O. d'un film réunissant le couple "branché" de l'époque : Gainsbourg, justement, et Jane Birkin. Ce sera le film "Cannabis". Le film n'est pas si mauvais ( et ouais!) et la B.O. est splendide, d'une richesse incroyable. Le thème musical du film - qu'il ait été composé par Gainsbourg ou Vannier, cela n'a guère d'importance - est un Rock psychédélique puissant auquel la version instrumentale arrangée par Vannier rend toute sa justice. Ce qui frappe, et qui se retrouvera dans de nombreux rocks de l'époque, ce sont les deux guitares électriques qui jouent le même solo, absolument écrit, et avec quelle maestria, parfois à l'unisson parfois dans une tonalité différente. L'ensemble est chatoyant, touffu, morbide et correspond exactement à l'ambiance du film, décadent et mortifère. La version chanté, avec les paroles de Gainsbourg est très bien mais je préfère me laisser aller aux arabesques envoûtantes et mystérieuses (si jeunes, si retorses, si vieilles) des guitares de la version instrumentale. Ca pue le shit. Vannier et Gainsbourg, au faîte de leur talent, feront une B.O. complètement en symbiose avec le film. Ils ont construit un autre mythe, encore d'actualité parmi les petits blancs ashishins.
Serge Gainsbourg - Jean-Claude Vannier : "Cannabis".

Bon, je vous épargne "Manon" et "Charlie Brown", démmerdez-vous.

Deux bavettes bien tendres pour la 9 !

C'est vrai, je m'inquiète pour toi. Je me soucie. Je me tords un peu les mains. Tu vas te demander si c'est bien de toi dont je parle et pas d'une autre ou d'un autre...Bah, à toi de te faire un peu de mauvais sang. En général, tu ne te préoccupes pas tant que ça de moi... C'est moi l'intranquille. Je t'embrasse tendrement.
Les Stones ont de ces petites pépites peu connues, quelques unes encore, sans compter les inédits.
The Rolling Stones : "Worried about you".

mercredi 25 novembre 2015

Combien il te faut ?

" J'ai 50 ans passés et je suis devenu assez laid avec l'âge. Si je veux de la jeunesse, des petits seins fermes et galbés, des lèvres fraiches à mordre, une chatte douce à la prise, il faut que je paye. Et cher. Ces instants de péché ne me laissent pas tranquille et des images, des sensations me hantent bien après l'acte tarifé; anxieux, avide de recommencer et piteux à la fois. Je ne croyais pas en arriver là mais, il faut en convenir, je suis comme un vampire d'âge mûr en manque de sang neuf, un assassin qui succombe en même temps que sa victime et je cherche dans ce contact juvénile une innocence que je flétris tout de go, ce dont je jouis comme un pervers, une âme sans repos, perdue dans d'autres âmes perdues. Toute cette licence contre-nature à laquelle la nature amène à un prix et je paye ma déviance à de jeunes dépravées, déviantes elles aussi. Ah, les petites véreuses ! Ah les acharnées du cul, au regard de coté, aux pensées déplacées, incendiaires, criminelles. Mes petites salopes ! Mes petites putains ! Lorgnant sur leurs amis de coeur quand elles dansent avec moi, recomptant mes billets, qui me laissent pantois et interdit devant tant de perversité, comme si la leur était pire que la mienne, comme si ce n'était pas moi qui d'abord piétinais de fiel leur désir neuf et déjà viellissant sous mes offrandes de coups obscènes. J'y vais, j'y jouis bien fort, je fais ça presque propre, le plus possible. Ah, la vache, on ne m'en sait pas gré ! Ah, alors, puisque c'est comme ça, j'irai au plus sale la prochaine fois ! Je pairai plus cher mais il y aura le steak en plus de la purée, crois-moi, et merci pour tout, ta peau de 20 ans et ton trou du cul ! Ah, SEIGNEUR, je deviens fou, aie pitié de moi, je t'en supplie ! Je ne suis qu'un faible dément qu'on tente et qui s'agite de remord ensuite, un cadavre debout. Ah, et merde qu'elles viennent, jeunes flétrissures de mon coeur, me branler encore la bite, car je ne me sens plus d'âme et comme tu ne me réponds pas, Ô Seigneur, ma chair hurle dans le silence d'une angoisse que seul un sacrifice peut calmer."
New Order : "Restless" (trad : sans repos, nerveux, aux abois...)

J'en mets une autre de New Order sur le coût de l'Amour. Magnifique chanson. "World (The price of love)".Très belle vidéo. La vieille peau maintenant c'est moi.
Deux choses : il y a là-dedans une suite d'accords répétée deux fois qui vaut bien une symphonie de Sibélius, et vous pouvez vous amuser à repérer les membres de New Oder qui font des "caméos" dans la vidéo...


lundi 23 novembre 2015

Pain killer.

Là, on frôle l'os.
Ca ne va pas ? Tout est gris et morbide ? La malfaisance règne en maîtresse. Je suis d'accord. Alors, harmonisons en coeur avec Roscoe Holcomb pour chauffer la peu de sang qui nous reste dans les artères. Tristeza, Saudade, Blues, Bourdon, c'est la même chose. Qui chante sa peine l'enchante. C'est en faisant cela avec une certaine constance que l'on devient chanteur de métier.
Roscoe Holcomb : "A man of constant sorrow".

Roscoe Holcomb : "Graveyard blues".

jeudi 19 novembre 2015

Stand !

Moi, je tiens à peine debout cet an-ci...alors, pour ceux qui s'en sentent le courage...
En fait n'importe qui voulant se donner un peu de ouache peut entonner cette chanson même les gars de l'E.I. Sauf que ces mecs-là ne comprendront jamais le coté furieusement souriant et aimant de la chose. Ils ne sont que haine et bêtise.

Stand
In the end you'll still be you
One that's done all the things you set out to do
Stand
There's a cross for you to bear
Things to go through if you're going anywhere
Stand
For the things you know are right
It s the truth that the truth makes them so uptight
Stand
All the things you want are real
You have you to complete and there is no deal
Stand. stand, stand
Stand. stand, stand
Stand
You've been sitting much too long

There's a permanent crease in your right and wrong
Stand
There's a midget standing tall
And the giant beside him about to fall
Stand. stand, stand
Stand. stand, stand
Stand
They will try to make you crawl
And they know what you're saying makes sense and all
Stand
Don't you know that you are free
Well at least in your mind if you want to be

Everybody
Stand, stand, stand

Et puis tiens, le très bon album des Queens of the Stone Age, "Rated "R"" dont le leader, Josh Homme est le batteur habituel des Eagles of Death Metal qui passaient l'autre soir au Bataclan sans lui. Le premier morceau tacle un peu au niveau de la carotide, on s'en passe aisément, après ça c'est du nanan. Quelles étranges harmonies !

mercredi 18 novembre 2015

Bonjour Tristesse

Paul Éluard, “À Peine Défigurée” (La vie immédiate, 1932)

Adieu tristesse,
Bonjour tristesse.
Tu es inscrite dans les lignes du plafond.
Tu es inscrite dans les yeux que j’aime
Tu n’es pas tout à fait la misère,
Car les lèvres les plus pauvres te dénoncent
Par un sourire.

Bonjour tristesse.
Amour des corps aimables.
Puissance de l’amour
Dont l’amabilité surgit
Comme un monstre sans corps.
Tête désappointée.
Tristesse, beau visage.

Sagan était si singulière, si forte, si subtile, tout l'inverse de ces cons de terroristes.

lundi 16 novembre 2015

"Dis-moi pourquoi ?"

Ca ne matche pas, ça ne fait pas sens. Un groupe de Rock plutôt rigolo qui prône un fun un rien trash mais assez jubilatoire, vraiment pas sérieux; des jeunes gens qui prennent leur dose d'amusement et d'éclate dans un concert; un match de foot entre deux vieilles nations ennemies maintenant rabibochées à la vie à la mort; en cette fin de semaine des jeunes bobos qui prennent des pots en terrasse chauffées de bars ou le demi est à 5 euros minimum (et après, où est le mal ?) et puis ça qui tombe, qui chute comme une pierre de 10 milles tonnes, les balles qui raflent les vies, des "croyants" qui se font sauter pour une cause innommable, un Dieu qui, de toute façon s'il vient à nous juger tous, ne pourrait en aucun cas trouver ce qu'ils font dans les clous; des fous qui mettent en route une machine infernale à dérailler dans ce monde si plein d'amertume et où l'amour fait déjà cruellement défaut. Ca ne colle pas, rien ne justifie cela, cette haine, cette bêtise, cette violence aveugle, ces massacres stupides, ni la décadence de la civilisation occidentale, ni une religion défigurée et glaçée, ni le Temps qui passe sans solution évidente pour nos âmes et nos corps. Oui, c'est compliqué, oui c'est dur et souvent plus que dur, mais rien ne justifie ces attentats perpétrés par les pires des fumiers, les plus salopards des pourris. Alors, je réécoute le dernier Eagles Of Death Metal et j'attends que ça me tombe sur le coin de la gueule à mon tour. Je me dis que si je vois le coup venir j'aurais mon mot à dire mais ce n'est que de la forfanterie et du sens tronqué. Non, il reste simplement que ce morceau, un beau matin (peut-être demain) me mettra de bonne humeur.
 Ce soir c'est le soir et toi avec moi
Et tu viens me voir, tu viens ouh la la

I love you all the time

Tu me réponds pas, ah dis-moi pourquoi
Just say au revoir, again me voilà

I love you all the time

I can tell by that look in your eye
You're looking and all you see is another guy
I can tell you're gonna take your love away

I can tell by that look in your eye
You're looking and all you see is another guy
I would beg if I thought it would make you stay
I would beg if I thought it would make you stay
I would beg if I thought it would make you stay

Ah dis-moi pourquoi
Ah dis-moi pourquoi
Ah dis-moi pourquoi

samedi 14 novembre 2015

Une bonne soirée : Les Aigles du Métal de la Mort s'en tirent sans une égratignure et ça leur fait quelque chose à raconter.

Le Rock n'Roll est vraiment un fantasme de puissance mis en scène, donc satisfait et pas grand-chose d'autre. On s'attendrait à ce que "Les Aigles du Métal de la Mort" ne faiblissent devant rien sur cette terre et ils se volatilisent de la scène du Bataclan au premier coup de feu. Le retour au réel a été très difficile pour les spectateurs du concert, il est raide pour tout le monde ce matin, surtout que les médias vont vite faire de ce réel un mauvais film, un mauvais clip. Entre-temps, il se sera passé quelque chose sur lequel on aurait peut-être pu penser une sorte d'armistice de la démagogie et penser tout court. Ce sera tout le contraire. Reste l'Horreur majuscule et l'ineptie des métaphores guerrières du Rock, la bande-son bien au point des atrocités normales. Oh, je n'en veux pas au Rock d'être une fiction, les fictions sont nécéssaires pour appréhender le monde, je lui en veux d'être aussi fragile alors qu'il se prétend martial et parfois aussi pauvre (que ça, que moi).

mercredi 11 novembre 2015

Chat perché.

Quelqu'un a dit : "Dieu a inventé le chat pour que l'homme puisse caresser le tigre." J'aime bien cette phrase, elle dit quelque chose de vrai : la noblesse, le coté altier, parfois méprisant du chat dont un regard posé sur vous peut dire toute la commisération qu'il porte à notre ridicule condition d'être humain. Et pourtant, quel compagnon rassurant et digne de confiance il peut être, venant de son plein gré cherchez caresses ou nourriture, libre, jamais contraint que par son humeur du moment ou un besoin qu'il nous enjoint de satisfaire. Et nous nous plions avec joie à ce joug amoureux, nous autres, amis des chats, de tous les chats. Et ces moment de sommeil partagé ! Combien sont-ils précieux ! Il parait que les chats sont bons pour les gens qui ont des problèmes cardiaques. C'est surement vrai. J'ai connu des chats qui étaient aussi un remède aux peines de coeur et qui venaient se lover contre vous humblement et sûrement pour vous reconforter. Un des bruits les plus apaisants que je connaisse est le ronron calme du chat et aussi ses soupirs qui accompagnent parfois son sommeil. Combien il est seul et grave alors, et à notre merci ! Colette disait se souvenir de tous ses chats et chiens mais pas de tous ses amants. Je n'ai pas oublié mes amantes mais dans mon coeur blessé, la pensée de mes chats est plus douce et plus aimable. "Il est fou", direz-vous. Oh, de moins en moins, de moins en moins...
Et maintenant l'ignoble Ted Nugent dans un play-back de "Cat scratch fever". J'aime bien le rock aussi, même dans ses formes les moins nobles. (Ce truc a quand même été repris par Motorhead.)

Accroche-toi au pinceau, j'enlève l'échelle.

The Sonics sont un quintet américain qui fut fameux au mitan des années soixante pour des hymnes de rock garage endiablés comme le très connu "Psycho" , qu'il leur arrivait de répéter avec la maman d'un des membres du groupe à la basse. Si les parents ne se tiennent pas que voulez-vous qu'il advienne des fils ? Comme de juste ils ont crâmé la chandelle par les deux bouts, hurlé et fait les fous, et, finalement, tenu le haut du pavé pendant deux ans avant de sombrer dans un semi-oubli avec le statut de groupe culte. Près de 45 ans après leur formation, les revoici avec un nouvel album qu'il faut bien qualifier d'excellent, plein de jus, de bruit saturé et de fureur expulsée. Ces mecs ont 70 ans tapés et les Hives, à leurs cotés, font figure de petits rigolos scandinavets. C'est pas possible il doit y avoir un dieu pour les rockeurs cinglés ! A les en croire, la tempérance est un truc de petite fille, la modération une abstraction inepte et une certaine "tenue" dans les excès de toutes sortes suffit largement à garantir une longue vie. Alcool, débauche, luxure à go-go et après moi le déluge ! C'est beau, c'est merveilleux, ça fait envie. Moi qui ait du voir 150 médecins dans ma putain de vie, je tremble de rage. Ca s'écoute fort et c'est en mono.

Je venais de naître...j'allais en chier.

mardi 10 novembre 2015

I need a remedy.

Apparemment Bond, James Bond est encore une fois aux prises avec la dépression. Il n'y a que comme cela qu'il est supportable. Et quel exemple pour tous les malades psychiques ! Oui, il triomphera de ses démons intérieurs et oui, il sauvera le monde et son âme ! Alors ? Alors ? On se remue maintenant les petits cocos, et on va travailler un peu sur soi avec son psy pour faire jaillir le petit Bond qui se cache au fond de chacun de nous, allez, allez !
De plus, l'heure est à l'optimisme car le "geai moqueur" ne va pas tarder à faire rendre gorge au Président Snow dans une de ses fictions libertaires ("Hunger Games") qui nous clouent à nos fauteuils plutôt que de nous faire agir et dont Hollywood nous gratifie pratiquement depuis le début. C'est de l'hypnose véritable, Fritz Lang n'a cessé de le dire. Plus on en voit, moins on en fait (de la révolution) et plus on est manipulé, plus on est content. Les esclaves sont toujours heureux pourvu qu'on leur laisse un chouia de bride sur le cou. "Django Unchained" et tout le monde est content.
"Bonjour chez vous." disait le 6 qui ne voulait pas être un numéro. Nous sommes devenu ça : une suite de chiffres, même pas cryptée, à ciel ouvert, à coeur ouvert, prête à toutes les folies, les orgies de zéros, avec un code en guise de paraphe. Heureusement que 007 (permis de tuer pour tout le monde ! eh, eh !) nous remet tout ça en place sans coup férir et sans décoiffer Léa Seydoux. Sa permanente, c'est l'équivalent du PIB du Bengladesh, non ? Plus ! Ah, je suis bien rassuré ! Le cinéma, ça requinque, ça redonne foi en l'humanité, Yippee !

Lost in music.

Je me souviens d'une musique
Rappelle-toi, mon amie
Ses accents tristes et toniques
Je les chantais pour toi
Dis-moi, t'en souviens-tu ?
Le couplet faisait
"Nous nous marierons bientôt
Et nous aurons des enfants..."
Et à la fin... nous mourrions
Simplement
Tout était rires et fêtes
Nous étions comme deux enfants
Nous étions deux amants
Chante-la pour moi
Mon amie
Tu ne t'en souviens pas ?
C'est bien comme tu as oublié
Tant de chansons furent oubliées
Quand sont morts, douce amie,
Ceux qui les chantaient
Ne t'en fais, tiens-toi calme
J'arrive et je vais mourir aussi



lundi 9 novembre 2015

Dérive à la recherche du cinéma.

Où est le cinéma ? Dans l'actualité ? Chez les lanceurs d'alertes ? Du coté des voyous ? C'est une drogue ? Un signe de ralliement ? Un vadémecum ? Un totalitarisme ? Une bouffée d'angoisse à pas cher le frisson pré-réchauffement climatique ? Une mécanique à jouir, sans âme ni maître ? Des ombres presque immobiles ? Un théâtre (enfin) ? Une grand-messe sans pardon ? Une horreur millésimée ?
Je sais ! En ce moment, le cinéma est dans la musique. Il ne lui reste plus que ça de décent. Les restes sont par trop innomables. Durent un peu les mélodies, au delà de l'orgie. Pianiste les yeux bandés ? Ca ne vous dit rien. Mais si voyons, "Eyes-wide-shut" de Kubrick. Nous en sommes là "Let's fuck" disait Kidman à Cruise. Une drôle d'épitaphe. On s'en contentera. Baisons. Vraiment. Après nous écouterons de la musique. Du delà de nos rêves et de nos désirs...

lundi 2 novembre 2015

Une nez, de la coke : Blair-Cocaine.

Exfiltrés de la déplorable République Dominicaine (pas si souveraine que ça) par des gentils-méchants de l'extrème-droite, qui apparemment sont déjà en partie au pouvoir en France, les pilotes de Falcon de l'affaire Air-Cocaine sont mis en prison par leur mère-Patrie, qui, ingrate, ne reconnait plus ses fils. Me Dupont-Moretti s'insurge, vitupère : " M'enfin pourquoi aller chercher mes clients chez eux, ils allaient y aller d'eux mêmes, en prison ! Quel scandale !" C'est vrai ça, à peine le temps de se laver un peu, de tirer un petit coup avec sa légitime, de se repoudrer le nez et hop !, au cachot ! Vivement que les gentils-méchants de l'extrème-droite arrivent totalement au pouvoir que ce genre de désagréments n'arrive plus et qu'on lance des mandats d'arrêts internationaux aux culs des juges dominicains. La France est un beau et grand pays. Dans les années 70, les avions reniflaient le pétrole enfoui à des kilomètres sous le sol grâce à un appendice nasal très sophistiqué. Auhourd'hui les pilotes français privés embarquent 650 de cocaine comme ça, à la-va-comme-j'te-pousse, ni vu ni connu, j'tembrouille et sans en renifler un chouia ? Allons, allons, nous ne somme que des hommes, même les pilotes de chez Blair-cocaine.