lundi 4 mars 2013

Moi, j' l'aime bien, Brahms. ( Pour répondre à la question.)

Il faut toujours écouter, regarder attentivement ce que les artistes ont produit à la fin de leur vie. Dans ces moments-là chacun va à l'essentiel, vers ce qui lui semble capital. Brahms, capable de toutes les prouesses techniques va finir par ces "Intermezzo" tristes sans tristesse, nus et forts. Dire ça et mourir, ce n'est pas à la portée de tout le monde, et pourtant tout le monde devrait l'entendre, car ça porte loin, justement. Ca passe par l'émotion, là où l'intellect ne saurait aller et où "l'esprit des formes", cher à Elie Faure règne. Voila 5 minutes 17 d'Esprit avant, peut-être, de le perdre.

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