mercredi 29 mai 2013

Salopes et salopards de tous les pays unissez-vous ! Unissons-nous !

Quelque chose a commencé dans les années 60 et trouve son achèvement maintenant, l'expression d'un grand besoin de Liberté qui pourrait s'avérer liberticide s'il est porté à sa quintessence psychotique.
"Jouir sans entraves" entendait-on dans les sixties. A force on ne peut plus prendre son pied que dans les fers. Et ce sont des millions, des milliards de personnes qui réclament leur fessée. Et une bonne grosse dose  de sentiments qui font pleurer pour s'essuyer le cul merdeux avec.
"Feeling Bitchy"  (traduction libre : "Mon coté salope") c'était le titre de l'abum de Millie Jackson sur lequel on peut trouver le morceau suivant. Elle y faisait ce qu'on appellait à l'époque du "Rap". Elle parlait, quoi. 40 ans plus tard Beyoncé veut être une "Naughty girl" (tradustion libre "Méchante fille) et reprend en refrain un tube des seventies. Qu'est ce qui a changé ? L'échelle, les moyens. Sinon c'est la même fascinante et angoissante libération de la Femme qui est à l'oeuvre, avec la même question décisive derrière : comment obtient-on les moyens (justement) de sa liberté et quels sont-ils ? Réponse : Prada, Chanel, Mercedes, Cartier, Armani, Vuiton, Victoria's Secret parce que nous le valons bien. Pour le reste, on ira pleurer et mater à "La vie d'Adèle".

Des nouvelles de l'Amour.

" Après cette incartade je sors et, ne m'entendant pas rappeler, je vais m'enfermer dans ma chambre, et dans l''espoir de me calmer par le sommeil, je me déshabille et me mets au lit. Dans ces sortes de moments, un amoureux trouve détestable l'objet qu'il aime : son amour, changé en dépit, ne distille plus que la haine et le mépris"
Jacques Casanova (grand amoureux)

Chrissie Hynde (grande amoureuse) et ses Pretenders
Quant à ce qui suit,  ça se passe de commentaires.

dimanche 19 mai 2013

Number of the Beast + un.

Le post précédent était le 666 ième. Il est temps de marquer une pause satanique. J'ai rencontré le Diable pour la première fois en 1987. Il avait une jupette et des sandales en cuir. Il me l'a mise profond. Depuis lors, je le croise régulièrement. Certes, il est hardcore, mais il lui arrive d'être drôle plus souvent qu'à son tour.

Simple et funky.

Non, le funk n'est pas né, en France, à peu près en même temps que le Rap dans une sordide banlieue sordide (Je ne me répète pas, en français la banlieue est par essence sordide. Elle est, aussi par essence, habitée par des tas de gens biens dont on ne parle jamais). En 1983, venu dont ne sait où, Le Club, un combo encore non-identifié à ce jour sortait ce truc qui allait casser la baraque. Evidemment, en matière funky, le mètre-étalon, c'est les ricains. Alors, est ce que ça tient la route à coté des masters ? Ben oui, pas mal, je trouve. Mieux que Daft Punk, en fait. Je dédidace ce morceau à mon ami Malo, ce vieux chasseur de requin blanc à la retraite. Commande un rhum-papaye, vieux loup de mer et "Eat this !" comme disait Macaulay Kulkin dans sa période "je-me-fais-sucer-les-bollocks-par-Michael-on-sait-qui".
Trois remarques : le clip est top.
 Le bassiste fait une sacré démo au millieu du morceau.
 Le clip est à chier .


CRU BOURGEOIS !

Le dernier album de Phoenix est moins inconséquent que les précédents. Il faut le dire, les petits gars s'améliorent. L'album, intitulé "Bankrupt !", est gorgé de claviers vintage luxuriants, de batteries synthétiques Princières, de gimmicks de production imparables. Un défaut, un seul, l'absence de chœurs, qui auraient propulsé le foutu tralala dans le pétillant grand millésime. Et puis, il y a ce titre, "Bourgeois", qui interpelle sacrément. "Bourgeois" ? "Bourgeois" ? Ca veut dire quoi de nos jours ? Est-ce l'horizon indépassable des chinois nouvelle cuisine ? Un précipité historique de veulerie sociale et d'intelligence artistique ? Faut-il en être ou ne pas en être ? Peut-on décemment être autre chose ? Et indécemment alors ? Quand j'étais plus jeune, les bourgeois étaient sensés être les "ennemis" et moi de l'autre coté de la barrière à les combattre. N'en étant pas un moi-même, je ne me suis pourtant senti rarement aussi bien qu'en leur compagnie. Ils étaient bien élevés, ils vouvoyaient leurs parents qui avaient des caves joliment achalandées, voire des cigares cubains, ils étaient propres, assez stylés, et, pour les plus hardcore, fumaient d'excellentes gitanes sans filtre. J'étais suffisamment étrange pour exciter les filles et, à la fois assez rustaud et raffiné pour avoir une discussion un peu soutenu avec le père de famille. Ça les comblait d'aise, les vieux, de parler à un quasi "Punk", plutôt finaud. Les filles de bonne famille sont les meilleurs coups du monde, tout le monde sait ça. L'équitation, la danse classique, le catéchisme, etc etc etc...Je l'ai appris relativement vite, et même si j'ai plus qu'à mon tour donné dans les soirées béton/tessons/morpions, j'ai parfois pénétré comme dans un sanctuaire dans des chambres de jeune-filles rose pastel encombrée de peluches et de posters. A droite, sur le marbre de la cheminée, un vieux miroir bordé d'or faux rendait les plus beaux reflets du monde. Pas les plus factices, les plus beaux. A se voir là-dedans, nos illusions prenaient corps et c'étaient les nôtres. Il avait fallu 300 ans de capitalisme bourgeois pour en arriver là et c'était tellement fort que le monde entier allait courir après pendant des siècles encore. Peut-être, mais les miroirs se brisent et les reflets se troublent, et il semblerait que la bourgeoisie ne se ressemble plus tout à fait, ni sur la toile ni dans la vie. Moi, je vieillis. Je rends tout de même grâce à l'une de ses rares expressions qui ait un peu de tenu en matière de pop. Dans le premier clip de Phoenix, les gars de Versailles étaient déguisés en mareyeurs de Long Island et débardaient du poisson de chalutiers avec leurs bras d'allumette. Crédibilté Rock, avait-on du leur dire... Pas passer pour des pédés, quoi. Là, le mari de Sofia Coppola, s'interroge sur ce qu'il est et parle à sa fille de ce qu'elle sera. C'est plus constructif, plus intelligent et pas plus pédé. Pas plus que moi, en tout cas.
PS : Magnifique changement de tonalité entre le couplet et le refrain
Darling you never know
It started years ago
When you listening kind of done
An adolescent singin' out real loud
Some wild English tune:
"Sha la la la la la la
La la la la la la la la"
We'll never talk it out this time
You'll learn from all of us
When your time's up

How it all began
Seriously dumb
When you're less than kind of certain
An adolescent calling out real loud
It's what singers do
Sing "sha la la la la la la
La la la la la la la la"
We'll never talk it out this time
You'll learn from all of us
When your time's up

Bet your life on a cruise ship,
Bartending crucial lies
We're destined, wise
And we socialize

[Chorus]
Bourgeois, why would you care for more?
They give you almost everything
You believed almost anything
Bourgeois, your fire's a false alarm
They give you almost everything
You believed almost anything

Darling you never know
When you're less than kind of done
Adolescence lookin' at you now
Like foreign legions do
"Sha-la-la-la"
We'll never talk it out this time
You'll learn from all of us when your time's up

Bet your life on a cruise ship,
Bartending crucial lies
We're destined, wise
And we socialize

[Chorus]

lundi 6 mai 2013

THRILLER !

Le guitariste de Slayer est mort. ON S'EN FOUT. NOUS, CE QU'ON VEUT C'EST DU BAD ASS, DU DANGEROUS, DU KILLER !!!!!!!!
C'est parti M'sieurs, 'Dames.
Souris, danse ou meurs.