jeudi 17 décembre 2009

SANS COMMENTAIRE

PEARL

TRES BONNE RETROSPECTIVE DIETRICH EN CE MOMENT SUR TCM. ON PEUT Y VOIR LES ECRINS QUE LUI TAILLAIT VON STERNBERG, A COUP DE TRANSPARENCES, DE SUPERPOSITIONS, D'ENCHEVETREMENTS, DE FONDUS. ON NE VOIT QU'ELLE DANS CES EMBROUILLAMINIS DE GAZES, D'OMBRES, DE COULURES DE TUBES DE VERRE ET DE COTILLONS , IRRADIANT DE TOUS LES REFLETS QUE L'AMOUR PEUT DONNER A UNE FEMME. LES ECRINS SONT SPLENDIDES, ELLE EST MAGNIFIEE, AUSSI PRECIEUSE QU'UNE PERLE, INALTERABLE, CHANGEANTE, SUBLIME.
ALORS, LE JEUNE HOMME, A LA FIN DU FILM, IL DEVINE TOUT CA, C'EST COMME SI IL AVAIT VU LES STERNBERG-DIETRICH COMME NOUS ET LA FORCE D'ATTRACTION DE CETTE FEMME EST TELLE QU'IL REFUSE QU'ON LUI TIRE DESSUS. IL CRAQUE. PAS ELLE. MARLENE VA MORDRE LA NEIGE EN GRAND UNIFORME. SUITE DE LA SAGA AVEC "L'IMPERATRICE ROUGE". ECRIN BLANC, ECRIN NOIR, ET PERLE AUX REFLETS ECARLATE DONC.

ELLA AND THE DELTA RHYTHM BOYS

COOl COOl WATER OF THE OLD MAN RIVER!

VINTAGE

LES SOGGY BOTTOM BOYS EN VERSION ORIGINALE avant le blanchiement à la chaux des frères Cohen et après le DELUGE. L'Odyssée en Amérique cette fois-là, c'était eux?

SECS JUSQU'A L'OS !

dimanche 13 décembre 2009

LE SUCRE ET L'ARGENT DU SUCRE

Passons sur le cas Polanski, déja réglé ici. A l'heure qu'il est, il se réchauffe au brasier ardent des cheminées de son chalet suisse. Du ghetto de Cracovie à celui des milliardaires de Gstaad se dessine et s'achève un parcours exemplaire de sataniste misérable, forcément misérable. Le cas de François-Marie Banier est plus intéressant. Voilà qu'on cherche des noises à ce dandy riquiqui portant sur lui les marques de la peur du ridicule plutôt que l'écharpe incandescente de la provocation bleu-homard, ou la laisse orange-langouste du défi au crétinisme a coup d'aboiements rauques de doberman travesti. Peter Beard aux petits pieds, apprenti Genet, silhouette pâle du petit théatre Rohmérien, il n'est pas dénué d'un certain talent dans tous les genres qu'il a souhaité illustré d'un travail mineur, certes, mais qui n'est pas sans procurer de menus plaisirs. Pas coupables pour un sou, non même pas louches mais ténus et bien réels. Alors, on reproche à l'homme de vampiriser Liliane Bettencourt et de se faire largement sponsoriser ses passions, monnayées en millions d'euros. La belle affaire ! J'imagine assez bien le type de relations qui peuvent naître entre cette matronne vieillie du luxe cheap et ce Tadzio sexagénaire adolescent. Il y aurait un film à en faire. J'espère que ce ne sera pas Miller, Cantet ou Garcia qui s'y colleront mais plutôt Vecchialli, et en chansons si posssible. Visconti étant fort heureusement sur la touche depuis les annéés cinquantes. Je peux toujours émettre des jugements à l'emporte-pièce sur le travail de Banier, ça ne lui ôtera pas les bonnes raisons qu'il a de se tenir là où il est. Dans ce monde il faut toujours être au contact du magma qui le fait tourner : le Capital. Que se soit pour lutter, pour en tirer partie, pour en jouir il faut se tenir tout contre l'argent, en connaître les codes, les détruire, les pervertir et serrer au plus près la main qui va à la poche de ceux qui en ont ( et qui n'ont que CA ) pour la saisir au vol, d'une caresse ou d'un coup pour que les biftons tombent ailleurs que dans la même pôche, rengainée sans qu'on en ait vu la couleur. L'occasion se provoque ou advient, peu importe, si vous aimez les pourboires c'est votre problème. Là, Banier a atteint le milliard et peut se payer tous les colifichets dont il a besoin. Je souhaite bon vent à l'aventurier des deux rives dans sa course tranquille au trésor. Je lui fait confiance, il est solide et ce n'est pas l'héritière de sang qui peut lui faire peur. Il en sait un bout sur l'héritage Banier et je le regarde, mi-amusé mi-complice, étonné de le voir lutter si facilement et sans se cramer, si proche du corps de la charogne brûlante. Car la lutte est perpétuelle, inachevée, sans pitié et elle continue. Pour tous.

lundi 7 décembre 2009

LE JEU DES SEPT ERREURS


LE JEU DES SEPT ERREURS


LE JEU DES SEPT ERREURS


LE JEU DES SEPT ERREURS


LE JEU DES SEPT ERREURS


LE JEU DES SEPT ERREURS


POUR TOUS LES RESCAPES DES TRANS.


JUSTE CA ET JE LA FERME.

SSSSSSSS&MMMMMM (Shut your mouth)

ON APPELLAIT DU HARD ROCK A L' EPOQUE. PAS CON. HARDCORE, BABY !

LE PREQUEL FEMININ EST JUSTE EN DESSOUS ! THERE NOTHING WITH THAT I SUPPOSE ( YES IT IS !). C'EST TELLEMENT MIEUX COMME CA.

RE-NO COMMENT !

JOHNNY WALKER BLACK LABEL BLUES ! (si je peux me permettre).

NO COMMENT !

LOOK, LISTEN, LEARN !

51 briques sinon rien !

ET MAINTENANT, POUR VOTRE GOUVERNE A TOUS : UN ENREGISTREMENT DE JEUNESSE DE CHARLES PASQUA ! PEU CHERE !

AUX LARMES CITOYENS !

A genoux, Zeimour ! A genoux, j'ai dit !


dimanche 6 décembre 2009

Bob Dylan se révèle être un des tout meilleurs DJ radio qui soit. Sa " Theme Time Radio Hour" est a écouter respectueusement et avec le sourire. Le bon Bob y fait étalage de son humour, de sa culture, de son esprit pétillant ET SURTOUT nous propose des playlists thématiques jouissives et impeccables de tenue. Loin de moi l'idée de concurrencer ce roi Midas mais je me permets humblement de rajouter dans mon coin ce morceau de Shelley à son émission consacrée au " téléphone". Un petit post, new-wave, sans prétention. Mille mercis Bob.
au

La connerie est la chose la mieux partagée du monde

Si j'avais du temps à perdre, je ferais bien une pièce de théâtre qui s'appellerait : "Zeimour cocu ".( M'enfin Jarry s'y est déjà collé il y a longtemps. ) Cette crapule va répétant à l'envie à propos des femmes " Mais que veulent-elles ?", citant Freud, qui aurait bien eu besoin d'une psychanalyse ( mais il ne pouvait pas être à la fois au four et au moulin le pauvre Sigmund ). Il sous-entend par là qu'on fait bien de ne pas confier à ses êtres évaporés, velléitaires, quasi débiles, autres choses que les tâches ménagères, la confection de la bouffe des marmots et de magnifiques broderies qui viendront orner un intérieur bien tenu. Ce qu'il y a de sûr c'est que les femmes ne veulent pas de Zeimour. Pas si connes, Eric.