Si vous me demandez ce que c'est que le Rock, je vous répondrais que c'est ça. Des psychotiques en pleine crise. Rassurez-vous, les mecs sont tous morts ou séniles.De toute façon, inoffensifs. Enfin, c'est génial, quoi.
mercredi 30 mai 2018
mardi 22 mai 2018
Voir des choses.
Sur le cinéma, que dire ? Que ce qui pourrait être un art majeur, décisif, éclairant, dans le grand panorama des arts, n'est plus qu'un paysage délétère et obscur qui mène infailliblement à la pornographie. Qu'on aurait du se méfier de cette essence pornographique du cinéma et n'en faire qu'avec beaucoup de précaution, se méfier de la pulsion voyeuriste qu'il satisfait. Qu'il a fallu un code aux Etats-Unis (le code Hays) et pas mal de bonne volonté dans d'autres pays (et même l'aide de certaines dictatures) pour que ça ne soit pas immédiatement les hommes et les femmes les pires qui fassent du cinéma. Que ce temps est arrivé, qu'il n'y a pas pire qu'un Dolan ou un Von Trier, pas pire qu'un Vim Diesel ou qu'un Jason Staham et qu'on ne voit plus à l'écran que de la violence ou du sexe, calculés pour nous faire jouir à l'heure exacte et voulue entre deux repas au Mac Do. Fini le cinéma, ratiboisé, à de très rares exceptions près, qui continue d'exprimer quelque chose avec le mouvement enregistré et projeté, ce que Robert Bresson refusait d"appeler "cinéma" et qu'il appelait "cinématographe", toujours. Que les marges elles-mêmes ont disparues, nettes propres, emportées avec la frénésie de tout voir qui se déchaine en particulier sur le net, et dans les séries, qui font encore "plus vrai", qui permettent "d'aller plus loin". Que le cinéma, comme l'opéra du XIX siècle et la tragédie du XVII, est mort de trop de puissance, dépassé par les monstres qu'il a lui-mêmes engendré : la télé et le net. Pleurer ? Peut-être, en regardant de vieilles images muettes. Comme dans "Le rayon vert" de Rohmer, l’héroïne pleure. "Le rayon vert"... quelqu'un se rappelle que c'est tiré d'un bouquin de Jules Verne ? Qui dit qu'on ne voit bien qu'avec le coeur. Le coeur... ce qu'il y a plus facile à berner et à saisir. Aujourd'hui rongé d'images putrides et de sons abrutissants; qu'on calme comme on peut, avec des Xanaxs ou des joints et qui a besoin de nourritures saines alors qu'on le gave de mal-bouffe sentimentale et émotionnelle. Le coeur, ce qu'il faut tuer pour avoir le pouvoir. Et ça marche. Le coeur est mort, avec John Wayne, avec E.T., avec "Apocalypse now", "Heart of darkness" et les sucreries qui se vendent à l'entracte, tout droit sorties de la chambre froide. Pleurer ? Merde alors !
Ci-dessous. La fin des haricots. La mort, tout confort.
Et elle se plaint Asia Argento ? Non, mais de qui se moque-t-on ?
Ci-dessous. La fin des haricots. La mort, tout confort.
Et elle se plaint Asia Argento ? Non, mais de qui se moque-t-on ?
lundi 7 mai 2018
Little Sisters.
A part ça ? Ben, il y a lui. Il sait parler aux femmes, aux jeunes en particulier. C'est le même en fait, sous deux pseudos différents. Qui ça ? Le Diable bien sûr. Y'a que lui et les anges pour chanter de cette façon.
Les femmes passent par la bande.
Les femmes et le Rock....Vaste sujet. Que je ne traiterai pas aujourd'hui (enfin presque pas...). Je vais juste dire en passant que la raison la plus forte pour laquelle les hommes font du ramdam dansant avec des guitares et une batterie c'est de choper des meufs. Les femmes, c'est donc primordial. En tant que muse elles sont pas mal non plus. Généralement les groupies ou les officielles sont des canons intelligents dont on soupçonne une maestria sexuelle exceptionnelle. Qu'aurait pondu George Harrison sans la sublime Patty Boyd ? Anita Pallenberg n'a -t-elle pas été la compagne idéale de toutes les dérives et déviances de Keith Richard ? John Lennon a t-il été heureux un instant sans Yoko Ono ? Les réponses s'imposent d'elle-mêmes.
Et puis il y a les femmes qui font du Rock, qui s'emparent de guitares et se mettent dans la lumière. Objets de tous les fantasmes, désirables et désirantes elles scintillent d'un éclat rare dans la galaxie des rock-stars. Objets sexuels de Pygmalions déchainés (Rick James, Prince, Phil Spector...) ou véritables créatrices elles occupent sans sourciller la place qu'on leur assigne ou s'emparent hardiment de celles qu'elles veulent sans demander l'autorisation à personne, se réclamant juste d'un talent évident. Si vous mélangez la seconde proposition à une grande beauté physique et à une intelligence à la hauteur, cela peut donner de véritables idoles et modèles aussi puissants que leurs homologues masculins.
Prenez Susanna Hoffs par exemple, des Bangles, elle est à la fois une bonne musicienne, une femme de tripes et de tête et un sex-symbol, bref une vraie rock- star, si tant est que cette position soit un tout petit peu viable, enviable et qu'elle aie un sens autre que pathologique... En tout cas je vais mettre deux vidéos qui prouvent ses indiscutables talent et charisme. La première d'un duo avec le talentueux Matthiew Sweet qui est une reprise de "Cinnanon Girl" de l'excellent Neil Young (qui est lui-même, exemple rare, bien en-deça ou au-delà de toute tentative de catégorisation en rock-star ou autre célébration quelconque...) La seconde la montre en train de reprendre "When you walk in the room" de la géniale Jackie DeShannon, qui était une très bonne compositrice et à fait rendre les armes à Jimmy Page lui-même, grand fêlé starifié à mort et consommateur boulimique de groupies (par ailleurs musicien honteusement surestimé).
Bon, les vidéos
En-dessous je vais mettre une vidéo du double satanique de Prince qui montre bien la place qu'ont généralement les femmes dans le monde du rock. La faute à qui ? Harvey Weinstein ? A mon avis les torts et responsabilités, la paresse, les clichés sont équitablement partagés entre les pintades et les kékés; les psychologies, les façons de jouir et d'aimer étant complexes et multiples, voire ouvertement morbides.
Les cinglés débarquent et foutent le bordel !
Pour se rafraichir la mémoire...Elle est super.
Et puis il y a les femmes qui font du Rock, qui s'emparent de guitares et se mettent dans la lumière. Objets de tous les fantasmes, désirables et désirantes elles scintillent d'un éclat rare dans la galaxie des rock-stars. Objets sexuels de Pygmalions déchainés (Rick James, Prince, Phil Spector...) ou véritables créatrices elles occupent sans sourciller la place qu'on leur assigne ou s'emparent hardiment de celles qu'elles veulent sans demander l'autorisation à personne, se réclamant juste d'un talent évident. Si vous mélangez la seconde proposition à une grande beauté physique et à une intelligence à la hauteur, cela peut donner de véritables idoles et modèles aussi puissants que leurs homologues masculins.
Prenez Susanna Hoffs par exemple, des Bangles, elle est à la fois une bonne musicienne, une femme de tripes et de tête et un sex-symbol, bref une vraie rock- star, si tant est que cette position soit un tout petit peu viable, enviable et qu'elle aie un sens autre que pathologique... En tout cas je vais mettre deux vidéos qui prouvent ses indiscutables talent et charisme. La première d'un duo avec le talentueux Matthiew Sweet qui est une reprise de "Cinnanon Girl" de l'excellent Neil Young (qui est lui-même, exemple rare, bien en-deça ou au-delà de toute tentative de catégorisation en rock-star ou autre célébration quelconque...) La seconde la montre en train de reprendre "When you walk in the room" de la géniale Jackie DeShannon, qui était une très bonne compositrice et à fait rendre les armes à Jimmy Page lui-même, grand fêlé starifié à mort et consommateur boulimique de groupies (par ailleurs musicien honteusement surestimé).
Bon, les vidéos
En-dessous je vais mettre une vidéo du double satanique de Prince qui montre bien la place qu'ont généralement les femmes dans le monde du rock. La faute à qui ? Harvey Weinstein ? A mon avis les torts et responsabilités, la paresse, les clichés sont équitablement partagés entre les pintades et les kékés; les psychologies, les façons de jouir et d'aimer étant complexes et multiples, voire ouvertement morbides.
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