DONC, si on fait un petit bilan à mi-parcourt ( de quoi ? de quelle course ? Tachez donc de savoir où vous en êtes et sur quel cheval vous avez misé !) de 63 à 67 c'est intégralement bon. Des blues feulés à la douze cordes aux Rythm n' blues overpulsés , des riffs gargarismes au coulis de petites culottes aux chansons galantes ou aux slows troubles, TOUT EST BON. Puis laissez tomber "Beggars' Banquet" ( sauf "Salt of the earth") , laissez tomber "let it Bleed" et Sticky fingers" ( sauf "Monlight Mile") , preférez" Jumpin' Jack Flash", " Honky Tonk Woman" et le rugissant "Memo from turner"( version 1 ,2 ou trois au choix), sans oublier un des textes de chansons les plus merveilleux au monde celui du " Cocksucker Blues". En 72 il y a l'immense "Exile on the main street" où les Stones font ce qu'ils font le mieux : revisiter la musique américaine sans avoir la prétention d'inventer quelque chose, puis il y a "Angie", evidemment, et en 78 le trés bon "Some girls" avec "Miss you", en 1979 le titre "Emotional Rescue", qui renvoie pas mal d'apprenties Castafiore et bluesmen en herbe à leur tendres pâturages, puis "Waiting on a friend" ( qui ne "craint" pas contrairement à ce que dit ce gros boudin de garage à bites de Kim Gordon des tares de Sonic Youth. Sonic Youth....mais quel nom à la con !) et toute la face lente de "tatoo You", ça continue avec l'hyper violence de "Undercover of the night" et le remix dance-house d'Arthur Baker de "Too much Blood" , et encore " Sex drive" et encore"High Wire", interdit d'antenne par l'administration américaine pendant la première Guerre du Golfe jusqu'au dernier sursaut en date " Losing my Touch" interprété par le sniffeur parricide tombé du cocotier. ET de trés bon inédits à la pelle. BON ! Plus qu'honorable, non ? ET SI ce gros porc de Lester Bang se fait tout un trip sur le fait de claquer 5 dollars sur la compil " The Rolling Stones sucking in the seventies" , ET SI à ce moment précis la prise de conscience du pathétique ratage de sa vie lui vient et l'anéantit, tant pis pour lui. De toute façon il est mort. Les Stones, Lou Reed, David Bowie, non. ET QUAND BIEN MÊME, QUAND BIEN MÊME eut-il pensé que les Stones avaient quelque chose à prouver ( à lui prouver ? Pauvre malade !) il y a sur cette compil un morçeau qui s'appelle "Everything is turning to gold" qui montre bien quelle était leur acuité d'esprit sur leur situation de l'époque pendant que ce gros lard de Bangs ne pouvait même plus pisser droit et se rendait compte que parier sur soi quand on est un tocard n'est pas une trés bonne idée. QUE CELA SOIT DIT UNE BONNE FOIS POUR L'INSTANT .
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