lundi 30 juillet 2018

Un petit tour de tapis volant et puis s'en va.

J'aimerais pouvoir dire que Mars Bonfire a écrit "Born to be wild", qu'il a touché le jackpot avec Steppenwolf et qu'il s'est retiré dans une ferme du Minnesota pour élever des boeufs bio. Rien n'est jamais parfait (à de très rares exceptions près). Mars Bonfire a bien quitté Steppenwolf après "Born to be wild", son premier et unique tube pour le groupe, mais il a continué à jouer de la guitare, avec Kim Fowley notamment. Et, tout compte fait, ça fait encore plus de bien de penser à ça tout en ayant dans un coin de la tête les 25 dernières années de carrière des Stones.
Je ne résiste pas au plaisir de mettre "Born to be wild", hymne rock qui fit l'ouverture de Radio One, la radio jeune de la BBC, ni à celui, plus retord et plus perso de mettre "Magic Carpet Ride", tube avec lequel John Kay, autre force séminale de Steppenwolf capitalisa sur le succès de "Born to be wild".



mercredi 18 juillet 2018

Old but new. Always new.

Vous connaissez la chanson "Quand j'étais chanteur" de Michel Delpech ? Non ? C'est vraiment une très belle chanson, sur un thème rarement abordé : le vieillissement. Moi aussi je vieillis et comme Delpech le dit, sans être à la pointe de la mode et du combat, rapetissant à chaque année qui passe, "J'entends quand même des choses que j'aime et ça distrait ma vie." Je n'ai pas les codes, je ne les ai plus. Mais la Beauté crue se passe des artifices du Temps qui passe et atteint à une actualité brûlante pour l'éternité, à laquelle elle se mesure, sans fard, seule création humaine à pouvoir le faire. Alors, même sans les codes, même sans l'immédiateté que crée la contemporanéité, je sais que ça c'est bon.
Eveything is recorded (feat Sampha), "Close but not quite".

Dirty Projectors : Break-Thru

Rostam : "Sumer".