Quelque chose a commencé dans les années 60 et trouve son achèvement maintenant, l'expression d'un grand besoin de Liberté qui pourrait s'avérer liberticide s'il est porté à sa quintessence psychotique.
"Jouir sans entraves" entendait-on dans les sixties. A force on ne peut plus prendre son pied que dans les fers. Et ce sont des millions, des milliards de personnes qui réclament leur fessée. Et une bonne grosse dose de sentiments qui font pleurer pour s'essuyer le cul merdeux avec.
"Feeling Bitchy" (traduction libre : "Mon coté salope") c'était le titre de l'abum de Millie Jackson sur lequel on peut trouver le morceau suivant. Elle y faisait ce qu'on appellait à l'époque du "Rap". Elle parlait, quoi. 40 ans plus tard Beyoncé veut être une "Naughty girl" (tradustion libre "Méchante fille) et reprend en refrain un tube des seventies. Qu'est ce qui a changé ? L'échelle, les moyens. Sinon c'est la même fascinante et angoissante libération de la Femme qui est à l'oeuvre, avec la même question décisive derrière : comment obtient-on les moyens (justement) de sa liberté et quels sont-ils ? Réponse : Prada, Chanel, Mercedes, Cartier, Armani, Vuiton, Victoria's Secret parce que nous le valons bien. Pour le reste, on ira pleurer et mater à "La vie d'Adèle".
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