lundi 20 août 2018

Death Disco.

Il y a la peste et le choléra, le vulgaire palu, le Sida, l'ancienne phtisie, toutes sortes de pandémies reconnues par l'O.M.S comme détestables car sévèrement infectieuses et létales. C'est d'accord. On peut ajouter que les catastrophes naturelles courent les rues en costumes de typhon, de tsunami, d'avalanche et autres gamineries de ce genre (qui s'amuse ? On ne sait.). Oui, c'est vrai aussi. Les menaces endémiques à l'espèce humaine : l'atome, le réchauffement planétaire, les famines provoquées par de sombres conflits de voisinage pullulent et nous jettent un oeil plein d'ardeur..... Et puis il y a John Ozila
John Ozila n'a pas encore été catégorisé par l'O.N.U dans l'ordre des Armageddons probables et sa diffusion est resté cantonné à quelques dance-floors surchauffés et à quelques esprits savamment décadents à la des Esseintes. Heureusement. Car si quelque terroriste un peu à la page de l'armement moderne s'avisait de répandre cette musique à grande échelle sur la planète, cela sonnerait le glas de tout forme de civilisation un tant soit peu avancée. Bref, la fin des haricots, du beurre et du muscadet qui se marie si bien avec les deux. Je vous avertis, ce qui suit est à manier avec la plus grande précaution. Éloignez les enfants, gagnez votre panic-room, enfermez vous-y et écoutez. Si vous commencez à taper du pied, vous êtes fait comme un rat. HA HA HA, Hasta la vista, baby !

Rien que la pochette, c'est cuit. Le groove de la Mort, c'est lui.

Lady Saoûle donne soif d'autre chose.

Pour qu'il y ait un pareil consensus mou, des dithyrambes qui tombent serrés de tous cotés c'est que ça doit être assez merdique pour satisfaire tout le monde, de Francis Marmande à Georges Lang, de Barack Obama à Willie Nelson. Je veux parler d'Aretha Franklin. Pour ma part je la trouve moyenne, assez fade, incolore et inodore. D'ailleurs, qu'elle ait donné à un abruti du calibre de Jean-Jacques Goldman le goût de chanter donne une idée assez précise de sa pointure. Une bonne reprise d'Otis Redding, une bonne reprise de Dionne Warwick, une maestria vocale qui aveugle au lieu d'émouvoir et le tour est joué. Pour ma part je lui ai toujours préféré sa soeur Erma dont je vais mettre deux chansons ci-dessous. Salut Lady Soul et surtout Adieu (ouf, il était temps, son ultime album étant une "pain in the ass" peu commune).

mercredi 1 août 2018

La preuve par la femme.

Normalement il ne faudrait pas parler des nanas comme ça, m'enfin comme elles se considèrent pour la plupart elles-mêmes comme des trophées à remporter (aux "meilleurs" celles qui "valent" le plus c'est à dire les plus belles, et si elles ont deux ou trois neurones en sus, on ne dira pas non), donc,
pour parler (encore) des Stones et des Beatles et de la supériorité incroyable des seconds sur les premiers, il suffit de regarder leurs nanas et de les comparer. Comme ça, à vue de nez, les sex-symbols, c'est les Stones avec leur aura méphitique et leurs manières vicieuses, donc ils vont avoir les plus belles et les plus bandantes bandantes.
C'est faux, d'abord les numéro uno des Stars des pisseuses déchainées qui crachent leur poumons pendant les concerts c'est les Beatles. Les autres ont raccroché les wagons et embrayé mais les cris et les hurlements des filles ont cessé pour les Beatles simplement parce qu'ils ont arrêté de donner des concerts. Les Beatles étaient des sex-symbols aussi vifs que les Stones.
Ensuite si on compare leurs gonzesses dans les sixties, période où les deux groupes turbinaient à fond au même moment, et bien les femmes des Beatles sont infiniment plus sexy, plus intelligentes, plus belles, et pour moi plus attirantes que celles des Stones. Pendant que Richards se farcissait la satanique et ennuyeuse Anita Pallenberg, une petite arriviste de la fesse qui sucera à peu près tout le monde dans le business (une salope, quoi), et que Jagger jouait à délater la poupée candide Marianne Faithfull en bon pervers narcissique qu'il est, Paul McCartney passait des années vertes, amères et tumultueuses avec Jane Asher, actrice, modèle et véritable icône britannique sixties (avec Twiggy, Jean Shrimpton et quelques autres dont Patti Boyd)  mondialement connue pour être une émanation excitante du Swinging London, et George Harrison sortait avec un des trois ou quatre mannequins les mieux payés d'Angleterre, la délicieuse Patti Boyd; quant à lui John Lennon sortait tout simplement avec une des artistes conceptuelles les plus reconnues du monde, Yoko Ono, qu'il faut réhabiliter tant elle a rendu John heureux et a fait avec lui un boulot important.
Toutes ces femmes ont été des muses pour ces artistes et on pourrait comparer les chansons inspirées à nos rockers au coeur lourd que l'on arriverait à la même conclusion : celles des Beatles sont meilleures que celles des Stones.
Tout ça est subjectif me direz-vous ? Oui, en grande partie. N'empêche, quand on considère l'héritage laissé par ces femmes il y a une sévère différence et les stoniennes ne tiennent pas la route face aux beatlesiennes. Exemples :
Patti Boyd, magnétique et magnifique, qui est devenue plus tard photographe et muse de Clapton (on pourrait écouter "Wonderful tonight"de celui-ci, qui est déchirante). Et bien c'est un rêve sur patte Patti Boyd et elle incite aussi bien au coït qu'à l'amour et à la rêverie délicate. Un petit clip pour s'en convaincre. Je la trouve plus belle et plus inspirante que Pallenberg et Faithfull. Cent fois.

Jane Asher dans un extrait de "Deep end" de l'exilé Jerzy Skolimoswki (C'est lui le bon cinéaste polonais passé à l'ouest et pas Polansky). Elle est juste. C'est pas évident pour une aussi jeune femme.

Un petit clip avec des images de Jane Asher.